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    Caractérisation des relation eaux de surface - eaux souterrain en milieu tropical sec : exemple du bassin de la Nema (sine Saloum, Sénégal).

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    Les nappes d'eau phréatiques, facilement accessibles, sont les réserves les plus sollicitées dans les régions tropicales sèches. Une étude de leurs interactions avec les eaux de surface a été entreprise conjointement par le département des eaux continentales de l'ORSTOM - Dakar et le laboratoire d'hydrogéologie de l'université Cheikh Anta Diop. Cet article présente les principaux résultats obtenus dans le Sine - Saloum(Sénégal). La nappe phréatique est contenue dans les formations argilo sableuses du continental terminal. Sa profondeur augmente considérablement du bas-fond marécageux vers les zones de plateau. La surface piézométrique épouse les formes de la vallée. Les lignes de courant indiquent un écoulement radial convergeant vers la rivière. Pendant la saison de pluie (juillet à octobre), la nappe emmagasine importante quantité d'eau avec une vitesse d'infiltration- d'environ 5 m/j. Au cours de la longue saison sèche (novembre à juin), la réserve souterraine régulatrice s'amenuise progressivement pour s'annuler à la fin de la saison. Le bilan de l'hydrosystème montre deux sources de vidange de la nappe superficielle : - la résurgence sur les berges commence au milieu de là saison de pluie et se poursuit pendant la saison sèche. Elle draine annuellement 4 à212 % de la réserve. - la reprise évaporatoire, épisode: clique pendant la saison de pluie et continue en saison sèche, est le principal facteur d'épuisement de la réserve en eau du bassin. Elle reprend annuellement environ 90 % de la masse d'eau emmagasinée. Aussi les mouvements d'eau sont dominés par des transferts verticaux entre la nappe et l'atmosphère, conditionnés par le degré hygrométrique de l'air

    Intergovernmental cooperation for hydrometry – what, why and how?

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    Two thirds of hydrological observation networks in developing countries are reported to be in poor or declining condition. At the same time innovation in sensor technologies and data processing are presenting opportunities for enhancing observation networks that are not being realized. The World Meteorological Organization’s Global Hydrometry Support Facility, or WMO HydroHub, was launched in 2016 to transform assistance to operational water monitoring agencies around the world. If successful, the initiative will increase the amount of hydrometric data available to researchers, catchment managers and water policy makers. To those unfamiliar with UN organizations, however, the nature of such initiatives, the reasoning behind the decisions taken to establish them and the mechanisms by which they try to deliver benefits for society, can be opaque. This paper adopts a novel dialogue-style format to explore the set-up of the WMO HydroHub and build awareness amongst those who ultimately may benefit from its approaches

    Impact of Drought and Land – Use Changes on Surface – Water Quality and Quantity: The Sahelian Paradox

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    International audienceAfrique de l'Ouest a connu des conditions de sécheresse depuis la fin des années 1960. Cette tendance a été particulièrement évident dans le Sahel, mais semble avoir atténué dans la dernière décennie dans les régions orientales et centrales de cette région. D'autre part, la pluviométrie annuelle reste très faible dans la partie ouest du Sahel [ 1 ]. Une diminution correspondante a également été observé dans le débit moyen annuel des fleuves Sénégal et Niger, qui sont le plus grand dans la région et principalement alimenté par l'eau provenant de régions tropicales humides. Toutefois, le pourcentage de diminution du débit annuel moyen était presque deux fois plus grande que la diminution des précipitations [ 2 ] pour la période 1970-2010. Des tendances similaires ont été observées sur des réseaux hydrographiques plus petits. En revanche, même si le Sahel et la plupart de l'Afrique de l'Ouest ont connu la sécheresse aussi importante au cours des 40 dernières années, les coefficients de ruissellement et des débits d'eau ont augmenté dans la plupart des régions du Sahel. Ce phénomène a été appelé «Le Sahel Paradox" après l'augmentation de la nappe phréatique au Niger depuis les années 1960, a été nommé le paradoxe de Niamey et attribués à des changements importants dans l'utilisation des terres. Le les (Afrique multidisciplinaire de la mousson d'analyse) programmes AMMA HAPEX-Sahel (hydrologique et Expérience atmosphérique pilote) et ont fourni, parmi de nombreux résultats complets, les mesures de valeur portant sur les variations spatiales et temporelles de la teneur en eau du sol sahélienne ainsi que de l'infiltration de l'eau à travers les couches profondes du sol de la zone non saturée. Le but de ce chapitre est de fournir un aperçu du comportement hydrologique en Afrique de l'Ouest basée sur le point, locale, méso et échelles régionales observations

    Assainissement pluvial en zone urbaine en Afrique tropicale : cas de Yopougon (Cote-d'Ivoire)

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    SIGLECNRS T Bordereau / INIST-CNRS - Institut de l'Information Scientifique et TechniqueFRFranc

    La plaine du Yaéré dans le Nord-Cameroun

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    Située entre les 10° et 13° de latitude Nord et les 14° et 16° de longitude Est, la province de l’extrême-nord du Cameroun est occupée par une grande plaine qui s’étend des pieds des monts Mandara au sud-ouest jusqu’au lac Tchad dans le nord, les bourrelets de berge du fleuve Logone en formant la limite est. Elle fait partie d’une vaste unité géomorphologique dénommée « cuvette tchadienne », qui s’étend entre le Cameroun, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Une grande partie de la plaine camero..

    Rainwater chemistry and wet deposition over the Equatorial Forested ecosystem of Zoétélé (Cameroon)

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    Within the framework of IDAF (IGAC DEBITS AFRICA: International GlobalAtmospheric Chemistry/DEposition of Biogeochemically Important TraceSpecies/Africa) network, data analysis is realised on precipitation chemical composition collected in Zotl, in Southern Cameroon. This station, located atabout 200 km from the Atlantic Ocean, is representative of a so-called `Evergreen Equatorial Forest' ecosystem. An automatic wet-only precipitation collector was operated at the station from 1996 to 2000. The rainfall regime, associated with eastward advection of moist and cool monsoon air masses, amounts to an average of 1700 mm/year. Inorganic and organic content of the precipitation were determined by IC in 234 rainfall events, representing a total 4,583 mm of rainfall from an overall of 7,100 mm.The mean annual precipitation chemistry and wet deposition fluxes characteristic of an African equatorial forest are quantified. Typical atmospheric gases and particles sources influence the precipitation chemical content and the associated deposition of chemical species. Indeed, hydrogen concentration is the highest (12.0 eq.L–1) of the IDAF measurements, leading to acid rains with a low mean pH 4.92. The mineral species are dominated by nitrogenous compounds (NH4 +:10.5 and NO3 –: 6.9 eq.L–1), Ca2+ (8.9 eq.L–1) and SO4 2 – 5.1 eq.L–1. Relationship between Ca2 + and SO4 2 – indicated aterrigeneous particulate source and an additional SO4 2 – contributionprobably due to swamps and volcano emissions. Na+ and Cl–concentrations, around 4.0 eq.L–1, seem very low for this site,accounting for the marine source. Besides, strong correlations between NH4 +/K+/Cl– indicate the biomass burning originof these species. Accordingly, precipitation chemistry in Zotlis influenced by three major sources: biogenic emissions from soil and forest ecosystems, biomass burning from savannah, and terrigenous signature from particles emissions of arid zones; and three minor sources: marine, volcano and anthropogenic. In spite of the relatively low concentration of all these elements, the wet deposition is quite significant due to the high precipitation levels, with for example a nitrogenous compounds deposition of 34 mmol.m–2.yr–1
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