8 research outputs found
Apport de l'imagerie du tenseur de diffusion dans l'atrophie multisystématisée
A definite diagnosis of Parkinson’s disease (PD) and multiple system atrophy (MSA) can only be confirmed neuropathologically. The clinical differentiation of the parkinsonian variant of multiple system atrophy (MSA-P) from PD is challenging, especially during the early stages of the disease. Early differentiation of these diseases is particularly important because the disorders differ in terms of progression, prognosis, and treatment responses. The aim of the first part of the study was to evaluate in vivo changes in the brain’s macro- and microstructure in MSA-P and in PD and to characterize the cerebral anatomical differences between the two conditions. We used a combination of voxel-based morphometry (VBM) and whole-brain, voxel-based diffusion tensor imaging analysis (VB-DTI). In MSA-P patients, VBM analysis revealed a lower density of grey matter (GM) in a motor related circuit (especially in the left primary motor cortex, PMC), relative to PD patients, and in the left supplementary motor area (SMA), relative to controls). Diffusion tensor imaging analysis revealed lower fractional anisotropy (FA) values in the left PMC and the right cerebellum in MSA-P patients, compared with controls. Using a volumetric diffusion technique, our study revealed selective tissue degeneration in motor circuits, regardless of the volume loss detected in VBM and in agreement with pathology reports and clinical motor characteristics. Our findings suggest that MSA-P is characterized by both macro- and microstructural changes in the sensorimotor circuit. The aim of the second part of the study was to evaluate brain connectivity especially cortico putaminal connectivity using probabilistic tractography. We assessed volumetric and microstructural changes that occur within each of these subregions and try to establish the potential value of these changes in differential diagnosis.DTI and T1-weighted images were obtained using 1.5 T MRI. Putamen was manually segmented. The cortex was segmented using Freesurfer software and cortical regions were classified in three functional systems: motor, associative and limbic. Then, we calculated the connection probability between putamen and ipsilateral cortical target. Volumes and DTI parameters (fractional anisotropy FA, mean diffusivity MD) of the resulting DTI-based parcellations of the putamen were compared between groups. Comparisons between groups were carried out using bivariate non parametrics tests. Putamen microstructural changes were present in the two variants of MSA according to anatomopathological knowledge. Loss of motor connectivity in MSA-P patients can be explained partially by important volume loss of putamen. Statistical multivariate model combining few clinical criteria and data obtained by MRI-based parcellation allows discriminating MSA-P from MSA-C from PD patients and controls in more than 75% of cases.The third part’s aim was to study the cognitive profile of MSA patients compared to PD patients and to evaluate the cognitive clinical correlations with VBM and VB-DTI brain MRI data. The contribution of standard neuropsychological examination to the differential diagnosis of both syndromes remains still limited. Our study revealed the main involvement of motor cortex in cognitive functions. From our knowledge, there is no study of cognitive correlations and DTI parameters in PD or in MSA.La maladie de Parkinson et l’atrophie multisystématisée ont ceci de particulier que le diagnostic de certitude ne peut être obtenu du vivant du patient. L’un des enjeux actuels est d’approcher au plus prêt le diagnostic clinique réel du patient, pré requis indispensable à l’étude de l’histoire naturelle de la maladie, à une analyse fiable des données épidémiologiques de la maladie, à la bonne pratique des études de recherche pharmaceutique, à l’évaluation clinique des thérapeutiques innovantes. S’il est relativement aisé de poser le diagnostic de maladie de Parkinson à un stade avancé, il est en revanche beaucoup plus délicat de l’établir au stade initial de l’affection. C’est avec l’AMS que le diagnostic différentiel initial est le plus difficile. Actuellement les séquences morphologiques d’IRM représentent une aide incontestable, mais les anomalies observées sont souvent inconstantes et apparaissent à un stade tardif. La première partie du travail visait à étudier de manière simultanée et complémentaire la macro et la microstructure