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    Variations d'ingestion chez le poulet de chair lors d'une alimentation séquentielle

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    Sequential feeding (SF) is a cyclic feeding program with two diets for one or several days which can partially recreate the conditions of a more varied diet. The aim of this present study was to understand better how the chicken in SF adapts feed intake, depending on the time, and energy and protein contents. Four experiments were conducted with male broiler chickens. SF was carried out during 48h-cycles with pairs of diets varying in energy (2800 (E-) and 3200 kcal / kg (E +)) and / or protein contents (230 (P +) and 150 g / kg (P-)). SF schedules were compared to C diet (3000 kcal / kg and 190 g / kg crude protein). The 1st experience indicates that the chicken does not adapt its consumption to the energy content over 24 h since it eats more of the concentrated diet, and it is very slow to adjust its feed intake to protein content (more than one week). The age at which SF (D10 and D18) was introduced did not affect these reactions. The two following experiments aimed at evaluate if feed intake reactions depend on feed preferences. Experimented chickens showed a clear preference for the energy-rich diet compared to naïve chickens, which preferred the energy-poor diet. However, preferences for protein seemed to be not very clear. Interactions between the nutritional properties and sensorial cues of feed could explain these results. We observed that, even if the chicken expressed a preference for the harder pellets, the feed recognition of energy content was not related to this characteristic. The modern chicken quickly develops a preference for energy, which is not spontaneous but acquired over successive exposures. This preference drives feed intake from one day to another, resulting in a balance due to the symmetry of the inputs. The variation of protein content leads to lower effects on feed intake and this after a longer exposure. To adapt their feed intake chickens learn to recognize feed, by associating sensory characteristics to post-ingestive effects. These cues, which involve visual and tactile elements, are still difficult to evaluate accurately and require further investigation.L'alimentation séquentielle (AS), qui consiste à distribuer de manière cyclique deux aliments différents, permet de recréer partiellement les conditions d'une alimentation plus variée. L'objectif de la thèse a été de mieux comprendre comment le poulet nourri en AS adapte son ingestion, en fonction du temps et des caractéristiques énergétique et protéique des aliments. Quatre expériences ont été réalisées avec des poulets de chair mâles à croissance rapide. L'AS a été pratiquée avec des cycles de 48 h et des couples d'aliments variant par leur caractéristiques énergétique (2800 (E-) et 3200 kcal/kg (E+)) et/ou protéique (230 (P+) et 150 g/kg (P-)), et a été comparée à une alimentation complète C (3000 kcal/kg et 190 g/kg de protéines). Une première expérience indique que le poulet n'adapte pas sa consommation à la teneur énergétique de l'aliment à l'échelle de 24h et est très lent à adapter sa consommation à la teneur en protéine (plus d'une semaine). L'âge d'introduction de l'AS (10 et 18 j) n'a pas modifié ces réactions. Nous avons ensuite évalué si les variations d'ingestion sont liées à des préférences alimentaires (Exp. 2 et 3). Le poulet apprend à reconnaître l'aliment le plus énergétique qu'il préfère nettement, contrairement à l'animal naïf. Par ailleurs, il n'exprime pas clairement de préférence entre les aliments variant en protéines. Des interactions entre les propriétés nutritionnelles et sensorielles des aliments pourraient expliquer ces résultats. Enfin, nous avons observé (Exp. 4) que, même si le poulet exprime une préférence pour l'aliment le plus dur, la reconnaissance de l'aliment le plus énergétique ne repose pas uniquement sur cette caractéristique. Le poulet développe ainsi très vite une préférence pour l'énergie, acquise lors d'expositions successives. Cette préférence alimentaire guide la consommation d'un jour à l'autre, aboutissant à un équilibrage du fait de la symétrie des apports. La variation de la teneur en protéines engendre quant à elle des effets plus faibles sur l'ingestion et après une période d'exposition plus longue. Pour adapter leur ingestion, les poulets apprennent à reconnaître les aliments, en associant les caractéristiques sensorielles aux effets post-ingestifs perçus. Ces sensorialités, et notamment celles faisant intervenir la vision et le toucher, ne sont pas encore bien évaluées et nécessitent des investigations supplémentaires

    Feeding behavior in turkey is linked with the physical characteristics of the feed

