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Laetitia Levantis, Venise, un spectacle dâeau et de pierres. Architecture et paysage dans les rĂ©cits de voyageurs français (1756-1850)
Le beau livre de Laetitia Levantis, Venise, un spectacle dâeau et de pierres. Architecture et paysage dans les rĂ©cits de voyageurs français (1756-1850) se situe dans une perspective Ă mi-chemin entre histoire sociale et histoire des mentalitĂ©s. Dans cet ouvrage influencĂ© par les travaux dâAlain Corbin, lâauteure pratique une histoire du goĂ»t, mais Ă©galement une histoire du regard. La chose si passionnĂ©ment regardĂ©e â mais aussi Ă©crite, « mise en textes » si..
Michela NACCI, Il volto della folla. Soggetti collettivi, democrazia, individuo [Le Visage de la foule. Sujets collectifs, démocratie, individu]
Ce livre de Michela Nacci, historienne italienne, spĂ©cialiste de la pensĂ©e politique française, ne porte pas sur la foule comme objet observĂ©, mais sur la foule en tant que construction discursive, et en tant quâinvention conceptuelle. Le savoir sur la foule a Ă©tĂ©, dĂšs la moitiĂ© du xixe siĂšcle, prĂ©cĂ©dĂ© par la littĂ©rature, chez des auteurs comme Baudelaire, Poe, Rimbaud, DostoĂŻevski, Zola, Maupassant, Huysmans. Ceux-ci Ă©taient souvent fascinĂ©s par la possibilitĂ© que la foule donne Ă lâartiste ..
Beccaria, la peine de mort et la Révolution française
AprĂšs avoir replacĂ© le plaidoyer de Beccaria en faveur de lâabolition de la peine de mort dans le cadre de la culture juridique des LumiĂšres, lâarticle Ă©voque lâinfluence de la pensĂ©e de lâauteur des DĂ©lits et des peines (1764) sur certains des principaux acteurs politiques de la RĂ©volution française ; une influence qui fut particuliĂšrement importante au cours des dĂ©bats concernant le Code pĂ©nal de 1791 et la question de la peine de mort. Par la suite, lâarticle analyse les Ă©crits beccariens de 1791-1792 afin de mesurer la façon dont la RĂ©volution amĂšne lâancien collaborateur du CaffĂš Ă considĂ©rer avec davantage de circonspection ses idĂ©aux de jeunesse. En 1792, tout en poursuivant sa bataille en faveur de lâabolition, le fonctionnaire milanais allait toutefois attĂ©nuer certaines thĂ©matiques Ă©galitaires de son cĂ©lĂšbre traitĂ©. Si 1764 est le moment des idĂ©aux â sinon des utopies â, 1791 reprĂ©sente celui oĂč prĂ©domine dĂ©sormais le principe de rĂ©alitĂ© chez celui qui, Ă lâĂ©poque des RĂ©formes, nâavait peut-ĂȘtre pas mesurĂ© toute la portĂ©e « rĂ©volutionnaire » de son « pamphlet philosophique ». Dopo aver situato le pagine di Beccaria in favore dellâabolizione della pena di morte nellâambito della cultura giuridica dei Lumi, il contributo evoca lâinfluenza del pensiero dellâautore di Dei delitti e delle pene su alcuni dei principali attori politici della Rivoluzione francese; unâinfluenza che fu particolarmente rilevante durante i dibattiti riguardanti il codice penale del 1791 e la questione della pena di morte. In seguito lâarticolo analizza gli scritti beccariani del 1791-1792 per misurare il modo in cui la Rivoluzione induce lâex collaboratore del « CaffÚ » a considerare con piĂč circospezione gli ideali di gioventĂč. Nel 1792, pur proseguendo la battaglia abolizionista, Beccaria attenua tuttavia alcune tematiche egualitarie del celebre trattato. Se il 1764 rappresenta il momento degli ideali â se non delle utopie â, il 1791 rappresenta oramai il momento in cui predomina il principio di realtĂ per colui che, allâepoca delle Riforme, non aveva forse misurato tutta la portata «rivoluzionaria» del suo «pamphlet filosofico».f
« Costrutto diversamente dagli altri » : criminalité, atavisme et race chez Lombroso
I. Permanence de la figure du criminel nĂ©, mystique du vrai, histoire dâun crĂąne Il sera ici question de lâĂ©laboration, par Cesare Lombroso (1835-1909) de la figure du criminel nĂ©, le delinquente nato, selon une expression qui nâest en rĂ©alitĂ© pas de lui mais de son disciple Enrico Ferri (1856-1929), en 1880, et qui sera reprise ensuite par le fondateur de lâanthropologie criminelle. Si lâon sâaccorde Ă considĂ©rer que lâune des caractĂ©ristiques du racisme consiste en une biologisation de cert..
L'ombre de l'Ă©chafaud : la droite et la peine de mort
Titre du fascicule : Les droites de 1789 Ă 200
Venise, mai 1797 : la révolution introuvable
Les « affaires de Venise » Le 12 mai 1797 le Grand Conseil rĂ©uni pour la derniĂšre fois de sa longue histoire votait son auto-abolition. Par le dĂ©cret du 12 mai, les patriciens renonçaient Ă leur pouvoir et proposaient de rĂ©former le gouvernement : la RĂ©publique vĂ©nitienne devenait dĂ©mocratique. Le 16 mai, alors que les troupes françaises, invitĂ©es par lâancien gouvernement lui-mĂȘme afin dâassurer le maintien de lâordre, avaient pĂ©nĂ©trĂ© dans la ville, un dernier manifeste du « SĂ©rĂ©nissime Prin..
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