12 research outputs found
Échanges, influences, productions dans la nécropole du deuxième âge du Fer d’Ensérune (Hérault)
La nécropole d’Ensérune a livré plusieurs centaines de tombes exclusivement à incinération, datées du milieu du Ve s. à la fin du IIIe s. av. J.-C. Un échantillon représentatif de quelques unes de ces sépultures met en évidence des associations de mobiliers très diverses. Ainsi les objets métalliques, parure et armement, souvent d’origine ou d’inspiration laténienne, mais aussi ibérique ou locale, se trouvent réunis à des productions de céramiques grecques, italiques, ibériques et indigènes, dans un contexte épigraphique purement ibérique. Les auteurs voient dans ces différents témoins, les marques d’une société ouverte depuis longtemps aux influences extérieures mais ayant conserver ses références culturelles.Exchanges, influences and production in the later Iron Age necropolis at Ensérune (Hérault). The Ensérune necropolis has yielded hundreds of tombs, all of them exclusively cremation tombs, dating from the middle of the Vth century to the end of the IIIrd century B.-C. A representative sample of some of these tombs shows various associations of artifacts. Thus the metal objects – decorations or weapons – often of Latenian, but also of Iberian or local inspiration and origin come with Greek, Italic, Iberian and indigenous pottery, all within a purely Iberian epigraphic context. The authors consider this different material evidence as signs of a society which has long been open to outside influences but which has kept its own cultural standards
Datación de la muralla griega meridional de Ampurias y caracterización de la facies cerámica de la ciudad en la primera mitad del siglo IV a. de J.-C
The results obtained in the excavation of the IVth century wall found in the southern part of the greek city of Emporion, in the year 1985, are presented. The stratigraphie sequence proves that the above mentioned wall must be placed around the 375 B.C., more or less at the time of the shipwreck « El Sec » in the Palma de Mallorca bay.PrĂ©sentation des rĂ©sultats obtenus Ă partir de la fouille de la muraille du IVe siècle av. J.-C. dĂ©tectĂ©e dans la partie Sud de la ville grecque d'Ampurias en 1985. La sĂ©quence stratigraphique prouve que ce rempart fut construit vers l'an 375, Ă la mĂŞme Ă©poque oĂą prit place le naufrage du bateau coulĂ© dans la baie de Palma de Majorque, connu sous le nom d'Ă©pave d'El Sec.SanmartĂ-Grego Enric. DataciĂłn de la muralla griega meridional de Ampurias y caracterizaciĂłn de la facies cerámica de la ciudad en la primera mitad del siglo IV a. de J.-C. In: Revue des Études Anciennes. Tome 90, 1988, n°1-2. pp. 99-137
La présence grecque en péninsule Ibérique à l'époque archaïque
SanmartĂ-Grego Enric. La prĂ©sence grecque en pĂ©ninsule IbĂ©rique Ă l'Ă©poque archaĂŻque. In: Les Grecs et l'Occident. Actes du 2ème colloque de la Villa KĂ©rylos Ă Beaulieu-sur-Mer de l'automne 1991. Paris : AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles Lettres, 1995. pp. 71-80. (Cahiers de la Villa KĂ©rylos, 2
Grecs et Ibères à Emporion. Notes sur la population indigène de l'Empordà et des territoires limitrophes
Sanmarti Enric. Grecs et Ibères à Emporion. Notes sur la population indigène de l'Empordà et des territoires limitrophes. In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 16, 1993. Contribution au problème ibérique dans l'Empordà et en Languedoc-Roussillon. pp. 19-25
Una carta en lengua ibérica, escrita sobre plomo, procedente de Emporion
Our 1988 research trip in the Greek town of Emporion, enabled us to clear some buildings of the Asklepieion area where excavations had been partly carried out by E. Gandia during the first third of our century. During the excavations, behind a new temple located westward of the sacred area, we found a new item which is the purpose of this study.
It is a letter in Iberian language written on a lead strip; the text mentions the name of the person to whom the letter was sent and the document is written on both sides.
The text of the A side covers the whole surface of the strip; it bears 9 lines amounting to 26 sets of letters, while the B side only bears 4 lines amounting to 12 to which must be added the name of the person to whom the letter was sent. Concerning the characters which were preserved, 170 of them figure on face A and 70 of them on face B, so that 240 characters are now listed with certainty.