cérébrale dans les deux pathologies en utilisant de manière combinée les techniques de morphométrie voxel à voxel (VBM) et d’imagerie du tenseur de diffusion appliqué à l’ensemble du cerveau (VB-DTI). Cette étude confirme les données classiques d’atrophie putaminale dans l’AMS-P et d’augmentation de la diffusivité putaminale ; nous avons de surcroît mis en évidence une diminution de densité de substance grise dans le circuit moteur (cortex moteur primaire CMP gauche versus MP et aire motrice supplémentaire versus témoins) et une diminution de la fraction d’anisotropie dans le CMP gauche versus témoins. Il existait donc des anomalies macro et microstructurelles dans le circuit moteur des patients AMS-P en révélant la destruction tissulaire dans le circuit moteur - indépendamment de la perte de volume détecté par VBM et en accord avec les données anatomopathologiques et les caractéristiques cliniques motrices.La deuxième partie du travail consistait à étudier la connectivité cérébrale et les modifications des connexions cortico-putaminales à l’aide de la tractographie probabiliste. Nous avons étudié les modifications volumiques et les modifications microstructurales putaminales et tenté de dégager des profils utiles au diagnostic différentiel. Des séquences T1 haute résolution volumique et en tenseur de diffusion ont été acquises. Le putamen était segmenté de manière manuelle, le cortex de manière automatique à l’aide du logiciel free surfer. Nous avons calculé la probabilité de connectivité entre le putamen et les régions corticales ipsilatérales motrice, associative et limbique. Les volumes putaminaux, surfaces corticales, paramètres de diffusion (diffusivité moyenne et fraction d’anisotropie) ont été étudiés et comparés entre les groupes. Nous avons mis en évidence pour la première fois une altération des projections putamino-corticales motrices dans l’AMS-P en bonne concordance avec l’atteinte du putamen moteur dorsolatéral et l’atteinte corticale motrice et prémotrice dans la maladie. L’analyse multivariée permettait de discriminer AMS-P d’AMS-C (forme cérébelleuse de l’AMS), de MP et de témoins avec une sensibilité de plus de 75%. La troisième et dernière partie consistait à étudier les profils cognitifs dans les deux pathologies et les corrélations anatomo-cognitives à l’aide de la VBM et de la VB-DTI. La pertinence de l’évaluation cognitive classiquement effectuée dans le diagnostic différentiel maladie de Parkinson et atrophie multisystématisée est quasi nulle. De plus, les principales corrélations imagerie-cognition sont en bonne concordance avec les données de la littérature. L’implication du système moteur dans l’AMS sur le versant moteur semble se confirmer sur le plan cognitif. A notre connaissance aucune étude de corrélation imagerie-cognition en imagerie de diffusion dans la maladie de Parkinson ou l’atrophie multisystématisée n’a été publiée
Diffusion tensor imaging in multiple system atrophy
La maladie de Parkinson et l’atrophie multisystématisée ont ceci de particulier que le diagnostic de certitude ne peut être obtenu du vivant du patient. L’un des enjeux actuels est d’approcher au plus prêt le diagnostic clinique réel du patient, pré requis indispensable à l’étude de l’histoire naturelle de la maladie, à une analyse fiable des données épidémiologiques de la maladie, à la bonne pratique des études de recherche pharmaceutique, à l’évaluation clinique des thérapeutiques innovantes. S’il est relativement aisé de poser le diagnostic de maladie de Parkinson à un stade avancé, il est en revanche beaucoup plus délicat de l’établir au stade initial de l’affection. C’est avec l’AMS que le diagnostic différentiel initial est le plus difficile. Actuellement les séquences morphologiques d’IRM représentent une aide incontestable, mais les anomalies observées sont souvent inconstantes et apparaissent à un stade tardif. La première partie du travail visait à étudier de manière simultanée et complémentaire la macro et la microstructure cérébrale dans les deux pathologies en utilisant de manière combinée les techniques de morphométrie voxel à voxel (VBM) et d’imagerie du tenseur de diffusion appliqué à l’ensemble du cerveau (VB-DTI). Cette étude confirme les données classiques d’atrophie putaminale dans l’AMS-P et d’augmentation de la diffusivité putaminale ; nous avons de surcroît mis en évidence une diminution de densité de substance grise dans le circuit moteur (cortex moteur primaire CMP gauche versus MP et aire motrice supplémentaire versus témoins) et