17 research outputs found

    Les Ă©tudiants Ă©trangers en France

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    En 2003-2004, environ 11 % des inscrits dans l'enseignement supérieur français sont de nationalité étrangère. Ce nombre avait diminué entre 1990 et 1998 et a progressé de nouveau depuis 1998 à un rythme annuel supérieur à 12 %. Le tableau 1 montre l'évolution, entre 1990-91 et 1998-99, puis de 1999-2000 à 2003-2004, des étudiants étrangers dans l'ensemble du supérieur, par type d'établissement ; le tableau 2 donne une évolution de 1998 à 2003 pour les étrangers à l'université, par cycle, et montre, en points, la contribution des non-bacheliers à cette évolution ; le tableau 3 donne cette évolution par nationalité, pour la France entière. Le tableau 4 répartit l'ensemble des étrangers par académies de France métropolitaine, des DOM et des TOM, dans les universités, en 2003-2004. Trois graphiques indiquent l'orientation des étudiants à l'entrée à l'université en 2003-2004, par groupe disciplinaire, par cycle, et selon qu'ils sont Français ou étrangers bacheliers ou non bacheliers. Deux cartes illustrent la proportion d'étudiants étrangers dans chaque académie, et des non-bacheliers en évolution de 1998 à 2003

    Les Ă©tudiants Ă©trangers en France

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    En 2002-2003, 221 600 étudiants étrangers poursuivent des études dans l’enseignement supérieur français, ce qui représente un étudiant sur dix. Alors que le nombre d’étudiants étrangers avait diminué entre 1990 et 1998, il progresse depuis à un rythme annuel supérieur à 12%. Sur les 72 000 étudiants étrangers supplémentaires accueillis en France entre 1998 et 2002, 58 000 l’ont été à l’université. Mais l’augmentation s’est produite dans presque toutes les filières du supérieur et a été partout plus rapide que celle des étudiants de nationalité française

    La réussite en licence en un an, deux ans et trois ans

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    Cette étude a été réalisée à partir d'une approche longitudinale : une cohorte d'étudiants entrant pour la première fois en licence en 1999/2000 a été suivie sur 3 ans. La réussite a été calculée à partir de probabilités d'obtention de la licence en un, deux, ou trois ans. Les étudiants de la cohorte étaient majoritairement inscrits en premier cycle l'année précédente, en DEUG. Au bout d'un an, 65,1% des étudiants ont obtenu leur diplôme. Trois ans après, les trois quarts de cette cohorte sont licenciés. 9% de ceux qui ne se sont pas réorientés ont obtenu leur licence en 2 ans et 1,3% en trois ans. En revanche, la probabilité de réussite des étudiants qui ont changé de discipline ou d'établissement est faible. Selon la discipline, la probabilité de réussite varie. Elle est plus forte en droit, STAPS et sciences de la nature et de la vie, qu'en langues ou sciences et structures de la matière. Le type de baccalauréat obtenu influe sur la réussite. Parmi les bacheliers généraux, les titulaires d'un baccalauréat économique ont plus de chances de réussite en 1 an (72,5%) que leurs homologues littéraires (68,1%) ou scientifiques (66,4%). Pour les bacheliers scientifiques, il y a davantage d'inscrits dans les disciplines scientifiques où la réussite est plus faible. L'origine sociale a peu d'incidence sur la réussite. Les femmes obtiennent leur diplôme en un an plus souvent que les hommes

    La réussite en licence : des disparités importantes

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    65,1 % des étudiants inscrits en licence pour la première fois en 1999 ont obtenu leur diplôme au bout de un an. Trois ans après, plus des trois quarts de cette cohorte d’étudiants étaient licenciés. La probabilité de réussite en un an varie selon les disciplines : elle est la plus élevée en Droit (72,1 %), STAPS (71,6 %) et Sciences de la nature et de la vie (70,2 %), et la plus faible en Sciences et structure de la matière (54,2 %). Le type de baccalauréat possédé par l’étudiant influe sur sa réussite. Parmi les bacheliers généraux, les lauréats d’un baccalauréat ES réussissent davantage en un an (72,5 %) que les bacheliers L (68,1 %) ou S (66,4 %). Mais ces résultats doivent être mis en regard avec les disciplines d’inscription. En effet, les bacheliers S sont davantage inscrits dans les disciplines scientifiques où la réussite est globalement plus faible. En revanche, « toutes choses égales par ailleurs », la réussite est plus élevée pour les bacheliers S dans chacune des disciplines, excepté en Sciences économiques et gestion où les bacheliers ES réussissent davantage. La probabilité de réussite en un an s’échelonne entre 31,2 % et 85,7 % selon les établissements. En contrôlant les effets de structure liés à la population étudiante de l’établissement, elle varie de 51,2 % à 75,3 %

