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    Vers une complémentarité des alternatives alimentaires : relocalisation des activités et écologisation des pratiques au sein de trois alternatives de distribution à Bruxelles

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    À partir de l’analyse des pratiques de territorialisation et d’écologisation de trois systĂšmes alimentaires alternatifs bruxellois, l’article illustre que ces pratiques peuvent ĂȘtre trĂšs diverses, en prenant des formes et des intensitĂ©s variables. GrĂące Ă  une comparaison, l’article prĂ©sente diffĂ©rentes combinaisons entre territorialisation et Ă©cologisation au sein de ces trois systĂšmes alternatifs de distribution, qui sont pourtant activĂ©es dans le cadre d’une vision commune de la durabilitĂ©. Il montre que les modĂšles et les projets influencent les choix, qu’aucune combinaison ne fait une diffĂ©rence rĂ©elle au niveau des effets produits sur les parties prenantes de chacun de ces systĂšmes. En conclusion, la contribution, plutĂŽt que d’orienter normativement vers l’une ou l’autre stratĂ©gie combinatoire qui serait plus durable, plaide pour considĂ©rer la complĂ©mentaritĂ© entre les diffĂ©rentes pratiques.Analyzing practices that re-localize food and make food chains more sustainable in the context of three alternative food networks (AFN) in Brussels, this paper shows that these practices can be of huge diversity, in terms of models as well as in terms of intensity. Through comparative analysis of the three cases, it shows that the questions of re-localize and make food systems more sustainable can lead to different strategies while the general objective of sustainability is formally shared and collectively constructed. It illustrates that AFNs projects’ are leading the main choices but that no strategy makes the difference regarding the effects on direct stakeholders in each AFN. As conclusion, the paper, argues to consider complementarity between AFNs practices more than choosing which one is the best/more sustainable

    Issues in the agricultural sectors of EPA negotiations between West Africa and the EU

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    Agricultural trade policy debates and developments in West Africa

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    Entre food miles et circuits courts :Essai de comparaison des circuits de distribution du bio en Belgique Ă  partir d’une analyse de cycle de vie de lĂ©gumes wallons du champ Ă  l’étal -- Sciences et gestion de l'environnement

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    Notre travail vise Ă  comparer les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre de diffĂ©rents circuits de distribution en Belgique, dont les circuits classiques et les circuits courts, Ă  partir d’une analyse de cycle de vie, du champ Ă  l’étal. Nous nous intĂ©ressons Ă  l’agriculture paysanne biologique et Ă  ses modes de distribution ;ainsi, notre Ă©tude empirique se base sur une petite exploitation maraichĂšre du Namurois qui commercialise sa production Ă  travers plusieurs canaux, la plupart en circuit court, dont les Groupes d’achat solidaires de l’agriculture paysanne (GASAP), et les paniers bio de la coopĂ©rative de producteurs Ă©cologiques Ă  finalitĂ© sociale Agricovert.Une Ă©tude dĂ©taillĂ©e du marchĂ© du bio belge, de l’organisation de ses chaines d’approvisionnement et de distribution nous indique que le marchĂ© du bio se diffĂ©rencie du marchĂ© conventionnel sur la destination de la production maraichĂšre, qui est tournĂ©e vers le marchĂ© national, au contraire du secteur maraicher conventionnel, qui exporte 70 % de sa production. En effet, malgrĂ© un trĂšs forte hausse ces derniĂšres annĂ©es, l’offre bio reste dĂ©ficitaire et des importations viennent satisfaire la demande, dans une proportion non connue. Cependant, les chaines approvisionnant les principaux points de distribution que sont les supermarchĂ©s et les magasins bio, sont organisĂ©es de la mĂȘme maniĂšre que les chaines du conventionnel. Elles sont centralisĂ©es, basĂ©es sur les criĂ©es, les grossistes, pour les magasins bio, et les centrales de distribution pour les supermarchĂ©s, comptant en moyenne trois intermĂ©diaires entre le producteur et le consommateur. Ainsi, tout comme dans le conventionnel, les chaines sont longues et la place grandissante de la grande distribution contribue a priori Ă  cette tendance. Dans les chaines longues, bien que la logistique soit de plus en plus efficace entre les Ă©tapes, le nombre de ces derniĂšres a augmentĂ© et les kilomĂštres alimentaires progresseraient, sans que des efforts ne soient faits pour renverser la tendance. Pourtant, lesdomaines agricoles et du transport reprĂ©sentent 8,2 % et 21,4 % des Ă©missions de GES au niveau belge (2012) et cette part a augmentĂ© de prĂšs de 7 points pour le transport depuis 1990 (Climat.be, 2014).Cependant, comme dĂ©montrĂ© par plusieurs auteurs, les kilomĂštres alimentaires ne sont pas le seul Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte. Le mode de transport, l’efficacitĂ© de la logistique (taux de remplissage, retour Ă  vide) et l’échelle de la production et de la distribution sont des facteurs qui rendent souvent les circuits courts ou d’approvisionnement rĂ©gional moins efficaces au niveau Ă©nergĂ©tique et environnemental que les circuits classiques (y compris les filiĂšres d’importation). Par ailleurs, l’étape de la production aurait bien plus d’impact que la distribution, reprĂ©sentant en moyenne 57 % des Ă©missions de GES en France, contre 17 % pour la distribution (Redlingshöfer, 2006).Nous avons pu observer l’importance de ces Ă©lĂ©ments dans les rĂ©sultats de notre ACV. L’étape de la production reprĂ©sente 81 % des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans notre scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence. Selon notre hypothĂšse la plus rĂ©aliste, c’est le systĂšme de distribution via les supermarchĂ©s qui enregistre le meilleur rĂ©sultat, suivi des GASAP, des magasins bio et des paniers bio de la coopĂ©rative Agricovert, montrant l’importance de l’efficacitĂ© logistique et de l’échelle de la production et de la distribution. C’est le transport qui est le plus impactant pour les circuits courts ;nous prĂ©conisons ainsi une optimisation de la logistique (meilleurs taux de remplissage, moyens de transport plus Ă©cologiques, mise en place d’un systĂšme de collecte par la coopĂ©rative dans le cas d’Agricovert). Par ailleurs, nous nous rendons compte que l’échelle de distribution est primordiale, ce qui affaiblit les rĂ©sultats du systĂšme de distribution via Agricovert. Pour les circuits longs, nous prĂ©conisons de travailler sur le conditionnement (conditionnement rĂ©utilisable pour le transport, suppression del’emballage individuel pour la grande distribution), et une dĂ©centralisation des systĂšmes de distribution, bien que la tendance actuelle soit Ă  la centralisation.info:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Duty-free and quota-free access to the EU market for Caribbean rice exports: A necessary but insufficient step forward