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    International audienc

    Comportement alimentaire des dindes en lien avec les caractéristiques visuelles et tactiles des aliments

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    La néophobie alimentaire entraîne chez la dinde des arrêts de la consommation qui ne peuvent être imputés à la composition nutritionnelle. L objectif de cette thèse a été de déterminer l impact des caractéristiques visuelles et tactiles des aliments et de l expérience alimentaire de l animal sur ses réactions lors de transitions alimentaires.L expérience 1 a montré qu un changement de forme d aliment (miettes à granulés) induit une diminution de l ingestion et une augmentation des comportements d exploration. Lors de l expérience 2, les dindons ont reçu un aliment clair ou foncé pendant les deux premières semaines de vie. Cette première expérience visuelle n a pas réduit la néophobie lors d une transition ultérieure vers des granulés clairs ou foncés. Néanmoins, l expérience 3 a mis en évidence une réduction de la néophobie lorsque l animal a eu une expérience alimentaire visuelle variée comportant de longues expositions à deux aliments. En conclusion, les réactions néophobiques du dindonneau lors d une transition alimentaire dépendent des différences sensorielles existant entre le nouvel aliment et celui le précédant immédiatement ainsi que des effets de l expérience alimentaire précoce, une expérience variée permettant une meilleure adaptation aux nouveaux aliments.In turkeys, feeding neophobia induces either a decrease or a halt in feed intake. The aim of the present study was to identify both the impact of visual and tactile characteristics of the feed and also the feeding experience of animals and their reactions during the change-over feed period.The first experiment showed that a feed change from crumbs to pellets induced a decrease in feed intake and an increase in exploratory behaviour. In the second experiment, turkeys received light or dark coloured crumbs during the first two weeks of life. Exposure to light or dark coloured feed post hatch did not reduce neophobia for the subsequent change over to light or dark pellets. Nevertheless, the third experiment showed a decrease in neophobia when birds had a visual experience with the red or green feed for a duration of one week. In conclusion, the neophobic reaction of turkeys in the change-over feed depends on the sensorial differences between the novel feed and the previous feed received before the change and the previous feeding experience. Varied feeding experiences would allow for the better adaptation to novel feeds.TOURS-Bibl.électronique (372610011) / SudocSudocFranceF

    L'ingestion chez le poulet de chair : n'oublions pas les régulations à court terme

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    Nutritional programs are usually based on a daily schedule, whereas different phenomena related to feed intake come into play on shorter timescales. Feed intake is regulated in the long-term at the central level through feedback from peripheral tissues, enabling energy balance, and also protein homeostasis and homoeothermia. The short-term regulation of feed intake is linked to the necessity to limit the quantity of feed and to provide regular supplies of energy and nutrients. In poultry, it is probably effective in less than one hour and involves signals from the gastro-intestinal tract acting on the central nervous system. Sensorial cues induce very rapid responses (< min). These include visual and tactile abilities, which are particularly important in poultry to appreciate feed. Feeding behaviour depends on the interaction of these different perceptions and also on the animal's experience. Poultry can learn in different ways, by associating different physical cues and/or post-intake feed effects. This information is stored in the long-term memory and reused by animals, enabling them to anticipate feed effects which they have learned to identify. This learning allows poultry to better adapt to their environment by improving their ability to choose, thus influencing feed intake regulation. Taking account of poultry feeding preferences and learning abilities is an ambitious challenge for nutritionists.Les programmes nutritionnels reposent le plus souvent sur la base de pas de temps d’une journée minimum alors que des phénomènes associés à l’ingestion des aliments induisent des réponses selon des pas de temps beaucoup plus courts. L’ingestion est régulée à long terme au niveau central depuis des boucles de rétroaction des tissus périphériques, afin d’assurer l’équilibre énergétique, et ceci de concert avec la recherche de l’homéostasie protéique et de l’homéothermie. La régulation de l’ingestion à court terme est liée à la nécessité de limiter l’encombrement de l’aliment ingéré, et d’assurer des apports énergétiques et de nutriments réguliers. Chez les volailles, elle est vraisemblablement effective selon un pas de temps inférieur à une heure. Elle fait intervenir des signaux provenant du tractus gastro-intestinal et agissant au niveau central. Les signaux sensoriels conditionnent la réponse à très court terme (< minute). Parmi eux, les capacités visuelles et tactiles sont particulièrement utilisées par les volailles pour apprécier leur aliment. Le comportement alimentaire dépend de ces différentes perceptions qui interagissent entre elles et dépendent aussi de l’expérience de l’animal. Les volailles sont capables de différents types d’apprentissage, par association de sensorialités entre elles ou avec les effets post-ingestifs de l’aliment. Ces informations sont stockées dans la mémoire à long terme et sont réutilisées par l’animal, qui est alors capable d’anticiper les effets d’un aliment qu’il apprend à identifier. Ces apprentissages, permettant à l’animal une meilleure adaptation à son environnement en améliorant sa capacité de choix, interfèrent alors avec les mécanismes de régulation de la prise alimentaire. La prise en compte des préférences alimentaires et des capacités d’apprentissage des volailles, constitue un challenge ambitieux pour les nutritionnistes

