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    Développement d'un modèle de simulation d'une épidémie foliaire tropicale à l'échelle de la plante: cas des cercosporioses du bananier

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    Les cercosporioses du bananier dues à Mycosphaerella fijiensis (agent de la maladie des raies noires (MRN) ou cercosporiose noire) et M. musicola (agent de la maladie de Sigatoka (MS) ou cercosporiose jaune) sont considérées comme les maladies foliaires les plus graves pour les productions bananières. Ces pathogènes sont présents dans la majorité des zones de cultures bananières intertropicales. Le contrôle de ces maladies indispensable pour l'exportation des fruits, consiste actuellement en des applications fréquentes de fongicides par voie aérienne, méthode néfaste pour l'environnement. Un modèle de simulation des cercosporioses a été conçu pour approfondir les connaissances du pathosystème et tester de nouvelles méthodes de lutte, en particulier l'utilisation de variétés résistantes. Un modèle mécaniste de simulation des cercosporioses en temps discret est en cours de développement. Il décrit, sans spatialisation et en conditions climatiques optimales, le développement de la maladie sur un bananier représentatif d'une parcelle pendant un cycle de culture. Ce modèle permettra d'évaluer l'efficacité de différentes composantes de résistance partielle dans le contrôle des cercosporioses et d'étudier la compétition entre les 2 espèces fongiques en cas d'invasion de la MRN (contexte parasitaire actuel en Martinique). Il se décompose en deux sous-modèles, le premier simulant la croissance du bananier, le second simulant la propagation de l'épidémie. Le sous modèle " croissance de la plante " est appréhendé de manière déterministe alors que le sous modèle " propagation de la maladie " est lui stochastique. Ce dernier décrit le fonctionnement du pathogène sur son hôte: contamination, reproduction asexuée (production de conidies), rencontre de lésions, reproduction sexuée (production d'ascospores), dispersion des spores. Les données disponibles pour calibrer le modèle ont été recueillies au Cameroun (MRN) et aux Antilles (MRN et MS) en conditions naturelles d'infestation et en conditions contrôlées (croissance des lésions, nombre de spores émises par lésion). L'estimation des paramètres de ce second sous-modèle a été réalisée dans un cadre Bayésien par le biais de techniques MCMC (Markov Chain of Monte Carlo). On obtient alors une distribution à posteriori de l'ensemble des paramètres du modèle ainsi qu'une distribution a postériori de la variance résiduelle. L'inférence des paramètres et les résultats des premières simulations seront présentés et discutés. (Résumé d'auteur

    Stéréotypes d’incompétence : les conséquences professionnelles d’une menace sociale

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    L’existence de stéréotypes qui promeuvent l’incompétence de certains groupes sociaux peut conduire leurs cibles à adopter des comportements qui confirment la mauvaise réputation de leur groupe. Deux dynamiques sont exposées pour expliquer les effets délétères de ces stéréotypes dans le parcours professionnel des individus cibles : l’une repose sur l’intériorisation des stéréotypes, l’autre sur l’effet de menace du stéréotype. Dans les deux cas, ces stéréotypes posent une menace sociale et participent à la perpétuation des inégalités professionnelles. Des pistes d’action pour aider ces populations à transformer la menace en défi sont proposées.The existence of incompetence stereotypes of certain social groups may lead their group members to adopt behaviors that confirm their group’s negative reputation. Two dynamics are exposed to explain the deleterious impact of these stereotypes in the group members’ professional development: one relates to stereotype internalization, the other to stereotype threat effect. In both cases, these stereotypes create a social threat and participate in perpetuating professional inequalities. Various actions are proposed to help to transform the threat into a challenge among these individuals

    The variety mixture strategy assessed in a G × G experiment with rice and the blast fungus Magnaporthe oryzae