The alphabet used in the document is the one commonly admitted as customary in the Eastern area of the Iberian Peninsula, and in the territories corresponding to the current western Roussillon-Languedoc area up to the French department of HĂ©rault; this alphabet was used to write the language which, according to the most shared opinion, was spoken from the Narbonne area down to the South- West of Spain.
It is worth noticing that this letter was probably dated during the utmost end of the 3rd century B.C.; therefore, it was written at the same time as the inscriptions on lead strips found in a warehouse of the Pech Maho oppidum, located in the Narbonne area, and published 10 years ago by M. Y. Solier. For the first time a document of that kind was found in a Greek town, while up to now, such findings had exclusively been digged out of the deposits of the natives. Furthermore, this letter most likely to be a private one, appears to deal with trade. Since the Iberian language has not been deciphered yet, any information helping to define the nature of a text is essential for establishing a research scheme.
We guessed from the document we founded that it is a letter written by Basir-Tir, on behalf of Neitin, bidding Katul-Atin to whom the letter was sent, to be his trading agent with people whose names are Biuf-Diki, Ulti-Dikan, Erte-Bas, Bin-Turke and Abadu-Tiker, among other names which are not likely to be as trustworthy.La campagne 1988 dans la ville grecque d'Emporion a dégagé certaines constructions de l'aire de l'Asclépieion qui avaient été partiellement fouillées par E. Gandia dans le premier tiers du XXe s. Durant le nettoyage effectué derrière un nouveau temple repéré à l'Ouest de l'aire sacrée, nous avons trouvé le document qui fait l'objet de cette étude.
Il s'agit d'une lettre en langue ibérique écrite sur une lamelle de plomb; elle donne le nom de la personne à qui le message était adressé et occupe les deux faces du document.
Le texte de la face A occupe tout le champ, sur 9 lignes avec un total de 26 séquences; celui de la face B est de 4 lignes, avec un total de 12 séquences, auxquelles il faut ajouter celle qui contient le nom du destinataire de la lettre. Quant aux caractères conservés, sur la face A, on en trouve 170 et sur la face opposée environ 70, ce qui fait un total de 240 caractères sûrs.
L'alphabet utilisé est celui que l'on tient pour habituel dans la zone Est de la Péninsule Ibérique et dans les territoires correspondant au Roussillon- Languedoc occidental jusqu'à l'Hérault; il a servi à noter la langue qui, selon l'opinion la plus répandue, était parlée par les populations indigènes de la région de Narbonne au Sud- Est de l'Espagne.
La lettre doit être datée de l'extrême fin du IIIe s. av. J.-C, de la même époque que les inscriptions sur lamelle de plomb trouvées près de Narbonne dans un entrepôt de l'oppidum de Pech Maho et publiées voici dix ans par M. Y. Solier.
C'est une nouveauté que la trouvaille dans une ville grecque d'un document de ce genre, apanage jusqu'ici des gisements indigènes. D'autre part, il apparaît que cette lettre, probablement privée, a un caractère commercial. Comme la langue ibérique demeure indéchiffrable, toute indication permettant de définir la nature d'un texte est capitale pour établir les directions de recherche à suivre.