    Effects of crude protein and lysine contents of the diet on growth and body composition of slow-growing commercial broilers from 42 to 77 days of age

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    The effects of two dietary crude protein levels (H = 22.5 and L = 17% on average) and four lysine levels (0.56, 0.66, 0.76 and 0.86%) were compared in a 2 × 4 factorial design, on growth and carcass composition of slow growing broilers (Label) during the finishing period (42–77 days). There were six pens of 28 male chickens per treatment. In each pen, 14 chicks received a stimulating starter diet (13 MJ·kg–1, 1.4% lysine) and the other 14 chicks a poor starter diet (12.1 MJ·kg–1, 1.1% lysine) from 0 to 6 days of age. The starter regime had no significant effect on subsequent performances and no interaction with the other traits. During the finishing period, lysine deficiency at 0.56% induced feather pecking and cannibalism resulting in more severe mortality with the H (33.9%) than the L diet (5.4%). Growth, feed conversion and breast meat yield were significantly improved by lysine supplementation up to 0.76% in the diet whatever the protein level. However, the deterioration of growth and feed conversion for lower lysine levels was more severe for the H diet compared to the L diet (interaction P < 0.001). The H fed chickens had less abdominal fat (3.3%) than the L fed chickens (4.3%) without a significant effect of the lysine level. The lysine requirement measured by regression (exponential and ascending line with a plateau) was close to 0.68%. High dietary protein levels associated with subdeficiency in lysine might favour cannibalism in label chickens during the finishing stage.Effet de la teneur du régime en protéine et lysine sur la croissance et la composition corporelle de poulets de chair à croissance lente entre 42 et 77 jours d’âge. Les effets de huit aliments différant par leurs taux protéiques (H = 22,5 et L = 17 % PB en moyenne) et leurs taux de lysine (0,56, 0,66, 0,76 et 0,86 %) selon un schéma factoriel (2 × 4), ont été comparés sur la croissance et la composition corporelle de poulets de chair à croissance lente (Label) pendant la période de finition (42–77 jours). Il y avait 6 parquets de 28 poulets males par traitement. Dans chaque parquet, 14 poussins avaient reçu de 0 à 6 jours, un régime de démarrage concentré (13 MJ·kg–1; 1,4 % lysine) et les 14 autres un régime plus pauvre (12,1 MJ·kg–1; 1,1 % lysine). Le régime de démarrage n’a eu aucun effet sur les performances ultérieures ni d’interaction significative avec les autres traitements. Pendant la période de finition, le taux le plus bas de lysine (0,56 %) a induit du picage et du cannibalisme conduisant à une mortalité plus sévère pour le régime H (33,9 %) que pour le régime L (5,4 %). La croissance, l’indice de consommation et le rendement en filets étaient significativement améliorés par la supplémentation en lysine jusqu’au niveau de 0,76 % quel que soit le taux protéique. Cependant, la détérioration de la croissance et de l’indice de consommation pour des teneurs de lysine inférieures, était plus marquée pour le régime H que pour le régime L (Interaction P < 0,001). Les poulets consommant les régimes H avaient en moyenne moins de gras abdominal (3,3 %) que ceux consommant les aliments L (4,3 %) sans effet ou interaction avec le taux de lysine. Le besoin en lysine mesuré par régression (exponentielle et linéaire à plateau) était proche de 0,68 %. Un taux protéique élevé associé avec une subcarence en lysine peut favoriser le cannibalisme chez les poulets label en finition
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