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Ătude statistique de lâinfluence des charges nettes sur les spectres de rĂ©sonance paramagnĂ©tique de radicaux cations aromatiques azotĂ©s. Application Ă lâinterprĂ©tation thĂ©orique du spectre RPE de lâamlno-9 phĂ©nyl-10 anthracĂšne
Une Ă©tude portant sur des radicaux cations dĂ©rivĂ©s de la paraphĂ©nylĂšnediamine, de la dihydropyrazine, de la dihydroquinoxaline et du dihydrodipyridyl montre quâune relation linĂ©aire entre le coefficient [math] de la relation de McConnell et la charge nette portĂ©e par lâatome dâazote est statistiquement significative. Pour le calcul des densitĂ©s de spin, on a pu ainsi Ă©valuer les valeurs Ă attribuer aux paramĂštres coulombien et de rĂ©sonance de lâazote dans le cadre de la mĂ©thode de HĂŒckel soit hN = 1,3 et kCN = 1,0. Lâapplication des rĂ©sultats obtenus Ă lâinterprĂ©tation du spectre RPE de lâamino-9 phĂ©nyl-10 anthracene nous conduit Ă proposer pour ce radical un modĂšle tel que le groupe amino se trouve dans le plan de lâanthracĂšne et que le plan du phĂ©nyle forme avec ce dernier un angle de lâordre de 55°
RĂ©sonance paramagnĂ©tique Ă©lectronique des radicaux obtenus par oxydation ou rĂ©duction Ă©lectrochimique de quelques dĂ©rivĂ©s de la phĂ©nothiazine en solution dans lâacĂ©tonitrile
En utilisant, dâune part des relations de proportionnalitĂ© entre la constante de couplage dâun proton ou de lâazote et la densitĂ© de spin Ă©lectronique sur le carbone correspondant du cycle ou sur lâazote, et d'autre part, la mĂ©thode de HĂŒckel pour le calcul des densitĂ©s de spin, on dĂ©termine des constantes de couplage dâessai des noyaux magnĂ©tiques des radicaux cations de la phĂ©nothiazine et de la N-mĂ©thylphĂ©nothiazine. A lâaide dâun ordinateur IBM 7 090, on construit ensuite les spectres de rĂ©sonance Ă©lectronique de ces radicaux pour les comparer aux spectres expĂ©rimentaux. Sur le radical phĂ©nothiazine, on montre le rĂŽle dâun paramĂštre liĂ© Ă la largeur de raie sur la forme du spectre et lâintĂ©rĂȘt quâil y a, pour dĂ©terminer les diffĂ©rentes constantes de couplage, dâavoir des spectres expĂ©rimentaux Ă diffĂ©rentes rĂ©solutions
Influence des corrélations électroniques sur les densités de spin du radical cation dihydropyrazine
On calcule les densitĂ©s de spin du radical cation dihydropyrazine Ă lâaide des fonctions dâonde de HĂCKEL, du champ autocohĂ©rent dans les approximations de PABISER, PARR, POPLE, dâinteraction de configuration, dans le but dâexaminer comment varient les densitĂ©s de spin ainsi calculĂ©es au fur et Ă mesure des amĂ©liorations apportĂ©es Ă la dĂ©termination de la fonction dâonde. Il nây a pratiquement aucune diffĂ©rence entre les densitĂ©s de spin calculĂ©es dans le cadre des deux premiĂšres mĂ©thodes. Par contre, la fonction dâinteraction de configuration sur les seules configurations monoexcitĂ©es vis-Ă -vis de la fonction de HĂCKEL apporte une augmentation de la densitĂ© de spin sur lâazote de 25 % et une diminution de la valeur de la densitĂ© de spin sur les carbones de 22 % ce qui montre lâinfluence importante des corrĂ©lations sur cette grandeur. Toutefois, une fonction dâonde dâinteraction de configuration construite Ă la fois sur les configurations mono et di excitĂ©es nâapporte aucune modification notable des valeurs calculĂ©es pour les densitĂ©s de spin
Contribution Ă l'Ă©tude de la capture des Ă©lectrons du cortĂšge par les noyaux d'atomes : Effet des corrĂ©lations existant entre les positions des Ă©lectrons sur le rapport Ï de la probabilitĂ© de capture l a celle de capture K
On montre que cet effet, habituellement nĂ©gligĂ©, est trĂšs important pour les atomes lĂ©gers puisque dans le cas du premier Ă©tat triplet de l'hĂ©lium il conduit Ă obtenir pour ledit rapport une valeur environ 10 fois supĂ©rieure Ă celle qui rĂ©sulte de la thĂ©orie de Marshak [1]. Dans le cas des atomes plus lourds, nous n'avons pu introduire toutes les corrĂ©lations. Il est probable que leur rĂŽle s'attĂ©nue rapidement quand le numĂ©ro atomique croĂźt. Dans le cas de l'argon, l'effet des corrĂ©lations de Pauli n'est plus que d'environ 25 %. Il conduit, en effet, Ă la valeur 0,10 pour le rapport Ï alors que la thĂ©orie simplifiĂ©e donne 0,08