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    The clinical course of comorbid substance use disorder and attention deficit/hyperactivity disorder: protocol and clinical characteristics of the INCAS study

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    Abstract Background: Substance use disorders (SUD) often co-occur with attention deficit hyperactivity disorder (ADHD). Although the short-term effects of some specific interventions have been investigated in randomized clinical trials, little is known about the long-term clinical course of treatment-seeking SUD patients with comorbid ADHD. Aims: This paper presents the protocol and baseline clinical characteristics of the International Naturalistic Cohort Study of ADHD and SUD (INCAS) designed and conducted by the International Collaboration on ADHD and Substance Abuse (ICASA) foundation. The overall aim of INCAS is to investigate the treatment modalities provided to treatment-seeking SUD patients with comorbid ADHD, and to describe the clinical course and identify predictors for treatment outcomes. This ongoing study employs a multicentre observational prospective cohort design. Treatment-seeking adult SUD patients with comorbid ADHD are recruited, at 12 study sites in nine different countries. During the follow-up period of nine months, data is collected through patient files, interviews, and self-rating scales, targeting a broad range of cognitive and clinical symptom domains, at baseline, four weeks, three months and nine months. Results: A clinically representative sample of 578 patients (137 females, 441 males) was enrolled during the recruitment period (June 2017-May 2021). At baseline, the sample had a mean age (SD) of 36.7 years (11.0); 47.5% were inpatients and 52.5% outpatients; The most prevalent SUDs were with alcohol 54.2%, stimulants 43.6%, cannabis 33.1%, Abstract Background: Substance use disorders (SUD) often co-occur with attention deficit hyperactivity disorder (ADHD). Although the short-term effects of some specific interventions have been investigated in randomized clinical trials, little is known about the long-term clinical course of treatment-seeking SUD patients with comorbid ADHD. Aims: This paper presents the protocol and baseline clinical characteristics of the International Naturalistic Cohort Study of ADHD and SUD (INCAS) designed and conducted by the International Collaboration on ADHD and Substance Abuse (ICASA) foundation. The overall aim of INCAS is to investigate the treatment modalities provided to treatment-seeking SUD patients with comorbid ADHD, and to describe the clinical course and identify predictors for treatment outcomes. This ongoing study employs a multicentre observational prospective cohort design. Treatment-seeking adult SUD patients with comorbid ADHD are recruited, at 12 study sites in nine different countries. During the follow-up period of nine months, data is collected through patient files, interviews, and self-rating scales, targeting a broad range of cognitive and clinical symptom domains, at baseline, four weeks, three months and nine months. Results: A clinically representative sample of 578 patients (137 females, 441 males) was enrolled during the recruitment period (June 2017-May 2021). At baseline, the sample had a mean age (SD) of 36.7 years (11.0); 47.5% were inpatients and 52.5% outpatients; The most prevalent SUDs were with alcohol 54.2%, stimulants 43.6%, cannabis 33.1%, and opioids 14.5%. Patients reported previous treatments for SUD in 71.1% and for ADHD in 56.9%. Other comorbid mental disorders were present in 61.4% of the sample: major depression 31.5%, post-traumatic stress disorder 12.1%, borderline personality disorder 10.2%. Conclusions: The first baseline results of this international cohort study speak to its feasibility. Data show that many SUD patients with comorbid ADHD had never received treatment for their ADHD prior to enrolment in the study. Future reports on this study will identify the course and potential predictors for successful pharmaceutical and psychological treatment outcomes

    Réflexions sur les applications mobiles en addictologie

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    La pandémie de Covid-19 a été à l'origine d'une augmentation de la détresse psychique dans la population générale et a fortement modifié l'organisation des services de santé et l'accès aux soins. Si l'utilisation des outils numériques en santé était déjà en développement, cette période a mis en évidence leur intérêt et a favorisé leur utilisation. Cet article présente l'utilisation des applications mobiles dans le champ de l'addictologie, en matière d'intérêts cliniques et précliniques, de champ d'action et de preuves d'efficacité

    Journée de psychoéducation pour les personnes souffrant de TDAH et d’addiction: ADHDay

