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Mesurer l’épaisseur des résidus à la surface d’un sol pour estimer leur biomasse
Today, crop residues are no longer considered as waste: their contributions to the agronomic and environmental balance of cropping systems are recognized In this context, knowing their quantity on the soil surface after harvest, becomes an important stake of the management of organic matter in the crop rotation. Generally, the quantitative estimation is carried out by taking samples, in order to determine the dry mass (DM) in the laboratory. The aim of this work is to propose a rapid method of quantification of soil residues, the assumption of which is based on a method for estimating standing grass biomass. This work has been carried out on farms practising conservation agriculture in a crop farming region. The residues were ground during the harvest or a subsequent specific operation. Biomass data were collected using 0.5 x 0.5 m frames, while thickness measurements were collected using an asperimeter. This work compares two methods of thickness measurement: either by random repetitions of positioning of the asperimeter along a transect perpendicular to the direction of progression of the harvester, or by side-by-side repetitions. A test of the number of thickness measurements was carried out to know the maximum spacing to keep making an accurate estimate. The results show that it is preferable to perform residue thickness measurements over the entire harvester transect to accurately estimate this information, and that 100 thickness measurements must be maintained to keep an estimate close to the reference thickness measurement; the spacing between two measurements must not exceed 6 cm. Moreover, this work shows that it possible to approximate the biomass left on the soil with a good quality of estimation by retaining that one millimeter of residue thickness represents 50 g DM.m(-2).Aujourd’hui, les résidus de culture ne sont plus considérés comme des déchets : leurcontribution aux équilibres agronomiques et environnementaux des systèmes de culture est reconnue.Dans ce contexte, connaître leur quantité à la surface d’un sol, après une récolte, devient un enjeuimportant de la gestion des matières organiques dans la rotation des cultures. Généralement,l’estimation quantitative se réalise par prélèvement d’échantillons, afind’en déterminer la masse sèche(MS) au laboratoire. L’objectif de ce travail est de proposer une méthode rapide de quantification desrésidus au sol, dont l’hypothèse est basée sur une méthode d’estimation de biomasse prairiale sur pied.Ce travail a été réalisé sur des exploitations pratiquant l’agriculture de conservation en région degrandes cultures. Les résidus ont été broyés lors de la récolte ou lors d’une opération spécifiquesuivante. Les données de biomasse ont été collectées à l’aide de cadres de 0,5 0,5 m, tandis que lesmesures d’épaisseur ont été effectuées à l’aide d’un aspérimètre. Ce travail compare deux méthodes demesure d’épaisseur : soit par répétitions aléatoires de positionnement de l’aspérimètrelelongd’untransect perpendiculaire au sens de progression de la moissonneuse, soit par répétitions côte à côte. Untest du nombre de mesures d’épaisseur a été réalisé pour connaître l’espacement maximal à conserverpour réaliser une estimation précise. Les résultats montrent qu’il est préférable de réaliser les mesuresd’épaisseur des résidus sur l’intégralité d’un transect de moissonneuse pour estimer avec précision cetteinformation, et qu’il faut maintenir 100 mesures d’épaisseur pour conserver une estimation proche de lamesure d’épaisseur de référence, l’espacement entre deux mesures ne devant pas excéder 6 cm. Parailleurs, ce travail montre qu’il est possible d’obtenir une approximation de la biomasse présente auchamp avec une bonne qualité d’estimation, en retenant qu’un millimètre d’épaisseur de résidureprésente 50 g MS.m 2
Gestion de l'azote après une luzerne: Une restitution significative pendant au moins quatre ans
Gestion de l'azote après une luzerne. Une restitution significative pendant au moins quatre an
Estimation de la quantité d'eau apportée par une rosée à l'aide de capteurs diélectriques de durée d'humectation
