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    Effets de la ventilation contrôlée en pression sur la ventilation unipulmonaire en chirurgie thoracique

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    Introduction : la détérioration de l'hématose durant la ventilation unipulmonaire est due au collapsecomplet du poumon non dépendant ainsi qu'aux atélectasies du poumon ventilé liées à l'anesthésie générale et au positionnement en décubitus latéral. Plusieurs études ont démontré l'intérêt des manoeuvres de recrutement alvéloraire et de l'utilisation du modepression controlée en ventilation unipulmonaire. L'objectif de cette étude était dévaluer l'impact du recrutement alvéolaire, obtenu par le mode pression contrôlée, sur l'hématose. Patients et méthode : 19 patients nécessitant une thoracotomie ont été ventilés de manière conventionnelle en volume contrôlé. Le recrutement consistait en l'utilisation du mode Pc avec pour objectif de pression d'insufflation, la valeur de la pression de plateau, le temps inspiratoire était allongé avec un rapport 1/1. Les critères dévaluation étaient les GDS et la variation de VT expiré 30 minutes après le début de la thoracotomie en VC, puis 10 minutes après le changement de mode en PC. Les résultats : [ ils sont résumés dans un tableau imprimé de la thèse ]. Conclusion : l'utilisation de la pression contrôlée en ventilation unipulmonaire avec un rapport I/E à 1/1 permet une meilleure distribution de la ventilation vers des unités alvéolaires à constantes de temps différentes. Le recrutement ainsi obtenu améliore l'hématose.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Epidémiologie des pneumopathies postopératoires après résection pulmonaire majeure

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    Les pneumopathies postopératoiores (PPO) après résection pulmonaire majeure sont fréquentes et associées à une lourde morbi-mortalité. L'incidence des PPO est très variable selon séries publiées et leur épidémiologie microbiologique est pauvrement documentée dans la littérature. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'incidence des PPO dans notre service ainsi que l'écologie microbiologique de ces pneumopathies afin d'apprécier la sensibilité des germes isolés à l'antibioprophylaxie et à l'antibiothérapie curative. Nous avons inclus rétrospectivement 188 patients, au cours de l'année 2008, avec un âge moyen de 59 ans. Parmi ces patients, 56 ont présenté une PPO (29,8 %) dont 36 ont été documentées. La majorité des pneumopathies sont précoces (78,6 %). Les facteurs de risque retrouvés dans notre étude sont la présence d'une BPCO, l'obésité, les durées prolongées de chirurgie et d'anesthésie. L'analgésie péridurale semble être protectrice dans la survenue des PPO. Les pneumopathies postopératoires sont associées à des durées de séjour en réanimation et hospitalière augmentées ainsi qu'un taux d'intubation plus important. La mortalité à 130 était de 8,9 %. L'écologie microbiologique des PPO montre la présence de germes différents des infections communautaires avec une prédominance d'entérobactéries à faible niveau de résistance, et l'antibioprophylaxie (céphalosporine de première génération) est sensible dans près de 50 %. Tout ceci est en faveur de conserver notre antibioprophylaxie. Malgré la précocité d'apparition des PPO. L'antibiothérapie curative doit être large et ne doit plus être considérées comme des infections communautaires.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Utilisation de l'ECMO dans le SDRA (l'expérience Aquitaine)

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    INTRODUCTION : Le SDRA fait partie des pathologies les plus fréquentes d'admission des patients en réanimation. Malgré des progrès récents concernant sa compréhension et sa physiopathologie, le taux de mortalité des patients atteints de SDRA reste très élevé. En cas d'hypoxie extrêmement sévère et réfractaire à une prise en charge optimale conventionnelle, certaines équipes ont recours à l'ECMO pour assurer les échanges gazeux tout en laissant les poumons au repos pour limiter les lésions induites par la ventilation. MATERIELS ET METHODE : Nous rapportons, dans cette étude rétrospective et descriptive, l'expérience bordelaise de l'utilisation de l'ECMO chez les patients atteints de SDRA sévère ainsi que le syuivi de leur qualité de vie à long terme. RESULTATS : Entre 2009 et 2012, 23 patients ont bénéficié de l'ECMO pour SDRA en Aquitaine. La mortalité en réanimation et à 1 an étaient respectivement de 17 % et 21 %. La mise en place de l'ECMO a permis de diminuer significativement les pressions de ventilation. Les principales complications étaient barotraumatiques et hémorragiques, nécessitant d'importants besoins transfusionnels. Au niveau du suivi à long terme, les patients de notre étude avaient une qualité de vie dans l'ensemble jugée inférieure à une population normale de référence, sauf concernant la santé mentale. On retrouve également des troubles respiratoires subjectifs, retentissant sur la qualité de vie, chez la plupart des patients. DISCUSSION : En terme de mortalité, nos résultats sont plutôt positifs, comparables à ceux des études récentes. La fréquence élevée des complications barotraumatiques souligne l'importance de l'utilisation d'une ventilation protectrice, à faible pression de plateau. Concernant le suivi à long terme, dans notre étude, il semblerait que les patients ayant bénéficié de l'ECMO souffrent d'une diminution de leur qualité de vie liée à leur état physique mais sans répercussion significative sur le plan mental et social. Cette diminution de la qualité de vie est comparable à celle des populations de patients en SDRA sévère n'ayant pas bénéficié de l'ECMO, retrouvées dans la littérature. CONCLUSION : Les résultats de notre étude semblent montrer que l'utilisation de l'ECMO pour le SDRA est envisageable. Malgré tout, l'importance des complications prouve que l'ECMO pour le SDRA doit rester une thérapeutique d'exception, réalisée dans des centres expérimentés. Les résultats de notre étude sont limités par le fible nombre de patients inclus et par l'importance du biais de sélection. Des études prospectives, randomisées et comparatives sont nécessaires pour évaluer le bénéfice éventuel de l'utilisation de l'ECMO chez les patients de SDRA sévère.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Allongement du temps inspiratoire en ventilation uni-pulmonaire en pression contrôlée lors de la chirurgie thoracique