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    International audienceIntroductionLa prévalence du Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) chez l’adulte est estimée à 3% en population générale (Fayyad et al., 2017) et 20% chez les patients en soins pour un Trouble de l’Usage de Substances (TUS) (van Emmerik-van Oortmerssen et al., 2012). Cette comorbidité est associée à des profils cliniques plus sévères (Icick et al., 2020), et pourrait bénéficier de modules spécifiques de psychoéducation (PE), notamment en groupe, moyennant une bonne acceptabilité.Nous avons adapté aux personnes souffrant de TDAH avec TUS une journée de PE dite « Bipolar Day » en cours dans notre Département. Nous présentons ici le contenu de cette journée, le profil des participants, et les premiers résultats des questionnaires de connaissances sur les deux troubles. Notre hypothèse générale était une bonne acceptabilité du format court.MéthodesLa journée de PE « ADHDay » est composée de huit moments d’échanges et de psychoéducation durant 20 à 45 minutes ; concernant toutes les substances addictives et les modalités thérapeutiques (TDAH et TUS, cinq pauses). Trois à cinq médecins/psychomotricienne/(neuro)psychologues sont présents en fonction du module. La plupart des participants avaient bénéficié d’une évaluation pluridisciplinaire de leur TDAH dans notre hôpital de jour (Therribout et al., 2022). Un proche de leur choix pouvait participer. Nous décrivons ici les caractéristiques des 20 premiers participants (dont sept proches) inclus en deux journées (10 mai et 21 juin 2023) sur les variables sociodémographiques et cliniques, y compris pour 11 sujets ayant rempli les questionnaires de connaissances sur TDAH et sur TUS en début et fin de journée. Nous avons comparé certaines caractéristiques par des tests bilatéraux non paramétriques (risque α =5%).RésultatsLes participants étaient âgés en moyenne de 39 +/- 10 ans, comprenant huit femmes (40%). Ils rapportaient un niveau initial de connaissances significativement plus élevé concernant le TUS comparé au TDAH (médiane =48 vs. 35, maximum =87 vs. 75, respectivement ; p =0,0071), qui avait augmenté pour respectivement 72% et 91% des participants entre le début et la fin de la journée (p =0.273). Aucun participant n’a dû stopper la journée.DiscussionLa PE en une journée du TDAH comorbide d’un TUS est faisable et a semblé acceptable. Nos résultats préliminaires suggèrent une amélioration des connaissances sur les deux troubles au cours de la journée. Ces données permettront à d’autres groupes d’utiliser ce format court de PE et préparent des études comparatives pour évaluer leurs bénéfices

    Présence de symptômes du Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité et de traumatismes infantiles rapportés chez des patients adultes souffrant de Trouble de l’Usage de Substance

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    International audienceContexte : L'exposition aux événements traumatiques infantiles et le trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) sont des comorbidités fréquentes dans les prises en charge de patients souffrant d’un Trouble de l’Usage de Substance (TUS). La littérature scientifique relève une prévalence plus élevée d’événements traumatiques infantiles chez les patients souffrants d’un TUS (63.4%) que chez les individus n’en présentant pas (28.1%) ainsi qu’une prévalence de TDAH de 23% en population souffrant de TUS. Egalement, le type d’événements traumatiques infantiles apparait comme une variable associée à la consommation préférentielle de substances et à la sévérité de la dépendance. Objectifs : Explorer le lien entre la nature des événements traumatiques infantiles vécus, la symptomatologie TDAH et le pattern de la symptomatologie addictive.Méthode : 29 patients pris en charge en ambulatoire pour un TUS ont été évalués pour les problématiques addictives (AUDIT, CUDIT, FAGERSTROM et la partie dédiée au TUS du MINI-S), le Trouble de Stress Post-Traumatique (PCL-5), les événements traumatiques infantiles (CTQ) et le TDAH (ARSS-6, WURS-25 et la partie dédiée au TDAH du MIN-S).Résultat : Sur les 29 participants (73% d’hommes), 52% présentaient un TUS d’intensité sévère et 62% étaient polyconsommateurs. De même, 31% présentaient au moins un type de traumatisme infantile, les négligences émotionnelles étant les plus prévalentes (24%) et 45% souffraient d’un TSPT. d’après la partie dédiée au TDAH du MINI-S, 52% des participants présentaient une symptomatologie TDAH. La polyconsommation était significativement associée à un score plus élevé à l’AUDIT. Les symptomatologies TDAH et traumatiques n’étaient pas significativement associées. Le nombre de critère du TUS à la MINI-S était modérément associé au score d’abus physiques au CTQ. Conclusion : la présente étude met en avant une association entre la consommation de substances et les traumatismes infantiles. Des recherches ultérieures avec des échantillons plus larges apparaissent nécessaires

    Journée de psychoéducation pour les personnes souffrant de TDAH et d’addiction: ADHDay