une diminution de la fraction d’anisotropie dans le CMP gauche versus témoins. Il existait donc des anomalies macro et microstructurelles dans le circuit moteur des patients AMS-P en révélant la destruction tissulaire dans le circuit moteur - indépendamment de la perte de volume détecté par VBM et en accord avec les données anatomopathologiques et les caractéristiques cliniques motrices.La deuxième partie du travail consistait à étudier la connectivité cérébrale et les modifications des connexions cortico-putaminales à l’aide de la tractographie probabiliste. Nous avons étudié les modifications volumiques et les modifications microstructurales putaminales et tenté de dégager des profils utiles au diagnostic différentiel. Des séquences T1 haute résolution volumique et en tenseur de diffusion ont été acquises. Le putamen était segmenté de manière manuelle, le cortex de manière automatique à l’aide du logiciel free surfer. Nous avons calculé la probabilité de connectivité entre le putamen et les régions corticales ipsilatérales motrice, associative et limbique. Les volumes putaminaux, surfaces corticales, paramètres de diffusion (diffusivité moyenne et fraction d’anisotropie) ont été étudiés et comparés entre les groupes. Nous avons mis en évidence pour la première fois une altération des projections putamino-corticales motrices dans l’AMS-P en bonne concordance avec l’atteinte du putamen moteur dorsolatéral et l’atteinte corticale motrice et prémotrice dans la maladie. L’analyse multivariée permettait de discriminer AMS-P d’AMS-C (forme cérébelleuse de l’AMS), de MP et de témoins avec une sensibilité de plus de 75%. La troisième et dernière partie consistait à étudier les profils cognitifs dans les deux pathologies et les corrélations anatomo-cognitives à l’aide de la VBM et de la VB-DTI. La pertinence de l’évaluation cognitive classiquement effectuée dans le diagnostic différentiel maladie de Parkinson et atrophie multisystématisée est quasi nulle. De plus, les principales corrélations imagerie-cognition sont en bonne concordance avec les données de la littérature. L’implication du système moteur dans l’AMS sur le versant moteur semble se confirmer sur le plan cognitif. A notre connaissance aucune étude de corrélation imagerie-cognition en imagerie de diffusion dans la maladie de Parkinson ou l’atrophie multisystématisée n’a été publiée.A definite diagnosis of Parkinson’s disease (PD) and multiple system atrophy (MSA) can only be confirmed neuropathologically. The clinical differentiation of the parkinsonian variant of multiple system atrophy (MSA-P) from PD is challenging, especially during the early stages of the disease. Early differentiation of these diseases is particularly important because the disorders differ in terms of progression, prognosis, and treatment responses. The aim of the first part of the study was to evaluate in vivo changes in the brain’s macro- and microstructure in MSA-P and in PD and to characterize the cerebral anatomical differences between the two conditions. We used a combination of voxel-based morphometry (VBM) and whole-brain, voxel-based diffusion tensor imaging analysis (VB-DTI). In MSA-P patients, VBM analysis revealed a lower density of grey matter (GM) in a motor related circuit (especially in the left primary motor cortex, PMC), relative to PD patients, and in the left supplementary motor area (SMA), relative to controls). Diffusion tensor imaging analysis revealed lower fractional anisotropy (FA) values in the left PMC and the right cerebellum in MSA-P patients, compared with controls. Using a volumetric diffusion technique, our study revealed selective tissue degeneration in motor circuits, regardless of the volume loss detected in VBM and in agreement with pathology reports and clinical motor characteristics. Our findings suggest that MSA-P is characterized by both macro- and microstructural changes in the sensorimotor circuit. The aim of the second part of the study was to evaluate brain connectivity especially cortico putaminal connectivity using probabilistic tractography. We assessed volumetric and microstructural changes that occur within each of these subregions and try to establish the potential value of these changes in differential diagnosis.DTI and T1-weighted images were obtained using 1.5 T MRI. Putamen was manually segmented. The cortex was segmented using Freesurfer software and cortical regions were classified in three functional systems: motor, associative and limbic. Then, we calculated the connection