    Study of the coupled liquid and oxygen transfer in wood: Application to oak for cooperage

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    International audienceWine or spirit aging in oak barrel modifies organoleptic quality of the beverage due to two main phenomena: firstly, the wood releases aromatic compounds which enrich the liquid and, secondly, transfer properties of wood allow a mild oxygenation all along maturation. This oxygenation may be affected by the width of the wood rings, the oak species and intensity of toasting in cooperage. In this paper, a set of experiments is presented for a better understanding of O2 transfer in wood, in relation with its intrinsic parameters.The oxygen diffusion through wood is analysed using a custom experimental device. Wood samples are placed in an airtight holder to obtain 1-D gaseous transfer. To that purpose, a plug is placed at the back face of the sample to avoid mass transfer. The measurement principle consists in submitting the front face to a sudden change of O2 concentration and measuring the evolution of O2 concentration at the back face using optical oxygen sensors (First Sensors, XYO). This experiment reveals that the growth ring width has a strong impact on oxygen diffusion (ten times faster for fine grain than for coarse grain).Oxygen transfer is not only related to the intrinsic properties of the wood. It also depends on the physical state of this porous media, mainly due to its hygroscopic properties. The oxygen diffusion through the barrel is reduced by the presence of liquid in wood. Thus, it is necessary to investigate the depth of impregnation front during maturation in barrels.The moisture content field in wood is studied using a 2-D X-ray imaging system composed of an X-ray microfocus source (Hamamatsu L8601-01) and a digital X-ray detector (Fibre Optic Imagestar, Photonic Science). One face of the sample is in contact with either distilled water or a 40 % diluted hydroalcoholic solution. Images are recorded at different impregnation times for several months. An image processing has been developed to automatically analyse the raw data. In particular, image correlation is used to follow the deformation field. So, we can monitor the migration of the hygroscopic water – the so-called bound water causing the swelling of wood cell walls – and of the liquid flow in the cell lumens. Depending on the wood anatomy and the nature of liquid, the depth of liquid impregnation varies from 3 mm to 12 mm.Finally, the coupled liquid and oxygen transfer is intended to be studied by combining the two experimental devices, which is a great challenge due to additive experimental constraints. During the impregnation of liquid, followed by the X-ray imaging system, the oxygen content is measured on the front – inside liquid phase – and on the back side of the sample – inside gaseous phase – through noninvasive optical oxygen sensor spots (PreSens, PSt6). Several changes of O2 rate are submitted to the front face. This schedule will enable to assess the evolution of the average coefficient of O2 diffusion during wine and spirit maturation

    Intérêt d’une séance éducative « flash » coordonnée par des pharmaciens d’officine pour des patients âgés diabétiques de type 2 en milieu rural

