131 research outputs found
Avant-propos
International audienceLe programme général de ce séminaire, établi en 1997-98 pour trois ans, a été conçu de façon à aborder globalement plusieurs axes de réflexion autour de l'analyse des systèmes de production et de circulation. Dans cet objectif, la première année (1998/1999) a permis d'évoquer les modalités techniques et économiques de la production (de fabrication, de circulation et d'échanges de produits) et les moyens de leur étude (en particulier, notion de chaîne opératoire) . Les seconde et troisième années ont été consacrées à l'analyse de la structuration techno-économique (1999-2000) et socio-économique (2000-2001) de la production
Étude paléodémographique et utilisation du feu à Hili N, une sépulture collective en fosse de la fin de l’âge du Bronze ancien aux Émirats Arabes Unis
En 1983, en bordure d’une tombe circulaire monumentale typique de la période Umm an-Nar (vers 2700-2000 av. J.-C.), une sépulture collective en fosse a été dégagée à Hili, aux abords de l’actuelle ville d’Al Ain (Émirat d’Abu Dhabi). L’objectif de la présente étude consiste à établir si cette structure originale datée de 2200-2000 av. J.-C., soit la fin de l’âge du Bronze ancien dans la région, est à mettre en relation avec un traitement ou un recrutement particulier de la population inhumée, et à tenter de définir de quelle manière le feu est intervenu durant l’utilisation de cette fosse funéraire. Nous avons pu démontrer que tous les défunts de plus d’un an pouvaient accéder à la tombe sans qu’il y ait de sélection d’âge ou de sexe qui soit perceptible. En revanche, une partie des bébés de moins de 12 mois a vraisemblablement été inhumée ailleurs.Le feu est présent sous la forme d’au moins quatre foyers, allumés durant les dernières phases d’utilisation de la fosse sépulcrale. Le sens de ces feux – idéologique, rituel ou utilitaire – nous échappe : nous pouvons seulement attester qu’ils ne visaient ni à brûler l’ensemble des os, ni à consumer un défunt particulier.In 1983, next to one of the monumental circular tombs considered to be diagnostic for the Umm an-Nar Period (ca 2700-2000 BC), a collective burial in a pit-grave was discovered. The first objective of the present study is to establish whether this structure, dated to 2200-2000 BC, i.e. the end of the Early Bronze Age in the region, is associated with a specific funerary practice or to a selection of the buried individuals. The second is to define the function of the fire in the pit. All the deceased aged more than one year were buried without any perceptible selection as to age or sex. However, some of the babies aged less than twelve months were probably buried elsewhere.At least four fires occurred during the last phases of use of the grave. The significance of these fires - ideology, ritual, utilitarian – is unknown. We can only confirm that these fires were not intended to burn all the bones, nor a particular individual
Domestic food practice and vessel-use at Salūt-ST1, central Oman, during the Umm an-Nar period
Investigations into everyday food practices during the Umm an-Nar period (c.2700–2000 BC) in the Oman Peninsula are limited. We studied lipid residues in pottery from Salūt-ST1, an Umm an-Nar stone tower in central Oman, to understand domestic practices and vessel use in locally-produced Sandy Wares, regionally-produced Fine Red Omani Wares and imported Indus Black-Slipped Jars between c. 2460–2150 BC. Degraded animal fats were found in a majority of the vessels, and we report the first direct detection of dairy products in Umm an-Nar vessels. The use of non-ruminant fats, plants and/or mixtures of different products is also suggested. Variations in lipid concentrations and contents of Fine Red Omani Wares and Sandy Wares suggest different uses for these vessel categories. Finally, the detection of a range of products (ruminant meat, dairy fats, non-ruminant fats and mixtures) in Indus Black-Slipped Jars from the site indicates vessel multifunctionality and reuse of the vessels
Avant-propos
International audienceDeux sujets d e réflexion avaient é té retenus pour le séminaire 1999-2000 du th è m e transversal « Systèmes d e production et d e circulation » : ia chaîne opératoire, e t les modalités d e circulation e t d 'é c h a n g e d e produits. Ce choix pourrait surprendre par sa banalité. Son ambition pourrait aussi prêter à sourire, sa c h a n t le rythme e t la durée d e nos réunions (cinq séances d e quatre heures). Pourtant, il était essentiel d e confronter, c e tte année, nos ex p érien ces sur ces points. En effet, lors du séminaire précédent, la disparité d e s formations et des centres d'intérêt des participants (préhistoriens, protohistoriens, antiquisants) avait constitué un réel obstacle, rendant urgente l'élaboration d'un lan g ag e commun minimum, mais surtout d'un corpus d e références p a rta g é. Lors des prem ières réunions, consacrées à la chaîne opératoire, c e tte difficulté s'est rapidem ent fait ressentir. Si le m atériel lithique taillé se prête particulièrement bien à l'application d e la grille d e lecture q u e constitue la chaîne opératoire (intervention d e P. Bodu), l'étude, dans c e tte perspective, d e s matériaux osseux ou d e l'ivoire (intervention d e A. Averbouh) reste aujourd'hui pionnière. Celle d e la c h aîn e opératoire céram ique reste pratiquem ent confinée à l'heure actuelle à la protohistoire (interventions d e C. Colas, M.