71 research outputs found

    " La langue commune : questions critiques "

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    La langue commune, si peu définie au XVIIe siècle, sinon comme celle " des Poëtes & des Orateurs " connaît des prolongements qui sont abordés ici. Du XVIIe au XIXe siècle, un certain nombre de seuils sont franchis où l'articulation, le lien, l'adhérence entre langue et (bonnes -mauvaises) mœurs s'affirme. Les exemples littéraires (Louis-Sébastien Mercier, Balzac), institutionnels (Jules Ferry, Félix Pécaut) et politiques aujourd'hui (Hélène Carrère-d'Encausse) montrent qu'il est devenu de plus en plus difficile de pratiquer une distinction entre les formes que peut prendre la langue que l'on parle et le jugement que l'on porte sur la morale des individus. De fait, la confusion est de plus en prégnante, et comme frappée d'évidence : les discours sur la langue sont constamment mêlés de propos qui touchent à la personne même. L'idée que la langue serait une partie fondamentale de l'identité, une identité morale est devenu un impensé de la culture française. Ce rapport-là pourrait toutefois être discuté, puisqu'il relève de l'histoire

    Flaubert et ses classiques : leçon de maintien

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    Flaubert’s correspondence is teeming with stylistic remarks and confessions about reading the classics. The combination of the two educates the author’s taste, but from an angle that goes beyond the historical or patrimonial frame.  Indeed, it is in terms of morality that the classics’ style is considered here. A model of discipline, rather than a mere formal model, Flaubert’s classicism is neither reproduction nor repetition

    « Ton jugement sera celui de Dieu … » Petite promenade dans un jardin grammatical, en forme d’hommage

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    « Tu vas te mettre à la grammaire » J’ai regardé Mme Branca-Rosoff, ma directrice de thèse. Le sol ne s’est finalement pas tout à fait dérobé, mais son visage qui semblait doux m’a semblé un instant se transformer : quel avait été mon péché pour ainsi devoir expier ? Pourquoi une si terrible sentence ? Tout, mais pas la grammaire. Aujourd’hui, parfois, toujours en m’amusant, toujours en badinant, gardant secrète cette phrase qui m’a fait faire plus d’un tour sur moi-même, je peux m’entendre d..

    Antoine Furetière, Dictionaire Universel, 1690 : principes d'édition

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    Principes d'édition et édition électroniqueL’édition du Dictionnaire Universel d’Antoine Furetière sous forme électronique a nécessité un important travail préparatoire. La présentation du dictionnaire et des choix d’édition électronique traite de deux points essentiels : (i) la place du Furetière au sein de la lexicographie du 17ème siècle, entre Richelet (1680) et l’Académie (1694), sa définition et son objet ; (ii) les marques de domaine et d’usage, en tant que choix lexicographique d’une part en ce qui concerne l’auteur, en tant qu’interrogation possible à partir de l’édition électronique. J’explore ici certaines marques de domaine (médecine, poésie, morale …) ainsi que certaines marques de restriction d’usage, de façon à montrer que les choix éditoriaux avaient pour but de mettre en avant la richesse et la complexité de la pratique lexicographique de Furetière. J’insiste notamment sur des points délicats, comme les termes de morale, ou encore sur la polysémie de certains marqueurs, comme « dire » ou « appeler » qui, lorsqu’ils sont associés à des locuteurs, peuvent construire la syntaxe d’une marque d’usage ou de domaine

    François de La Mothe le Vayer, Lettres touchant les nouvelles remarques sur la langue françoise, Paris, 1669 [1647]

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    Édition électronique et critiqu

    Qui, que, quoi, dans les dictionnaires d’ancien régime

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    International audienceLes dictionnaires, en tant qu’outils de grammatisation, sont perméables à de proches discours, ce qui explique que depuis toujours grammaires et dictionnaires traitent de questions similaires, comme les catégories grammaticales. Je présente ici le traitement de trois mots grammaticaux, qui, que, quoi dans les trois dictionnaires Académie, Furetière, Richelet en exposant dans la première partie les différences et les partis-pris. Dans une deuxième partie, je propose l’analyse d’articles comme pronom, relatif, conjonction, particule, démonstratif. Les dictionnaires tendent à mêler métalangage et phraséologie courante dans des perspectives différentes : l’Académie, plus grammairienne et moderne que ses concurrents sur ce point, opère des classements alors que Furetière et Richelet en restent souvent au listage des formes jugées : la méthode reste distributionnelle, puisque ce sont les contextes qui vont déterminer le sens

    Les termes de l’herméneutique médiévale dans le Dictionnaire Universel dit de Trévoux 1721

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    International audienc

    Grammaire du français classique, Nathalie Fournier

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    Wionet Chantal. Grammaire du français classique, Nathalie Fournier. In: Langage et société, n°88, 1999. p. 111
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