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    International audienceThe number of elderly people with type 2 diabetes (T2D) is increasing worldwide. Community pharmacies, thanks to their proximity, provide more easy access to therapeutic education for rural patients. Populations living in isolated areas require specific educational resources related to their condition. The aim of this project was to perform a short (FLASH) educational intervention, coordinated by community pharmacists, and then evaluate the impact of this intervention on patient knowledge of their disease. The study was performed in Issoudun, a rural French town of approximately 10,000 inhabitants. Educational priorities were defined and the project was presented to health authorities and local health professionals. Pharmacies in Issoudun recruited patients, either alone or accompanied by their caregivers. The educational intervention lasted 2h and focused on 4 teaching objectives: knowledge concerning diabetes, diabetic complications and how to monitor them; how to react to hypoglycemia; understanding treatments; and understanding glycated hemoglobin. The impact of this educational intervention was assessed using a questionnaire delivered before the intervention, immediately after, and after 6months. Forty-five patients aged 71±6years with T2D duration of 14±6years were recruited over 6months. Some false beliefs were identified before the intervention. The educational session led to a significant improvement in the percentage of correct answers (before: 60.3%±7.5, after: 99%±0.4, P=0.0002) and at 6months (99.5%±0.3, P=0.0002) compared with the patients' initial knowledge. Almost all false beliefs were corrected by the intervention and patients were able to recall the mechanism of action of their drugs, with the help of a "key and lock" schematic. This short FLASH educational intervention, coordinated by community pharmacists, showed that the model was both interesting to patients and effective. This method could be expanded to other rural communities and medical deserts.Les pharmacies d’officine représentent un service de proximité, idéal pour un accès à l’éducation thérapeutique en milieu rural. Les personnes âgées, peu mobiles, diabétiques de type 2, sont de plus en plus nombreuses et nécessitent un accompagnement éducatif relatif à leur pathologie. L’objectif de ce travail était de mettre en place une intervention éducative courte, dite « flash », coordonnée par des pharmaciens d’officine et de l’évaluer à Issoudun dans l’Indre, ville rurale française d’environ 10 000 habitants. Une fois les priorités éducatives établies, le projet a été présenté aux diverses instances de santé ainsi qu’aux professionnels de santé locaux. Les officines d’Issoudun ont recruté les patients accompagnés ou non d’un aidant. L’intervention éducative de 2 h portait sur 4 objectifs pédagogiques : connaître le diabète, ses complications et leur surveillance, comment réagir face à une hypoglycémie, comprendre ses traitements et l’hémoglobine glyquée. L’impact de la séance éducative a été évalué par un questionnaire de connaissances avant la réunion, après et à 6 mois. Quarante-cinq patients de 71 ± 6 ans avec 14 ± 6 ans de diabète ont été recrutés sur 6 mois. De fausses croyances ont été mises en évidence avant l’intervention. La séance a permis une amélioration significative du taux de bonnes réponses (avant : 60,3 % ± 7,5, après : 99 % ± 0,4, p = 0,0002) et à 6 mois (99,5 % ± 0,3, p = 0,0002) par rapport à l’état des connaissances initiales des participants. Les fausses croyances ont été rectifiées en quasi-totalité par l’intervention et les participants ont su replacer le mécanisme d’action de leur médicament à l’aide d’un schéma « clé-serrure ». Ce modèle d’intervention éducative « flash » coordonnée par les pharmaciens d’officine a démontré son efficacité et son intérêt auprès des patients. Il pourrait être étendu à d’autres communes rurales et déserts médicaux

    Alternative methods improve the accuracy of genomic prediction using information from a causal point mutation in a dairy sheep model

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    Genomic evaluation is usually based on a set of markers assumed to be linked with causal mutations. Selection and precise management of major genes and the remaining polygenic component might be improved by including causal polymorphisms in the evaluation models. In this study, various methods involving a known mutation were used to estimate prediction accuracy. The SOCS2 gene, which influences body growth, milk production and somatic cell scores, a proxy for mastitis, was studied as an example in dairy sheep. The data comprised 1,503,148 phenotypes and 9844 54K SNPs genotypes. The SOCS2 SNP was genotyped for 4297 animals and imputed in the above 9844 animals. Breeding values and their accuracies were estimated for each of nine traits by using single-step approaches. Pedigree-based BLUP, single-step genomic BLUP (ssGBLUP) involving the 54K ovine SNPs chip, and four weighted ssGBLUP (WssGBLUP) methods were compared. In WssGBLUP methods, weights are assigned to SNPs depending on their effect on the trait. The ssGBLUP and WssGBLUP methods were again tested after including the SOCS2 causal mutation as a SNP. Finally, the Gene Content approach was tested, which uses a multiple-trait model that considers the SOCS2 genotype as a trait. EBV accuracies were increased by 14.03% between the pedigree-based BLUP and ssGBLUP methods and by 3.99% between ssGBLUP and WssGBLUP. Adding the SOCS2 SNP to ssGBLUP methods led to an average gain of 0.26%. Construction of the kinship matrix and estimation of breeding values was generally improved by placing emphasis on SNPs in regions with a strong effect on traits. In the absence of chip data, the Gene Content method, compared to pedigree-based BLUP, efficiently accounted for partial genotyping information on SOCS2 as accuracy was increased by 6.25%. This method also allowed dissociation of the genetic component due to the major gene from the remaining polygenic component. Causal mutations with a moderate to strong effect can be captured with conventional SNP chips by applying appropriate genomic evaluation methods. The Gene Content method provides an efficient way to account for causal mutations in populations lacking genome-wide genotyping

    Etude en conditions réelles des transferts de liquide et d’oxygène à travers des fûts en chêne