Il semble que la lettre écrite par Basir-Tir, au nom de Neitin, ordonne au destinataire, Katul-Atin, de réaliser des commissions d'ordre mercantile auprès de certains personnages appelés Biuf-Diki, Ulti-Dikan, Erte-Bas, Bin-Tufke et Abadu-Tiker, parmi d'autres dont le nom est moins sûr.Sanmarti Grego Enric. Una carta en lengua ibérica, escrita sobre plomo, procedente de Emporion. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 21, 1988. Epigraphie et numismatique. pp. 95-113
Nouvelles données sur la chronologie du camp de Renieblas V à Numance (Soria, Castilla-Leôn, Espagne)
By reviewing the fine pottery and amphorae from the excavations carried out between 1909 and 1912 by Adolf Schulten in the camp of Renieblas V at Numantia, and adding new fragments of amphorae discovered in 1986, the author is able to define or confirm the termini ante quos (around the narrow margin of 133. ..130) of several forms of Italic pottery (Campanian A and B) and amphorae of the same origin or Iberian. In the context of this chronological fixation the author reconsiders the dating of the shipwrecks of Filicudi A (Liparian islands ; around 140-130 B.C.) and of Punta Scaletta (islet of Giannutri ; about 146-133).La révision des céramiques fines et des amphores provenant des fouilles effectuées entre 1909 et 1912 par Adolf Schulten dans le camp de Renieblas V à Numance, l'association de nouveaux fragments d'amphore découverts en 1986, permettent à l'auteur de préciser ou de confirmer les termini ante quos (autour de l'étroite fourchette de 133...130) de plusieurs formes céramiques italiques (campaniennes A et B) et d'amphores de même provenance ou ibériques. Dans la perspective de cet ancrage chronologique, l'auteur reconsidère les datations des épaves de Filicudi A (îles Lipari ; vers 140-130 av. J.-C.) et de la Punta Scaletta (îlot de Giannutri ; vers 1 46-133).Sanmarti Enric. Nouvelles données sur la chronologie du camp de Renieblas V à Numance (Soria, Castilla-Leôn, Espagne). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 15, 1992. Espaces et monuments publics protohistoriques de Gaule méridionale. pp. 417-430
La présence grecque en péninsule Ibérique à l'époque archaïque
SanmartĂ-Grego Enric. La prĂ©sence grecque en pĂ©ninsule IbĂ©rique Ă l'Ă©poque archaĂŻque. In: Les Grecs et l'Occident. Actes du 2ème colloque de la Villa KĂ©rylos Ă Beaulieu-sur-Mer de l'automne 1991. Paris : AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles Lettres, 1995. pp. 71-80. (Cahiers de la Villa KĂ©rylos, 2
Les patères à trois palmettes sur guillochures : note sur un nouveau groupe de potiers pseudo-campaniens
Sanmarti Grego Enric, Solier Yves. Les patères à trois palmettes sur guillochures : note sur un nouveau groupe de potiers pseudo-campaniens. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 11, 1978. pp. 117-134
La datation de la partie centrale du rempart méridional d'Emporion (L'Escala, Alt Empordà , Catalogne)
The dating of the central part of the southern rampart of Emporion (L'Escala, AU Emporda, Catalogna).
The southern rampart of the Greco-Roman city of Emporion (in Catalogna) was discovered in 1908. To this day it never was profoundly studied in an architectural and chronological fashion. The several prospect excavations undertaken while the initial uncovering, or those made by M. Almagro in 1947, never enabled to situate the wall with satisfaction on the time-scale. Dates proposed by different authors vary between the end of the 6th cent, to the course of the 3rd cent. B.C. !
The stratigraphical exploration made in 1985, around the occidental tower, permited the first analysis of the techniques of construction, as well of the material found in the foundation ditches or surrounding grounds. The dates previously announced must be seriously reduced and brought down to past the year of Cato the Elder's landing.
The study goes into a process of critical reexamination of the fortifications of the antique city.Le rempart méridional de la ville gréco-romaine d'Emporion (en Catalogne) a été découvert en 1908. Il n'a cependant jamais fait l'objet d'une étude poussée tant sur le plan architectural que chronologique. Plusieurs sondages réalisés lors de son dégagement initial ou par M. Almagro en 1947 n'avaient pas permis de situer d'une manière satisfaisante cet ouvrage dans le temps. Les datations avancées par différents auteurs varient entre la fin du VIème s. et le courant du IIIème s. av. J.-C. !
Les recherches stratigraphiques faites en 1985 autour de la tour occidentale autorisent une première analyse des techniques de construction ainsi que celle des mobiliers contenus dans les tranchées de fondation ou les terres avoisinantes. Les dates précédemment énoncées doivent être sérieusement rajeunies et ramenées après l'année du débarquement de Caton l'Ancien.
Cette étude s'insère dans un processus de réexamen critique des fortifications de l'agglomération antique.Sanmarti Enric, Nolla Josep Maria. La datation de la partie centrale du rempart méridional d'Emporion (L'Escala, Alt Empordà , Catalogne). In: Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 9, 1986. pp. 81-110
Das römische Forum von Ampurias (L'Escala, Alt Empordà , Prov. Gerona)
Deutsche Zusammenfassung folgt