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    Frequent and devastating epidemics of parasites are one of the major issues encountered by modern agriculture. To manage the impact of pathogens, resistant plant varieties have been selected. However, resistances are overcome by parasites requiring the use of pesticides and causing new economical and food safety issues. A promising strategy to maintain the epidemic at a low level and hamper pathogen's adaptation to varietal resistance is the use of mixtures of varieties such that the mix will form a heterogeneous environment for the parasite. A way to find the good combination of varieties that will actually constitute a heterogeneous environment for pathogens is to look for genotype × genotype (G × G) interactions between pathogens and plant varieties. A pattern in which pathogens have a high fitness on one variety and a poor fitness on other varieties guarantees the efficiency of the mixture strategy. In the present article, we inoculated 18 different genotypes of the fungus Magnaporthe oryzae on three rice plant varieties showing different levels of partial resistance in order to find a variety combination compatible with the requirements of the variety mixture strategy, i.e., showing appropriate G × G interactions. We estimated the success of each plant-fungus interaction by measuring fungal fitness and three fungal life history traits: infection success, within-host growth, sporulation capacity. Our results show the existence of G × G interactions between the two varieties Ariete and CO39 on all measured traits and fungal fitness. We also observed that these varieties have different resistance mechanisms; Ariete is good at controlling infection success of the parasite but is not able to control its growth when inside the leaf, while CO39 shows the opposite pattern. We also found that Maratelli's resistance has been eroded. Finally, correlation analyses demonstrated that not all infectious traits are positively correlated. (Résumé d'auteur

    Quand système menacé rime avec système renforcé : la justification du système, un défi ?

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    « J’ai peur pour mon pays, j’ai peur qu’il se fracasse contre le Front national. »Déclaration de Manuel Valls, Premier ministre, 8 mars 2015. Nous sommes tous les jours confrontés à bon nombre d’informations inquiétantes relatives à l’état de notre système social, politique ou économique : la crise économique (« Pourquoi la France ne survivra pas à la crise », NY Times, 2013), l’accroissement des inégalités (« La crise creuse les inégalités en France », Le Figaro, 2014), la crise écologique (..

    Les mécanismes de (re)production des performances des femmes en mathématiques (l'influence du stéréotype d'incompétence)

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    Les stéréotypes de genre qui attribuent des compétences intellectuelles différentes aux femmes et aux hommes sont rémanents et particulièrement utiles pour fonder les différences de statut social. En particulier, le stéréotype d'incompétence mathématique des femmes influence profondément leurs performances et leurs choix d'orientations scolaire et professionnelle. Cette influence s'exerce à la fois durablement, parce que la socialisation au sein d'une société androcentrée encourage les filles à intérioriser le fait qu'elles ne sont pas censées être compétentes dans les domaines scientifiques et techniques (Modèle de l'intériorisation du stéréotype ; Eccles, 1987) et, plus ponctuellement, dans l'instant de la situation de test qui rend saillante, explicitement ou implicitement, leur identité sociale stigmatisée (Théorie de la menace du stéréotype ; Steele, 1997). Nous proposons dans cette thèse d'envisager l'influence conjointe de l'intériorisation du stéréotype et de la menace du stéréotype sur la performance. Les deux premières études montrent que les femmes, qu'elles suivent des études contre-stéréotypique (Etude 1) ou stéréotypique (Etude 2 ), sont susceptibles d'intérioriser le stéréotype et que cette intériorisation influence leur performance en maths (Etude 2). L'étude 3 met en évidence que le faible concept de soi de capacité des femmes en maths (signe d'une certaine intériorisation du stéréotype) est néanmoins plus ou moins malléable. Les études suivantes permettent d'établir expérimentalement que l'intériorisation du stéréotype influence la performance (Etudes 4a et 6) et qu'une situation de test menaçante altère la performance des femmes qu'elles aient intériorisé le stéréotype (Etudes 5a et 6) ou non (Etude 4a). Enfin, les dernières études apportent des éléments empiriques à l'hypothèse que des pensées liées à l'auto-évaluation et au stéréotype provoquent des interférences en mémoire de travail qui sont responsables des baisses de performance observéesCLERMONT FD-BCIU Lettr./Sci.Hum. (631132101) / SudocSudocFranceF
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