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    https://www.ictsd.org/bridges-news/trade-negotiations-insights/news/duty-free-and-quota-free-access-to-the-eu-market-forinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Agricultural trade policy debates and developments in Central Africa

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    On what to assess when bridging sustainability pillars in S-LCA: Exploring the role of chain governance and value distribution in product social sustainability

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    Les chaines d’approvisionnement contemporaines sont source de problĂšmes environnementaux, mais aussi d’impacts pour les communautĂ©s des abords des activitĂ©s de production, consommateurs, ou encore travailleurs. Pour Ă©valuer ces impacts, l’analyse sociale du cycle de vie (ACV-S) est dĂ©veloppĂ©e depuis quinze ans en complĂ©ment de l’ACV-E, qui traite, elle, des impacts environnementaux le long du cycle de vie des produits. Cette thĂšse vise Ă  rĂ©pondre Ă  certains des dĂ©fis mĂ©thodologiques pour sa conception et son application, par une Ă©valuation de produits de systĂšmes alimentaires alternatifs belges (SAA), et Ă  ces deux questions: i) que devrait Ă©valuer l’ACV-S et ii) comment intĂ©grer les chaines de causes Ă  effet dans l’analyse, comme en ACV-E. Sur base de trois Ă©tats de l’art (des cadres d’ACV-S, des Ă©tudes incluant les chaines de cause Ă  effet, et des Ă©valuations de produits alimentaires), nous dĂ©veloppons et mettons en Ɠuvre des propositions qui plaident pour i) une approche participative pour dĂ©finir les critĂšres; ii) une Ă©valuation d’impact pour comprendre les pratiques des entreprises plutĂŽt que leur simple rapportage, Ă  travers l’articulation des indicateurs sur la base de thĂ©ories existantes, comme l’approche de Global Commodity Chain: celle-ci place la gouvernance des chaines et la rĂ©partition de la valeur ajoutĂ©e entre les acteurs comme des facteurs explicatifs potentiels des problĂšmes socio-Ă©conomiques prĂ©sents dans les chaines; iii) une approche ‘imbriquĂ©e’ de la durabilitĂ© (ou ‘nested’), qui implique la considĂ©ration des aspects Ă©conomiques et de gouvernance des chaines, Ă  cĂŽtĂ© des aspects managĂ©riaux et ‘sociaux’, et leur mise en relation. Nous cherchons ainsi Ă  contribuer Ă  faire de l’ACV-S un outil analytique qui vise l’amĂ©lioration des principaux problĂšmes dans les chaines d’approvisionnement, en analysant leurs causes profondes. Nos Ă©valuations de produits de SAA, y. c. circuits courts et commerce Ă©quitable ‘Nord-Nord’, rĂ©vĂšlent des rĂ©munĂ©rations trop faibles et des conditions d’emploi prĂ©caires dans les fermes, rejetant ainsi notre hypothĂšse d’une durabilitĂ© plus Ă©levĂ©e de ces produits, par rapport aux chaines dominantes. Ces faibles performances rĂ©sulteraient d’une reproduction des mĂ©canismes utilisĂ©s par les chaines dominantes (rapports de force dĂ©sĂ©quilibrĂ©s, faible engagement entre les acteurs, prix inĂ©quitables). Ceci tendrait Ă  confirmer notre autre hypothĂšse selon laquelle la gouvernance des chaines et les modalitĂ©s de transaction impactent les conditions socioĂ©conomiques des travailleurs au sein de ces chaines, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt de considĂ©rer ces aspects en ACV-S. Aussi, d’autres Ă©lĂ©ments semblent jouer: la rĂšglementation du travail en vigueur, qui encouragerait les contrats prĂ©caires, ou le contexte de marchĂ© qui influencerait fortement les prix pratiquĂ©s dans les SAA, d’oĂč l’importance de se pencher sur les chaines dominantes pour amĂ©liorer la durabilitĂ© des produits alimentaires dans leur ensemble. Notre recherche confirme l’applicabilitĂ© et la pertinence de nos propositions, qui mĂ©riteraient d’autres applications pour une validation et des dĂ©veloppements