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    International audienceContexte et objectif Les fûts en chêne sont utilisés dans l'élaboration des grands vins et spiritueux depuis plusieurs siècles. Lors du processus de maturation, l'alcool reste un certain temps sous bois et des phénomènes physico-chimiques entre l'air environnant, le bois et le liquide vont se dérouler. Ceci apporte aux vins et spiritueux un ensemble d'éléments tanniques et aromatiques qui améliorent leurs qualités organoleptiques (Mosedale, 1995). Le liquide en contact avec le fût s'imprègne dans le bois et s'évapore. Ceci crée une dépression à l'intérieur et force l'air du milieu extérieur à pénétrer à travers le fût (Moutounet et al., 1998). L'oxygène se dissout ensuite dans le liquide. Cet apport dépend de la forme du fût, des propriétés mécaniques du bois, de son anatomie, ainsi que des conditions environnementales dans lequel se trouve le fût. Suivant la quantité apportée, cela peut être favorable ou non à la qualité du produit. Ces phénomènes couplés complexes ne sont pas encore complètement compris et une étude est actuellement en cours au laboratoire afin de les étudier en profondeur. L'imprégnation par différents liquides et le transfert d'oxygène sont notamment mesurés sur des douelles grâce à des dispositifs expérimentaux originaux. Matériels et méthodes Parallèlement à ce travail, un dispositif expérimental a été mis en place au Château Phélan-Ségur sur l'appellation Saint-Estèphe, afin de tester le passage de l'échelle « douelle » à l'échelle « barrique » en conditions réelles. Plusieurs paramètres sont mesurés sur quatre fûts neufs identiques entonnés avec un vin rouge millésime 2016 (Fig. 1). La perte de masse du fût, suite à l'évaporation du liquide est mesurée par un système de quatre pesons (Thames Side, LeverMount Lite) instrumentés sur un transpalette. Des capteurs de pression (GE, Unik 5000) fixés dans le haut et le bas du fût permettent d'obtenir la dépression et la hauteur du liquide de chaque fût, via la densité du vin. Cette densité est mesurée sur d'un des fûts en plaçant un troisième capteur de pression dans le liquide à 36 cm du capteur du bas. Les taux d'oxygène dans le ciel gazeux et dans le vin sont obtenus grâce à des capteurs (PreSens, PSt6) placés en haut et en bas du fût. Enfin, pour compléter le bilan de masse, le taux de dioxyde de carbone est mesuré dans le bas du tonneau (PreSens, SP-CD1). Les conditions environnementales du chai comme le taux d'humidité, la température (Sensirion, SHT75), et la pression atmosphérique (GE, Unik 5000) sont également enregistrées

    Une approche innovante pour l’étude des transferts couplés d’eau et d’oxygène dans le bois de chêne de tonnellerie

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    International audienceLors de l’élevage, une oxydation ménagée des composés du vin modifie sa composition et sa qualité. Ce processus entretient une faible pression partielle d’oxygène (O2) dans le vin et donc un gradient de concentration de cette espèce dans l’épaisseur des douelles. Il en résulte un passage lent et continu d’O2 du milieu extérieur, le chai, vers l’intérieur de la barrique, notamment par diffusion (Nevares et del Alamo-Sanza, 2018). De précédents travaux ont porté sur la diffusion d’O2 dans le bois sec à l’air. Ils ont permis de mieux comprendre les modalités de transfert, et notamment de démontrer que l’O2 ne diffuse pas à travers les parois cellulaires, mais uniquement dans la porosité ouverte du bois (Roussey et al., 2021). Cependant, l’état hydrique du bois tout au long de cette expérience était éloigné des conditions réelles. La présence de liquide dans les lumens des cellules du bois, par imprégnation du vin, limite considérablement la cinétique de diffusion de l’O2. En effet, le rapport entre le coefficient de diffusion de l’O2 dans l’air et dans l’eau (composé majoritaire du vin) est d’ordre 4. Ainsi, la dynamique d’imprégnation a été précédemment étudiée par imagerie à rayons X (Roussey et al., 2018). Les transferts de liquide et d’O2 avaient donc été jusqu’ici abordés de manière découplée, par des méthodes complémentaires.Afin d’approcher les conditions en chai, les travaux présentés dans ce papier visent à mieux comprendre la dynamique de transfert d'O2 dans le bois de chêne en présence de liquide
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