probability between putamen and ipsilateral cortical target. Volumes and DTI parameters (fractional anisotropy FA, mean diffusivity MD) of the resulting DTI-based parcellations of the putamen were compared between groups. Comparisons between groups were carried out using bivariate non parametrics tests. Putamen microstructural changes were present in the two variants of MSA according to anatomopathological knowledge. Loss of motor connectivity in MSA-P patients can be explained partially by important volume loss of putamen. Statistical multivariate model combining few clinical criteria and data obtained by MRI-based parcellation allows discriminating MSA-P from MSA-C from PD patients and controls in more than 75% of cases.The third part’s aim was to study the cognitive profile of MSA patients compared to PD patients and to evaluate the cognitive clinical correlations with VBM and VB-DTI brain MRI data. The contribution of standard neuropsychological examination to the differential diagnosis of both syndromes remains still limited. Our study revealed the main involvement of motor cortex in cognitive functions. From our knowledge, there is no study of cognitive correlations and DTI parameters in PD or in MSA
Etude d'efficacité et de tolérance de la simulation électrique des noyaux subthalamiques dans la maladie de Parkinson (à partir d'une cohorte de 100 patients au centre de Lille)
LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Apport de l'imagerie du tenseur de diffusion dans l'atrophie multisystématisée
La maladie de Parkinson et l atrophie multisystématisée ont ceci de particulier que le diagnostic de certitude ne peut être obtenu du vivant du patient. L un des enjeux actuels est d approcher au plus prêt le diagnostic clinique réel du patient, pré requis indispensable à l étude de l histoire naturelle de la maladie, à une analyse fiable des données épidémiologiques de la maladie, à la bonne pratique des études de recherche pharmaceutique, à l évaluation clinique des thérapeutiques innovantes. S il est relativement aisé de poser le diagnostic de maladie de Parkinson à un stade avancé, il est en revanche beaucoup plus délicat de l établir au stade initial de l affection. C est avec l AMS que le diagnostic différentiel initial est le plus difficile. Actuellement les séquences morphologiques d IRM représentent une aide incontestable, mais les anomalies observées sont souvent inconstantes et apparaissent à un stade tardif. La première partie du travail visait à étudier de manière simultanée et complémentaire la macro et la microstructure cérébrale dans les deux pathologies en utilisant de manière combinée les techniques de morphométrie voxel à voxel (VBM) et d imagerie du tenseur de diffusion appliqué à l ensemble du cerveau (VB-DTI). Cette étude confirme les données classiques d atrophie putaminale dans l AMS-P et d augmentation de la diffusivité putaminale ; nous avons de surcroît mis en évidence une diminution de densité de substance grise dans le circuit moteur (cortex moteur primaire CMP gauche versus MP et aire motrice supplémentaire versus témoins) et une diminution de la fraction d anisotropie dans le CMP gauche versus témoins. Il existait donc des anomalies macro et microstructurelles dans le circuit moteur des patients AMS-P en révélant la destruction tissulaire dans le circuit moteur - indépendamment de la perte de volume détecté par VBM et en accord avec les données anatomopathologiques et les caractéristiques cliniques motrices.La deuxième partie du travail consistait à étudier la connectivité cérébrale et les modifications des connexions cortico-putaminales à l aide de la tractographie probabiliste. Nous avons étudié les modifications volumiques et les modifications microstructurales putaminales et tenté de dégager des profils utiles au diagnostic différentiel. Des séquences T1 haute résolution volumique et en tenseur de diffusion ont été acquises. Le putamen était segmenté de manière manuelle, le cortex de manière automatique à l aide du logiciel free surfer. Nous avons calculé la probabilité de connectivité entre le putamen et les régions corticales ipsilatérales motrice, associative et limbique. Les volumes putaminaux, surfaces corticales, paramètres de diffusion (diffusivité moyenne et fraction d anisotropie) ont été étudiés et comparés entre les groupes. Nous avons mis en évidence pour la première fois une altération des projections putamino-corticales motrices dans l AMS-P en bonne concordance avec l atteinte du putamen moteur