mĂ©thodologiques supplĂ©mentaires.Today’s supply chains entail numerous and serious issues, concerning the environment but also regarding people, including communities’ surrounding production activities, final consumers and workers. In order to assess those latter social and socio-economic impacts on people, Social life cycle assessment (S-LCA) is a tool being currently developed to complement E-LCA, which assesses potential environmental impacts along the life cycle of products and services. This PhD aims to address some of the outstanding methodological challenges faced by S-LCA, with the support of an application on products from Belgian alternative food network (AFNs). The thesis focuses on three related main questions: i) what should S-LCA assess (topics, level of assessment, i.e. company’s practices, impacts on people, other) and ii) how to include impact pathways or cause-effect chains in the analysis, as it is done in E-LCA; iii) how should the assessment be carried out, so that it goes beyond a mere reporting? On the basis of three distinct states-of-the-art (on S-LCA frameworks, studies considering impact pathways and S-LCA studies in the food sector), we put forward and apply specific methodological proposals that argue for i) the use of a participatory approach to select assessment criteria; ii) the use of an impact assessment approach that allows to understand company’s practices rather than their mere reporting, through an articulation of assessment criteria and indicators based on existing theories, including in social sciences. In this regard, the Global commodity chain approach that identify chain governance and value distribution among chain actors as potential stressors or root causes of social and socio-economic problems in supply chains, seems particularly relevant; iii) the use of a nested approach to sustainability in which also economic and governance aspects are taken into account, in addition to managerial and “social” aspects of supply chains, which are usually included. With this work we aim to contribute for S-LCA to become an analytical tool contributing the improvement of main problems in supply chains, e.g. income, employment and working conditions, by analyzing their root causes. Our assessments of products traded under various alternative chains, including short food chains and a local Fair trade chain, reveal low income and poor employment conditions on farms. This rejects our assumption of better social sustainability performances of AFN products, when compared to those of mainstream chains. Those poor performances would originate in the mechanisms used (e.g. unbalanced power relations, low commitment between VCAs, unfair prices), which are similar in mainstream chains. This would tend to confirm our assumption that chain governance and transaction modalities (i.e. business practices of chain actors) impact on socioeconomic conditions of workers in supply chains (or for the social sustainability of products), this is why we think it is of interest to consider those aspects in S-LCA. Also, other, more contextual, elements seem to come into play, such as labor regulations in force, that would encourage the use of non-standard forms of employment, and broader market context that influences AFNs quite strongly, including on prices. This is why it seems also important to work on mainstream food chains to improve overall product sustainability. Our research confirms the applicability and relevance of our methodological proposals, however further applications could be useful for further validation and methodological developments.Doctorat en Sciencesinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Issues in the agricultural sectors of EPA negotiations between Central Africa and the EU

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