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Tourisme et socio-économie dans les espaces ruraux au Cameroun : entre survivances culturelles et mutations
In a changing world whose development strategies are diverse, the rural world is not left behind. Rural areas that essentially represent cultural resilience sites are challenged in building development strategies in a globalized world characterized by notorious poverty. In this context tourism, which remains an economic rent for rural, is influenced by exogenous conditions. This paper aims to analyze the social bond between the players enrolled in the development of rural tourism. The analytic process is supported by the following questions: How to resist the modern behaviour of rural tourists in a globalization context? Are the lifestyles of rural tourists compatible with locals? How do tourists influence the lifestyle of rural stakeholders to the point of causing socio-economic innovations? The theoretical framework focuses mainly on the theory of social ties focusing on the purpose of exchange. The method is qualitative, as this study highlights the interactions between the stakeholders. The results show that: a) Rural tourism is a source of income for locals; b) there is an innovation in managing traditional time; c) sources of income are not only from agricultural production but also from services; d) rural lifestyles are profoundly changed by the dynamic brought by tourists
Les espaces de construction des inégalités éducatives
Si les inégalités éducatives sont l’objet d’une abondante littérature scientifique depuis les années 1960, la publication depuis 2000 de résultats d’enquêtes internationales telles PISA montre la permanence de cette question. Elle est au cœur des débats sur l’éducation auxquels cet ouvrage veut contribuer avec une triple originalité : la prise en compte de l’espace pour analyser ces inégalités ; une appréhension large de la notion d’éducation, quand les inégalités éducatives sont souvent abordées sous l’angle de la différenciation des cursus scolaires ; une approche pluridisciplinaire qui permet de saisir la complexité des processus à l’œuvre dans la production des inégalités. Les contributions montrent que les expériences éducatives des enfants et des adolescents dépendent de leurs conditions sociales et, plus largement, des dimensions géographique, politique, culturelle et symbolique des espaces qui constituent leur quotidien. Cet ouvrage s’adresse aux chercheurs, aux étudiants, aux décideurs, aux professionnels de l’éducation, aux parents, et à tout lecteur désireux de mieux comprendre les parcours éducatifs en France, avec en particulier la prise en compte de la dimension spatiale encore peu connue
Tourisme et ressources naturelles
Ce numĂ©ro de la Revue Études CaribĂ©ennes s’intĂ©resse aux liens qui unissent et opposent l’activitĂ© touristique et les ressources naturelles, particulièrement dans les pays du Sud. Dans un contexte de mĂ©diatisation accrue des enjeux liĂ©s Ă la biodiversitĂ© et aux menaces qui pèsent sur elle, le tourisme – et particulièrement l’écotourisme – est souvent prĂ©sentĂ© comme un moyen de concilier la conservation et le dĂ©veloppement. Les autoritĂ©s locales, malgrĂ© l’existence d’un cadre rĂ©glementaire propre Ă l’environnement, ne disposent souvent pas de moyens suffisants (humains, matĂ©riels et financiers) pour gĂ©rer la croissance de la frĂ©quentation des aires protĂ©gĂ©es et ses effets potentiels sur l’environnement naturel et humain. En rĂ©ponse Ă cette problĂ©matique, les institutions financières internationales et les organismes associĂ©s proposent aux pays du Sud de trouver un Ă©quilibre entre une frĂ©quentation de masse et une frĂ©quentation de bas volume afin de dĂ©velopper « un tourisme de haute qualitĂ© ». MĂŞme si cela Ă©tait possible, quels critères peuvent ĂŞtre utilisĂ©s pour « cesser » le dĂ©veloppement d’un pĂ´le ou d’une rĂ©gion touristique ? L’évolution gĂ©ographique « naturelle » du tourisme – c’est-Ă -dire essentiellement basĂ©e sur la mise en tourisme de la nature et sur l’accessibilitĂ© de ces ressources – pose dĂ©jĂ des problèmes politiques et Ă©conomiques importants. Les gouvernements (central, rĂ©gional ou local) sont difficilement en mesure de rĂ©aliser un arbitrage de long terme dans ce contexte qui permettrait l’adĂ©quation entre le dĂ©veloppement touristique et la prĂ©servation des espaces naturels. La relation entre le tourisme et les ressources naturelles s’articule souvent autour de deux objectifs spĂ©cifiques, soient : dĂ©velopper un produit Ă moindre impact, mais aux dĂ©penses Ă©levĂ©es et viser un volume de visiteurs qui contribue aux profits Ă©conomiques, mais qui amène le moins de dĂ©gradation Ă©cologique/sociale possible. Cette position rĂ©sume Ă elle seule Ă la fois la complexitĂ© et les multiples paradoxes dans lesquels s’insère la mise en tourisme de la nature. Les dynamiques sociales et l’extension de l’appropriation privative des espaces naturels et agricoles posent la problĂ©matique des modes de gestion des ressources communes et de