dorsolatéral et l atteinte corticale motrice et prémotrice dans la maladie. L analyse multivariée permettait de discriminer AMS-P d AMS-C (forme cérébelleuse de l AMS), de MP et de témoins avec une sensibilité de plus de 75%. La troisième et dernière partie consistait à étudier les profils cognitifs dans les deux pathologies et les corrélations anatomo-cognitives à l aide de la VBM et de la VB-DTI. La pertinence de l évaluation cognitive classiquement effectuée dans le diagnostic différentiel maladie de Parkinson et atrophie multisystématisée est quasi nulle. De plus, les principales corrélations imagerie-cognition sont en bonne concordance avec les données de la littérature. L implication du système moteur dans l AMS sur le versant moteur semble se confirmer sur le plan cognitif. A notre connaissance aucune étude de corrélation imagerie-cognition en imagerie de diffusion dans la maladie de Parkinson ou l atrophie multisystématisée n a été publiée.A definite diagnosis of Parkinson s disease (PD) and multiple system atrophy (MSA) can only be confirmed neuropathologically. The clinical differentiation of the parkinsonian variant of multiple system atrophy (MSA-P) from PD is challenging, especially during the early stages of the disease. Early differentiation of these diseases is particularly important because the disorders differ in terms of progression, prognosis, and treatment responses. The aim of the first part of the study was to evaluate in vivo changes in the brain s macro- and microstructure in MSA-P and in PD and to characterize the cerebral anatomical differences between the two conditions. We used a combination of voxel-based morphometry (VBM) and whole-brain, voxel-based diffusion tensor imaging analysis (VB-DTI). In MSA-P patients, VBM analysis revealed a lower density of grey matter (GM) in a motor related circuit (especially in the left primary motor cortex, PMC), relative to PD patients, and in the left supplementary motor area (SMA), relative to controls). Diffusion tensor imaging analysis revealed lower fractional anisotropy (FA) values in the left PMC and the right cerebellum in MSA-P patients, compared with controls. Using a volumetric diffusion technique, our study revealed selective tissue degeneration in motor circuits, regardless of the volume loss detected in VBM and in agreement with pathology reports and clinical motor characteristics. Our findings suggest that MSA-P is characterized by both macro- and microstructural changes in the sensorimotor circuit. The aim of the second part of the study was to evaluate brain connectivity especially cortico putaminal connectivity using probabilistic tractography. We assessed volumetric and microstructural changes that occur within each of these subregions and try to establish the potential value of these changes in differential diagnosis.DTI and T1-weighted images were obtained using 1.5 T MRI. Putamen was manually segmented. The cortex was segmented using Freesurfer software and cortical regions were classified in three functional systems: motor, associative and limbic. Then, we calculated the connection probability between putamen and ipsilateral cortical target. Volumes and DTI parameters (fractional anisotropy FA, mean diffusivity MD) of the resulting DTI-based parcellations of the putamen were compared between groups. Comparisons between groups were carried out using bivariate non parametrics tests. Putamen microstructural changes were present in the two variants of MSA according to anatomopathological knowledge. Loss of motor connectivity in MSA-P patients can be explained partially by important volume loss of putamen. Statistical multivariate model combining few clinical criteria and data obtained by MRI-based parcellation allows discriminating MSA-P from MSA-C from PD patients and controls in more than 75% of cases.The third part s aim was to study the cognitive profile of MSA patients compared to PD patients and to evaluate the cognitive clinical correlations with VBM and VB-DTI brain MRI data. The contribution of standard neuropsychological examination to the differential diagnosis of both syndromes remains still limited. Our study revealed the main involvement of motor cortex in cognitive functions. From our knowledge, there is no study of cognitive correlations and DTI parameters in PD or in MSA.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF
Exhaustive, one-year follow-up of subthalamic nucleus deep brain stimulation in a large, single-center cohort of parkinsonian patients.