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    International audienceIntroductionLa prévalence du Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) chez l’adulte est estimée à 3% en population générale (Fayyad et al., 2017) et 20% chez les patients en soins pour un Trouble de l’Usage de Substances (TUS) (van Emmerik-van Oortmerssen et al., 2012).Cette comorbidité est associée à des profils cliniques plus sévères (Icick et al., 2020), et pourrait bénéficier de modules spécifiques de psychoéducation (PE), notamment en groupe, moyennant une bonne acceptabilité.Nous avons adapté aux personnes souffrant de TDAH avec TUS une journée de PE dite « Bipolar Day » en cours dans notre Département. Nous présentons ici le contenu de cette journée, le profil des participants, et les premiers résultats des questionnaires de connaissances sur les deux troubles. Notre hypothèse générale était une bonne acceptabilité du format court.MéthodesLa journée de PE « ADHDay » est composée de huit moments d’échanges et de psychoéducation durant 20 à 45 minutes ; concernant toutes les substances addictives et les modalités thérapeutiques (TDAH et TUS, cinq pauses). Trois à cinq médecins/psychomotricienne/(neuro)psychologues sont présents en fonction du module. La plupart des participants avaient bénéficié d’une évaluation pluridisciplinaire de leur TDAH dans notre hôpital de jour (Therribout et al., 2022). Un proche de leur choix pouvait participer.Nous décrivons ici les caractéristiques des 20 premiers participants (dont sept proches) inclus en deux journées (10 mai et 21 juin 2023) sur les variables sociodémographiques et cliniques, y compris pour 11 sujets ayant rempli les questionnaires de connaissances sur TDAH et sur TUS en début et fin de journée. Nous avons comparé certaines caractéristiques par des tests bilatéraux non paramétriques (risque α =5%).RésultatsLes participants étaient âgés en moyenne de 39 +/- 10 ans, comprenant huit femmes (40%). Ils rapportaient un niveau initial de connaissances significativement plus élevé concernant le TUS comparé au TDAH (médiane =48 vs. 35, maximum =87 vs. 75, respectivement ; p =0,0071), qui avait augmenté pour respectivement 72% et 91% des participants entre le début et la fin de la journée (p =0.273). Aucun participant n’a dû stopper la journée.DiscussionLa PE en une journée du TDAH comorbide d’un TUS est faisable et a semblé acceptable. Nos résultats préliminaires suggèrent une amélioration des connaissances sur les deux troubles au cours de la journée. Ces données permettront à d’autres groupes d’utiliser ce format court de PE et préparent des études comparatives pour évaluer leurs bénéfices

    Etude préliminaire du Trouble du Déficit de l'Attention/Hyperactivité chez des patients adultes souffrant de Trouble de l'Usage de Substance

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    International audienceIntroduction : Alors que la prévalence du Trouble du Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) est estimée à 2,8% en population générale adulte (Fayyad et al., 2017), 20% des patients en soins pour un Trouble de l’Usage de Substances (TUS) souffrent de ce trouble (van Emmerik-van Oortmerssen et al., 2012). Cette comorbidité est associée à des profils plus sévères (Fatséas et al., 2016; Icick et al., 2020). L’objectif de cette étude était d’explorer la sévérité des tableaux cliniques des individus avec et sans TDAH, au regard de la symptomatologie addictive (nombre de critères du TUS selon le DSM-5) et des difficultés cognitives (BEARNI, BREF). Méthode : Les patients souffrant de TUS étaient adressés pour suspicion de TDAH en hôpital de jour et évalués au moyen de la DIVA-5 (Diagnostisch Interview Voor ADHD) pour le TDAH, du MINI-S (Mini International Neuropsychiatric Interview) pour les comorbidités psychiatriques, de la BREF (Batterie Rapide d’Efficience Frontale) et de la BEARNI (Brief Evaluation of Alcohol-Related Neuropsychological Impairment) pour une évaluation du retentissement cognitif. Nous avons mené des analyses bivariées et utilisé des tests paramétriques avec un seuil de significativité à p ≤0,05. Résultats : Les 37 patients évalués avaient un âge moyen de 36+/-10 ans et comprenait 26 hommes (70%), avec TDAH confirmé chez 26 participants (70%). La médiane du nombre de troubles actuels à la MINI-S se situait à 4 (IQR : 3-5). Les sujets diagnostiqués TDAH à la DIVA-5 avaient significativement plus de critères du TUS principal que les sujets non diagnostiqués TDAH, avec une corrélation significative positive entre le nombre de critères du TUS principal et le nombre de critères d’inattention du TDAH à l’âge adulte. Sur le plan cognitif, les sujets diagnostiqués TDAH apparaissaient comme significativement plus altérés à la BEARNI que ceux n’étant pas diagnostiqués TDAH, sans toutefois de différence significative dans les sous-dimensions de l’outil ou à la BREF. Discussion : Nos résultats exploratoires suggèrent que la sévérité du TDAH et celle des TUS est positivement corrélée. Egalement, les individus souffrant de TDAH semblent présenter des difficultés cognitives détectables à la BEARNI. Des analyses ajustées apparaissent pertinentes pour contrôler l’effet de la consommation de substances sur cette association

    A Specific Cognitive Behavioral Group Therapy Program for Stimulant Use Disorder

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    International audienceINTRODUCTION: Stimulant use is an important health issue. In the US in 2018, 2.8% of males and 1.5% of females older than 18 had used cocaine in the preceding 12 months. OBJECTIVE: To intervene in a specific targeted group of Stimulant Use Disorder (SUD) patients according to CBT and relapse prevention theories, and to determine the program's feasibility and attendance. METHOD: Stimulant Use Disorder patients in addiction care were evaluated for addictive, psychological and psychiatric dimensions at baseline and conclusion in a 9-session CBT group program with several themes: define SUD, enhance motivation, involve close companions, cope with craving, decline a proposal, solve problems, invite expert patients, invest time and money, and review content. RESULTS: In total, 41 patients attended at least one session. They were mainly poly dependent, primarily cocaine users. Sixty percent of the population also suffered from another psychiatric comorbidity. Median attendance for participants was 7/9 sessions. CONCLUSION: A specific targeted CBT group for stimulant dependent highly comorbid patients is feasible. These findings suggest that peers should be included in addiction care services
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