26 research outputs found

    Paris as revolution: writing in the nineteenth-century city

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    In nineteenth-century Paris, passionate involvement with revolution turned the city into an engrossing object of cultural speculation. For writers caught between an explosive past and a bewildering future, revolution offered a virtuoso metaphor by which the city could be known and a vital principle through which it could be portrayed.In this engaging book, Priscilla Ferguson locates the originality and modernity of nineteenth-century French literature in the intersection of the city with revolution. A cultural geography, Paris as Revolution "reads" the nineteenth-century city not in literary works alone but across a broad spectrum of urban icons and narratives. Ferguson moves easily between literary and cultural history and between semiotic and sociological analysis to underscore the movement and change that fueled the powerful narratives defining the century, the city, and their literature. In her understanding and reconstruction of the guidebooks of Mercier, Hugo, VallĂšs, and others, alongside the novels of Flaubert, Hugo, VallĂšs, and Zola, Ferguson reveals that these works are themselves revolutionary performances, ones that challenged the modernizing city even as they transcribed its emergence

    Les chroniques de la vie ordinaire dans L’Action française

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    Quels seraient les rapports entre un organisme Ă  forte prĂ©sence politique et la façon dont il vĂ©hicule la vie dite ordinaire ? Y aurait-il des domaines d’oĂč la politique serait exclue ? Ou bien l’impulsion idĂ©ologique s’infiltre-t-elle jusque dans les recoins apparemment Ă  l’abri du conflictuel ? L’Action française fait-elle Ɠuvre de propagande dans ses chroniques de la vie quotidienne : les sports, la bourse, les chats et chiens Ă©crasĂ©s, et mĂȘme les rubriques codĂ©es fĂ©minines telles la mode et la cuisine ? Des sondages (non systĂ©matiques) dans le quotidien de 1908 à 1934 saisissent la complexitĂ© d’une rĂ©ponse Ă©ventuelle Ă  cette question de l’identitĂ© du journal politique. Si bon nombre de chroniques, voire la plupart, sont dĂ©pourvues de rĂ©sonance idĂ©ologique, d’autres s’inscrivent bien dans un discours immĂ©diatement reconnaissable. La mode et la cuisine/gastronomie, elles aussi, traduisent Ă  l’occasion les prĂ©occupations du journal.L’adresse des chroniques « fĂ©minines » se voit particuliĂšrement bien dans les Ă©crits de Marthe Allard Daudet, l’épouse de LĂ©on connu sous le nom de « Pampille ». Bien qu’elle signe des articles de mode aux dĂ©buts de l’Action française, Pampille doit sa renommĂ©e Ă  ses Ă©crits sur la cuisine, notamment Les Bons Plats de France (1913, rĂ©Ă©ditions en 1927 et 2008). Elle ne semble pas avoir Ă©crit directement dans le journal sur les sujets culinaires— il est douteux qu’elle se cache sous « Ravigote » qui se charge du Carnet du gourmet dans les annĂ©es vingt. Il n’empĂȘche que le « chauvinisme culinaire » animant les recettes qu’elle propose identifie le discours culinaire qu’elle tient aux courants de pensĂ©e du journal. MalgrĂ© les affinitĂ©s Ă©lectives entre ce discours et L’Action française, force est de reconnaĂźtre que ce discours, la promotion dĂ©terminĂ©e de la cuisine française sur laquelle il insiste, dĂ©passe, et de loin, ce seul journal. Les thĂšmes qui sont chers Ă  Pampille– les traditions culinaires et le rejet de nouveautĂ©s dites modernes, l’éloge de la cuisiniĂšre qui incarne ces traditions– ne lui sont pas propres. Une France qui sort de la Grande Guerre se replie sur ce qu’elle a de solide. En fait, Pampille devance la remise en valeur gastronomique des provinces des annĂ©es vingt. La force du discours culinaire rĂ©side prĂ©cisĂ©ment dans ce qu’il rĂ©unit dans une mĂȘme fĂȘte toutes les France, toutes les obĂ©diences, tous les partis.What connects a highly politicized vehicle such as l’Action française to the ordinary, everyday matters that a newspaper necessarily conveys? Are there areas from which politics is excluded or does the political affect every aspect of the medium? A sample of l’Action française culinary and fashion columns from 1908 to 1935 suggests the complexity of any connection. On the one hand, like the advertisements, probably most of these columns have no obvious or even understated political connotations. On the other, like just about every other type of column, both fashion and cuisine lend themselves to strong ideological assertion.Although Mme LĂ©on Daudet, aka “Pampille,” does not seemed to have signed any culinary columns for l’Action française, she was associated with both the newspaper and cuisine. Yet, while Les Bons Plats de France (1913, 1927, 2008) fits well with the nationalism espoused by l’Action française, the culinary nationalism (or chauvinism) that Pampille espouses—insistence on the indisoluble tie between cuisine and place, the construction of France through its regions— reaches well beyond this particular medium. In Pampille’s culinary constructions, the country emerging from a devastating war fell back on its traditions. The strength of this culinary discourse lies in its capacity to bring together all parties, all ideologies in a celebration of France

    Préface. Flùneries insolites

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    DĂšs le premier xixe siĂšcle, la modernitĂ© se pose comme problĂšme capital. Tous les grands penseurs – et les moins grands tout autant – s’efforcent de comprendre les bouleversements sociaux qu’ils vivent si intensĂ©ment. Pour la sociologie naissante, il s’agit d’une vĂ©ritable affinitĂ© Ă©lective. Deux des sociologues les plus connus de la modernitĂ©, Karl Marx et Émile Durkheim, malgrĂ© tout ce qui les oppose, se rencontrent nĂ©anmoins dans un mĂȘme questionnement sur les fondements du monde nouveau. ..

    Le FlĂąneur et les flĂąneuses

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    Peut-on concevoir un équivalent féminin du flùneur, cet observateur mobile et esthÚte de la rue que Walter Benjamin présentait jadis comme un outil conceptuel pour penser la ville moderne ? Si l'hégémonie du flùneur reste indéniable dans les documents et la réalité des pratiques urbaines, le rÎle que les femmes jouent dans la culture romantique de la flùnerie reste à interroger. Peut-on cerner les contours de la flùneuse, comme on a fait du flùneur un type aux incarnations diverses dans la culture parisienne du XIXe siÚcle ? Les flùneuses sont-elles des flùneurs incomplets, voire épisodiques ? Autant de questions auxquelles cet essai apporte des réponses nuancées, à partir d'une étude renouvelée de la figure du flùneur dans le Paris romantique. Parcourant d'abord la scÚne mouvante de la flùnerie populaire, puis son incarnation roman balzacien, l'interrogation se porte ensuite vers les pratiques de marche dans la ville, d'écriture de la ville et de construction de soi chez Delphine de Girardin, George Sand et Flora Tristan. Exprimant un imaginaire tout à la fois citadin et féminin, ces écrivaines traduisent une soif de nouveaux cadres d'expérience et de représentation pour les femmes dans la ville.Je dédie cet ouvrage à la mémoire de Nathalie Buchet Ritchey et des disparus de la famille dix-neuviémiste, Charles Bernheimer, Frank P. Bowman et Naomi Schor, et à celle de mon humble grand-mÚre, Jeanne Azzara Sibona, migrante, grande marcheuse et femme du peuple, qui ne put jamais écrire ni flùner

    PrĂ©sentation : Manger — nĂ©gocier le plaisir et la nĂ©cessitĂ©

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    Manger - Négocier le plaisir et la nécessit
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