International audienceOBJECTIVE: To prospectively assess the impact of subthalamic nucleus (STN) deep brain stimulation (DBS) at 12 months after surgery in a series of 100 consecutive patients treated in a single center. The primary objective was to describe the clinical outcome in terms of efficacy and tolerance in STN-DBS patients. A secondary objective was to discuss presurgery clinical characteristics a posteriori as a function of outcome. METHODS: One hundred and three consecutive patients with severe Parkinson's disease received bilateral STN-DBS in our clinic between May 1998 and March 2003. Clinical assessment was performed before and 12 months after surgery and was based on the Unified Parkinson's Disease Rating Scale, Parts II, III, and IV A; the Schwab and England Scale; and cognitive evaluation. Patient-rated overall improvement was also evaluated. RESULTS: Twelve months after surgery, the Unified Parkinson's Disease Rating Scale Part III score decreased by 43%, the Unified Parkinson's Disease Rating Scale Part II score (activities of daily living) fell by 34%, and the severity of dyskinesia-related disability decreased by 61%. The main surgical complications after STN-DBS were as follows: infection (n = 7), intracerebral hematoma (n = 5), electrode fracture (n = 4), and incorrect lead placement (n = 8). We observed cognitive decline and depression in 7.7 and 18% of the patients, respectively. The mean patient-rated overall improvement score was 70.7%. CONCLUSION: The efficacy and safety of STN-DBS in our center's large cohort of Parkinsonian patients are generally similar to the results obtained by other groups, albeit at the lower limit of the range of reported values. In contrast to efficacy, the occurrence of adverse events cannot be predicted. Younger patients with Parkinson's disease (i.e., those younger than 60 yr) often show an excellent response to levodopa. However, in view of our data on overall patient satisfaction and the occurrence of adverse events, we suggest that older patients (but not those older than 70 yr) and less dopa-sensitive patients (but not those with a response <50%) should still be offered the option of STN-DBS
Personality dimensions are associated with quality of life in fluctuating Parkinson's disease patients (PSYCHO-STIM)
International audienceBackground:Parkinson’s disease (PD) negatively affects patients’ Quality of Life (QoL) which depends on both objective criteria such as physical health and subjective ones such as worries and norms according to personal believes. Therefore, QoL could be also associated to personality dimensions in chronic neurological diseases such as PD. Objective:Our objective was thus to study the potential association between personality dimensions and QoL in PD patients with motor fluctuations before Deep Brain Stimulation of the Sub-Thalamic Nucleus (DBS-STN). Methods:Data were obtained from the French multicentric cohort study Predi-Stim. All PD patients awaiting DBS-STN and responding to the inclusion criteria at the time of the study were included. All participants answered the “Temperament and Character Inventory” (TCI) and the PDQ-39 before surgery. Analyses were made using adjusted univariate generalized linear regression models to evaluate a potential association between TCI dimensions and PDQ-39 scores. Results:Three hundred thirty-three consecutive patients were included. The temperament Harm Avoidance was negatively associated with QoL (p = 1e-4, R2= 0.33), whereas the character Self-Directedness was positively associated with mental component of QoL (p = 2e-4, R2= 0.33) in PD patients with motor fluctuations awaiting DBS-STN. Conclusions:PD patients with motor fluctuations, with lower Harm Avoidance and higher Self-Directedness scores have the best QoL mainly at an emotional and social level. Therapeutic education of these PD patients focusing on their personal resources may thus be important to improve their well-being