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    BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Diffuse Cerebral Microbleeds after Extracorporeal Membrane Oxygenation Support

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    International audienceExtracorporeal membrane oxygenation (ECMO) is used to provide cardiac and/or pulmonary support in patients refractory to conventional therapies (1, 2). We describe here four patients who demonstrated extensive cerebral microbleeds in the context of persistent coma after ECMO support. Unexpectedly, all patients recovered full consciousness and had (for three of them) no or slight disabilities 1 year after intensive care unit (ICU) discharge

    Prognostic value of respiratory compliance course on mortality in COVID-19 patients with vv-ECMO

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    Abstract Background COVID-19-associated acute respiratory distress syndrome (ARDS) supported by veno-venous extra-corporal membrane oxygenation (vv-ECMO) results in a high in-hospital mortality rate of more than 35%. However, after cannulation, no prognostic factor has been described to guide the management of these patients. The objective was to assess the association between static respiratory compliance over the first 10 days post-vv-ECMO implantation on 180-day mortality. Results In this multicentric retrospective study in three ECMO referral centers, all patients with COVID-19-associated ARDS supported by vv-ECMO were included from 03/01/2020 to 12/31/2021. Patients were ventilated with ultra-protective settings targeting a driving pressure lower than 15 cmH2O. 122 patients were included. Median age was 59 IQR (52–64), 83 (68%) were male, with a median body mass index of 33 (28–37) kg/m2. Delay between first symptoms to vv-ECMO implantation was 16 (10–21) days. Six-month death was 48%. Over the first ten days, compliance increased in 180 day survivors [from 18 (12–25) to 20 (15–27) mL/cmH2O] compared to non-survivors [from 12 (9–20) to 10 (8–14) mL/cmH2O, p interaction < 0.0001]. A time varying multivariable Cox model found age, history of chronic lung disease, compliance from day one to day ten and sweep gas flow from day one to day ten as independent factors associated with 180-day mortality. Conclusions In COVID-19-associated ARDS, static respiratory compliance course over the first ten days post-vv-ECMO implantation is associated with 180-day mortality. This new information may provide crucial information on the patient's prognosis for intensivists

    Eur J Cardiothorac Surg

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    BACKGROUND: Lung transplantation is the final treatment option for end-stage lung disease. In this study, we evaluated the individual risk of 1-year mortality at each stage of the lung transplantation process. METHODS: This was a retrospective analysis of patients undergoing bilateral lung transplantation between January 2014 and December 2019 in three French academic centers. Patients were randomly divided into development and validation cohorts. Three multivariable logistic regression models of 1-year mortality were applied (A) at recipient registration, (B) the graft allocation, and (C) after surgery. The 1-year mortality was predicted for individual patients assigned to three risk groups at time points A-C. RESULTS: The study population consisted of 478 patients with a mean (SD) age of 49.0 (14.3) years. The 1-year mortality rate was 23.0%. There were no significant differences in patient characteristics between the development (n = 319) and validation (n = 159) cohorts. The models analyzed recipient, donor, and intraoperative variables. The discriminatory power (area under the receiver operating characteristic curve) was 0.67 (0.62-0.73), 0.70 (0.63-0.77), and 0.82 (0.77-0.88), respectively, in the development cohort, 0.74 (0.64-0.85), 0.76 (0.66-0.86) and 0.87 (0.79 - 0.95), respectively, in the validation cohort. Survival rates were significantly different among the low- ( 45%) groups in both cohorts. CONCLUSIONS: Risk prediction models allow estimation of the 1-year mortality risk of individual patients during the lung transplantation process. These models may help caregivers identify high-risk patients at times A-C, and reduce the risk at subsequent time-points
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