Nous avons utilisé des capteurs diélectriques (ou capacitifs) afin de pouvoir suivre en continu la présence ou l’absence de rosées à la surface de pailles de chanvre au champ, cette information étant importante pour améliorer nos connaissances sur le processus de rouissage. Après une saison d’utilisation, nous avons cherché à quantifier l’eau présente lors d’une rosée par étalonnage des capteurs en conditions contrôlées au laboratoire. Deux méthodes ont été testées : une méthode massique (méthode 1), par pulvérisation d’eau à la surface du capteur, suivi de la dynamique d’évaporation par pesée continue sur une balance de précision ; une méthode volumique (méthode 2), par application d’une quantité d’eau précise déposée à l’aide d’une micropipette et mesure du signal diélectrique. Nous préconisons de retenir la méthode massique car elle se révèle plus juste que la méthode volumique. Ce matériel répond bien à l’objectif affiché par le constructeur : détecter la présence d’une rosée. Notre travail permet d’affiner cette donnée en quantifiant l’eau présente (masse d’eau sur le capteur(g) = 0,0013 x signal(mV) – 0,4190 ; R2 = 0,9728, RMSE = 0,0261)
Détermination du pas de temps de mesure du rayonnement global, sans effet sur la mesure journalière vis-à -vis du rayonnement global de référence
L’autonomie d’alimentation électrique des stations météo mobiles est un problème récurrent. L’une des manières d’assurer la plus longue autonomie possible est d’espacer l’intervalle des mesures élémentaires pour un capteur donné. La question est alors de savoir quel intervalle de mesure conservera une qualité de mesure proche des mesures de capteurs de référence. La mesure du rayonnement global est précisément l’une des mesures pour laquelle cet intervalle doit être déterminé avec rigueur
Résidus de récolte en système de travail du sol réduit: La température de l'air déterminante dans la cinétique de décomposition
Résidus de récolte en système de travail du sol réduit. La température de l'air déterminante dans la cinétique de décompositio
Détermination du pas de temps de mesure du rayonnement global, sans effet sur la mesure journalière vis-à -vis du rayonnement global de référence
L’autonomie d’alimentation électrique des stations météo mobiles est un problème récurrent. L’une des manières d’assurer la plus longue autonomie possible est d’espacer l’intervalle des mesures élémentaires pour un capteur donné. La question est alors de savoir quel intervalle de mesure conservera une qualité de mesure proche des mesures de capteurs de référence. La mesure du rayonnement global est précisément l’une des mesures pour laquelle cet intervalle doit être déterminé avec rigueur
Relation entre taux de couverture du sol et biomasse de résidus de cultures : une simplification prédictive est envisageable
En système d’agriculture de conservation, les résidus de cultures ne sont plus brassés dans un volume de sol labouré mais maintenus à la surface des sols ou partiellement enfouis. Leur présence contribue à la durabilité de ces systèmes par le maintien des équilibres agronomiques et environnementaux qu’ils induisent. Dans ce contexte, la connaissance de l’évolution de leur quantité à la surface d’un sol, de la récolte au semis de la culture suivante, devient un enjeu important de gestion des sols. Plusieurs auteurs ont établi une relation entre le taux de couverture du sol (TC) et la biomasse, propre à chaque espèce végétale, à partir d’un formalisme développé par Grégory (1982). Les objectifs de ce travail sont de tester sa validité dans le contexte pédoclimatique de la région Grand-Est (France), après récolte et au cours du processus de décomposition des résidus. Ce travail a été réalisé sur des exploitations pratiquant l’agriculture de conservation depuis plusieurs années. Les résidus ont été broyés lors de la récolte ou d’une opération spécifique. Les données de biomasse ont été collectées à l’aide de cadres de 0,5 m × 0,5 m, tandis que la couverture du sol a été étudiée à l’aide de photographies numériques. Le taux de couverture du sol a été calculé à l’aide d’un logiciel d’analyse d’images. Ce travail compare également deux périodes de mesure : en sortie d’hiver, plusieurs mois après la récolte, et juste après la récolte estivale. Les résultats montrent une très bonne correspondance entre le TC et la biomasse mesurée au sol, toutes espèces et période de mesures confondues, moyennant l’ajout d’un paramètre au formalisme de Grégory (1982). L’intégration de la variabilité spatiale au sol permet de proposer l’emploi d’un ajustement linéaire unique qui simplifie la prédiction du TC du sol ou « la prédiction » de la quantité de biomasse