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    Performances de systùmes viticoles à faible niveau d’intrants phytopharmaceutiques dans le vignoble bordelais

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    Afin de rĂ©pondre aux exigences de rĂ©duction de l'usage des produits phytosanitaires, ce projet vise Ă  concevoir et Ă  Ă©valuer des systĂšmes viticoles qui en sont trĂšs Ă©conomes. Ces systĂšmes, menĂ©s en agriculture conventionnelle ou biologique, sont basĂ©s essentiellement sur des leviers d'efficience de la lutte chimique pour la gestion des maladies et des ravageurs (rĂšgles de dĂ©cision de traitement), et de substitution pour la maĂźtrise des adventices (travail du sol, couverts vĂ©gĂ©taux). Un autre type de systĂšme teste aussi le levier de la rĂ©sistance variĂ©tale contre le mildiou et l'oĂŻdium. Une Ă©valuation multicritĂšres de ces systĂšmes est effectuĂ©e pendant 5 ans au vignoble (rĂ©duction d’IFT, prĂ©sence de rĂ©sidus, maĂźtrise des bioagresseurs, atteinte des objectifs de rendement, coĂ»ts de production, temps de travail). Les rĂ©sultats montrent que des systĂšmes basĂ©s essentiellement sur l'efficience permettent de rĂ©duire significativement l'IFT en maintenant des performances agronomiques et Ă©conomiques satisfaisantes. NĂ©anmoins, compte tenu d'une certaine prise de risque engendrĂ©e par ces systĂšmes, la diffusion des rĂšgles de dĂ©cisions doit impliquer les viticulteurs. En viticulture biologique, il apparaĂźt difficile de rĂ©duire les doses de cuivre et de soufre par rapport aux pratiques actuelles en maintenant des performances agronomiques stables. La mise en Ɠuvre de variĂ©tĂ©s rĂ©sistantes au mildiou et Ă  l'oĂŻdium permet de rĂ©duire l’IFT de 90 % par rapport aux rĂ©fĂ©rences rĂ©gionales

    BIOBOT : Evaluation de produits de biocontrĂŽle contre la pourriture grise (B. cinerea) au vignoble

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    National audienceLa pourriture grise (B.cinerea) est une maladie de la vigne qui affecte la vendange de façon quantitative et qualitative. La lutte fongicide classique utilise des traitements Ă  stades prĂ©alablement fixĂ©s en saison (floraison, fermeture de la grappe et/ou dĂ©but vĂ©raison) pour limiter l’apparition des symptĂŽmes lors des derniĂšres semaines, voire jours avant rĂ©colte. Cette lutte prĂ©sente des inconvĂ©nients tels que le profil toxicologique et Ă©co-toxicologique de ces produits et surtout la gĂ©nĂ©ration de rĂ©sidus phytosanitaires dans les vins. Depuis quelques annĂ©es, le statut « BiocontrĂŽle » a fait Ă©merger quelques produits de protection alternatifs avec un profil Ă  faible risque, homologuĂ©s contre la pourriture grise. Ces produits prĂ©sentent des origines et des modes d’action divers : i) micro-organismes vivants (bactĂ©ries, champignons) agissant par compĂ©tition spatiale / nutritive et/ou antibiose; ii) des produits d’origine naturelle Ă  action physique (choc osmotique) ou fongicide directe. MalgrĂ© ce panel disponible, les Ă©valuations et comparatifs d'efficacitĂ© sont peu rĂ©pandus, ainsi que des exemples d’emploi optimisĂ©s au vignoble.En Aquitaine, des projets collaboratifs (INRA, IFV, CA33) de 2014 Ă  2017 ont fait intervenir diffĂ©rents dispositifs, tels des rĂ©seaux ou des plateformes d’essai, pour obtenir plus d’informations sur ces produits et tenter de proposer aux viticulteurs des emplois optimisĂ©s et stratĂ©gies efficaces contre B.cinerea. Les rĂ©sultats confirment que les produits Ă  base de micro-organismes vivants prĂ©sentent des efficacitĂ©s trĂšs variables et irrĂ©guliĂšres selon les millĂ©simes et les sites d’essai. Pour les substances naturelles, l’Armicarb (Bicarbonate de potassium) se dĂ©tache comme le meilleur candidat, avec des diffĂ©rences rĂ©guliĂšres quand il est comparĂ© au tĂ©moin non traitĂ©. NĂ©anmoins les taux d’efficacitĂ© sont faibles Ă  moyens. Cependant le bicontrĂŽle du Botrytis au vignoble pose de nombreuses questions. En lien d’abord Ă  l’épidĂ©miologie complexe du Botrytis avec de nombreux facteurs influençant le dĂ©veloppement du champignon en saison. L’utilisation d’un indice de dĂ©veloppement du Botrytis (INRA) basĂ© sur la climatologie Ă  partir de la vĂ©raison pourrait permettre de mieux positionner les produits de biocontrĂŽle. De plus, la nature mĂȘme des produits de biocontrĂŽle testĂ©s et leur mode d’action restent trop mal connus. L’implantation de micro-organismes au vignoble soulĂšve Ă©galement les problĂ©matiques de survie en lien aux conditions climatiques, d’interaction avec les autres traitements de l’itinĂ©raire, de cinĂ©tique de dĂ©veloppement face Ă  B. cinerea

    DecitraitÂź : un OAD pour la protection de la vigne

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    International audienceThe dual performance, both economic and environmental, is a major challenge for the wine industry, which remains highly dependent on the use of pesticides. Fungicide control alone accounts for 80% of inputs in France. A DSS (DeciTraitÂź) gathering all the information necessary for the implementation of a low pesticides protection against the main fungal diseases (downy mildew - powdery mildew - black-rot - grey mould) was conceived in a collaborative approach within a CASDAR project. This DSS is easy to use and offers the user a protection strategy at the plot level based on the information and knowledge collected. The bioassays carried out within the CASDAR project clearly demonstrate the potential for reduction of phytosanitary inputs allowed by this DSS, for reducing both the number of treatments and the dose applied.La double performance, Ă©conomique et environnementale, constitue un enjeu majeur pour la filiĂšre viticole qui demeure trĂšs dĂ©pendante de l’utilisation des pesticides. A elle seule, la lutte fongicide reprĂ©sente 80% des intrants. Un OAD (DeciTraitÂź) regroupant l’ensemble des informations nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre d’une protection Ă©conome en intrants vis-Ă -vis des principales maladies cryptogamiques (mildiou - oĂŻdium - black-rot - botrytis) a Ă©tĂ© conçu dans une dĂ©marche collaborative ausein d’un projet CASDAR. Cet OAD est simple Ă  utiliser et propose Ă  l’utilisateur une stratĂ©gie de protection personnalisĂ©e sur la base des informations et connaissances recueillies. Les essais biologiques conduits au sein du projet CASDAR mettent clairement en Ă©vidence le potentiel derĂ©duction des intrants phytosanitaires permis par cet OAD, tant sur la rĂ©duction du nombre de traitements que sur la dose appliquĂ©e
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