-A. Courty / V. Roux, e t L. Salanova). Elle est très rare en antiquité classique. Enfin, la chaîne o p é ra to ire est plus délicate à a d a p te r à certains dom aines d e l'archéologie, où seuls certains maillons sont directem ent accessibles (intervention d e J. Leclerc sur la construction funéraire). Second d o m ain e d e réflexion retenu pour l'année 1998-1999, les m odalités d e circulation e t d 'é c h a n g e d e p ro du its ont é té discutées dans le c a d re d'études m ettant en jeu la chaîne o p érato ire ou lors d e réunions ultérieures qui leur étaient spécifiquement consacrées. Bien d é v e lo p p é e s en protohistoire européenne e t m oyenne orientale (interventions d e C. Colas, M.-A. Courty / V. Roux, S. Méry, L. Salanova), elles trouvent une richesse conceptuelle particulière en antiquité classique, où les é tu d e s d e c e ty p e concentrent les activités d e nombreux chercheurs, sachant q u e l'état des donnés e t le type d e docum entation disponible perm ettent parfois des reconstitutions très précises (interventions d e F. Laubenheimer e t P. Rouillard). Les recherches réalisées par les participants du thèm e 3 se sont révélées très diverses, à la fois par leur objet e t les m éth o d e s qu'elles développent. Elles font souvent ap p el à l'ethnographie, à l'archéologie expérim entale ou à l'archéométrie. Les données issues d e ces recherches constituent d e s docum ents significatifs, voir m ê m e essentiels à la reconstitution des structures économ iques e t sociales d e s sociétés depuis la Préhistoire. Il est manifeste aussi q u e la portée d e ces recherches d ép asse g é n é ra le m e n t leur strict c a d re chrono culturel, en prenant souvent une dimension m éthodologique, mais b e a u c o u p plus rarement théorique (élaboration d e modèles)-un constat récurrent en archéologie française. L'état d 'a v a n c e m e n t d e s travaux m enés par les participants du thèm e 3 nous perm ettra d 'a b o rd e r durant l'année 1999-2000 d 'a u tre s questions, qui pourraient contribuer à d é v e lo p p e r des problém atiques nouvelles au sein d e notre éq u ip e. Le thèm e général sera celui des interactions, avec plusieurs d é b a ts prévus : interactions entre m atériau e t milieu, interactions entre systèmes techniques, interactions e t innovatio
Avant-propos
International audienceDeux sujets d e réflexion avaient é té retenus pour le séminaire 1999-2000 du th è m e transversal « Systèmes d e production et d e circulation » : ia chaîne opératoire, e t les modalités d e circulation e t d 'é c h a n g e d e produits. Ce choix pourrait surprendre par sa banalité. Son ambition pourrait aussi prêter à sourire, sa c h a n t le rythme e t la durée d e nos réunions (cinq séances d e quatre heures). Pourtant, il était essentiel d e confronter, c e tte année, nos ex p érien ces sur ces points. En effet, lors du séminaire précédent, la disparité d e s formations et des centres d'intérêt des participants (préhistoriens, protohistoriens, antiquisants) avait constitué un réel obstacle, rendant urgente l'élaboration d'un lan g ag e commun minimum, mais surtout d'un corpus d e références p a rta g é. Lors des prem ières réunions, consacrées à la chaîne opératoire, c e tte difficulté s'est rapidem ent fait ressentir. Si le m atériel lithique taillé se prête particulièrement bien à l'application d e la grille d e lecture q u e constitue la chaîne opératoire (intervention d e P. Bodu), l'étude, dans c e tte perspective, d e s matériaux osseux ou d e l'ivoire (intervention d e A. Averbouh) reste aujourd'hui pionnière. Celle d e la c h aîn e opératoire céram ique reste pratiquem ent confinée à l'heure actuelle à la protohistoire (interventions d e C. Colas, M.-A. Courty / V. Roux, e t L. Salanova). Elle est très rare en antiquité classique. Enfin, la chaîne o p é ra to ire est plus délicate à a d a p te r à certains dom aines d e l'archéologie, où seuls certains maillons sont directem ent accessibles (intervention d e J. Leclerc sur la construction funéraire). Second d o m ain e d e réflexion retenu pour l'année 1998-1999, les m odalités d e circulation e t d 'é c h a n g e d e p ro du its ont é té discutées dans le c a d re d'études m ettant en jeu la chaîne o p érato ire ou lors d e réunions ultérieures qui leur étaient spécifiquement consacrées. Bien d é v e lo p p é e s en protohistoire européenne e t m oyenne orientale (interventions d e C. Colas, M.-A. Courty / V. Roux, S. Méry, L. Salanova), elles trouvent une richesse conceptuelle particulière en antiquité classique, où les é tu d e s d e c e ty p e concentrent les activités d e nombreux chercheurs, sachant q u e l'état des donnés e t le type d e docum entation disponible perm ettent parfois des reconstitutions très précises (interventions d e F. Laubenheimer e t P. Rouillard). Les recherches réalisées par les participants du thèm e 3 se sont révélées très diverses, à la fois par leur objet e t les m éth o d e s qu'elles développent. Elles font souvent ap p el à l'ethnographie, à l'archéologie expérim entale ou à l'archéométrie. Les données issues d e ces recherches constituent d e s docum ents significatifs, voir m ê m e essentiels à la reconstitution des structures économ iques e t sociales d e s sociétés depuis la Préhistoire. Il est manifeste aussi q u e la portée d e ces recherches d ép asse g é n é ra le m e n t leur strict c a d re chrono culturel, en prenant souvent une dimension m éthodologique, mais b e a u c o u p plus rarement théorique (élaboration d e modèles)-un constat récurrent en archéologie française. L'état d 'a v a n c e m e n t d e s travaux m enés par les participants du thèm e 3 nous perm ettra d 'a b o rd e r durant l'année 1999-2000 d 'a u tre s questions, qui pourraient contribuer à d é v e lo p p e r des problém atiques nouvelles au sein d e notre éq u ip e. Le thèm e général sera celui des interactions, avec plusieurs d é b a ts prévus : interactions entre m atériau e t milieu, interactions entre systèmes techniques, interactions e t innovatio
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