leur pĂ©rennitĂ©, particulièrement dans les pays du Sud. Dans ce contexte, les objectifs, les ressources et les stratĂ©gies des principaux acteurs concernĂ©s sont difficilement conciliables et le système de relation qu’il induit n’est pas nĂ©cessairement en phase avec les finalitĂ©s poursuivies. This edition of Revue Etudes CaribĂ©ennes focuses on the links that unite and oppose tourism and natural resources, specifically in southern countries. In a context of increased media coverage of issues related to biodiversity (including threats to it), tourism – particularly ecotourism – is often presented as a mean to reconcile conservation and development. Local authorities, despite the existence of a specific environmental regulatory framework, often have insufficient resources (human, material, financial) to manage the increase of visits to protected areas, and the potential impact of these visits on natural and human environments. In response to this problem, international financial institutions and associated organizations offer to try to find a balance between mass attendance and low volume attendance in order to develop "high quality tourism" in southern countries. Even if this were possible, what criteria can be used to "stop" the development of a tourist site or region for environmental reasons? The “natural” geographic evolution of tourism – in other words, essentially based on the development of nature tourism and accessibility of these resources – already causes huge political and economic problems. Governments (central, regional or local) are hardly able to arbitrate over the long term in a context that would allow finding a balance between tourism development and preservation of natural areas. The relationship between tourism and natural resources often revolves around two specific objectives: to develop a product with less impact, but at high cost and a target volume of visitors that contributes to economic profits, but that causes the least ecological / social degradation possible. This position epitomizes both the complexity and the many paradoxes of nature tourism development. Social interactions and the expansion of private appropriation of natural and agricultural areas highlight the challenges of managing common resources and their sustainability, especially in the southern countries. In this context, development objectives, natural resources and the strategies of key stakeholders are difficult to reconcile, and the relationship between leading actors do not always correspond with these objectives. Esta ediciĂłn de “Revue Études CaribĂ©ennes” se interesa a los lazos que unen y separan la actividad turĂstica y los recursos naturales, particularmente en los paĂses del sur. En un contexto de mediatizaciĂłn en alza sobre los objetivos ligados a la biodiversidad y a las amenazas que pesan sobre ella, el turismo – y particularmente el ecoturismo – está a menudo presentado como un medio de conciliar la conservaciĂłn y el desarrollo. Las autoridades locales, pese a la existencia de un cuadro propio de reglamentaciĂłn al medio ambiente, no disponen habitualmente de suficientes medios (humanos, materiales y financieros) para controlar el aumento de visitas en las áreas protegidas y sus efectos potenciales sobre el ambiente natural y humano. En respuesta a esta problemática, las instituciones financieras internacionales y los organismos asociados proponen a los paĂses del sur encontrar un equilibrio entre la frecuentaciĂłn de masas y una frecuentaciĂłn de bajo volumen con el objetivo de desarrollar “un turismo de alta calidad”. Incluso si fuese posible, ÂżquĂ© criterios podrĂan ser utilizados para “cesar” el desarrollo de un centro o una regiĂłn turĂstica? La evoluciĂłn geográfica “natural” del turismo – esencialmente basada en el desarrollo del turismo de la naturaleza y el acceso de sus recursos – crean problemas polĂticos y econĂłmicos enormes. Los gobiernos (central, regional o local) tienen dificultades para realizar un arbitraje a largo plazo en este contexto que permitirĂa la adecuaciĂłn entre el desarrollo turĂstico y la preservaciĂłn de los espacios naturales. La relaciĂłn entre el turismo y los recursos naturales se articula a menudo alrededor de dos objetivos especĂficos, sean: desarrollar un producto con mĂnimo impacto, pero con gastos elevados y aspirar a un volumen de visitantes que contribuya a las ganancias econĂłmicas, pero que traiga la menor degradaciĂłn ecolĂłgica/social posible. Esta posiciĂłn resume la complejidad y las mĂşltiples paradojas en las cuales se encaja la puesta del turismo en la naturaleza. Las dinámicas sociales y la extensiĂłn de la apropiaciĂłn privativa de los espacios naturales y agrĂcolas plantean una problemática en los modos de gestiĂłn de los recursos comunes y de su perennidad, particularmente en los paĂses del sur. En este contexto, los objetivos, los recursos y las estrategias de los principales actores concernidos son difĂcilmente conciliables y el sistema de relaciĂłn que induce no es necesariamente en la misma fase con los objetivos perseguidos