Impact of Subthalamic Deep Brain Stimulation on Impulse Control Disorders in Parkinson's Disease: A Prospective Study
International audienceBackground Impact of subthalamic deep brain stimulation (DBS) on impulse control disorders (ICD) in Parkinson's disease (PD) remains controversial. Objectives The objectives of this study were to analyze the natural history of ICD between baseline and 1 year after subthalamic DBS in patients with PD and to identify predictive factors, taking into account the positions of the active contact and stimulation parameters. Methods We analyzed postoperative modifications of ICD based on the multicentric, prospective Predictive Factors and Subthalamic Stimulation in Parkinson's Disease cohort. ICD status and Ardouin Scale of Behaviour in PD were assessed at baseline and 1 year following subthalamic DBS. Location of active contacts within the 3 subthalamic nucleus functional territories was investigated. Results A total of 217 were patients included. Of the patients, 10.6% had ICD at baseline of which 95.6% improved at 1 year following subthalamic DBS; 3.6% of the patients experienced de novo ICD at 1 year following subthalamic DBS. Dopamine agonist dose reduction (from 309.8 to 109.3 mg) was the main driver of ICD regression (P= 0.05). Higher preoperative dyskinesias were associated with poorer ICD evolution (P= 0.04). Whereas baseline apathy was a risk factor of de novo ICD (P= 0.02), ICD improvement correlated with postoperative apathy (P= 0.004). Stimulation power and position of active contacts-mainly located within the sensorimotor part of the subthalamic nucleus-did not influence ICD. Conclusions This 1-year, postoperative follow-up study showed ICD regression and dopaminergic drug reduction with optimal position of the active contacts within the subthalamic nucleus. Whereas patients with PD with preoperative ICD were prone to postoperative apathy, we also showed that those with preoperative apathy had a higher risk to experience postoperative de novo ICD, further highlighting the meaningful influence of postoperative management of dopaminergic medication on outcome and the continuum between apathy and ICD. (c) 2020 International Parkinson and Movement Disorder Societ
Parkinson's disease polygenic risk score is not associated with impulse control disorders: A longitudinal study
International audienceObjective: To examine the relationship between a Parkinson's disease (PD) polygenic risk score (PRS) and impulse control disorders (ICDs) in PD. Background: Genome wide association studies (GWAS) have brought forth a PRS associated with increased risk of PD and younger disease onset. ICDs are frequent adverse effects of dopaminergic drugs and are also more frequent in patients with younger disease onset. It is unknown whether ICDs and PD share genetic susceptibility. Methods: We used data from a multicenter longitudinal cohort of PD patients with annual visits up to 6 years (DIG-PD). At each visit ICDs, defined as compulsive gambling, buying, eating, or sexual behavior were evaluated by movement disorders specialists. We genotyped DNAs using the Megachip assay (Illumina) and calculated a weighted PRS based on 90 SNPs associated with PD. We estimated the association between PRS and prevalence of ICDs at each visit using Poisson generalized estimating equations, adjusted for dopaminergic treatment and other known risk factors for ICDs. Results: Of 403 patients, 185 developed ICDs. Patients with younger age at onset had a higher prevalence of ICDs (p < 0.001) as well as higher PRS values (p = 0.06). At baseline, there was no association between the PRS and ICDs (overall, p = 0.84). The prevalence of ICDs increased over time similarly across the quartiles of the PRS (overall, p = 0.88; DA users, p = 0.99). Conclusion: Despite younger disease onset being associated with both higher PRS and ICD prevalence, our findings are not in favor of common susceptibility genes for PD and ICDs