1 research outputs found
Three flying fox (Pteropodidae: Pteropus rufus) roosts, three conservation challenges in southeastern Madagascar
We visited three roosts of the Madagascar flying fox Pteropus rufus in December 2005 in the Anosy Region. Colony size was 900 at Berenty Private Reserve, 412 at Amborabao and 54 at Sainte Luce, based on single counts at each site. Hunting at the roost is prohibited at Berenty but P. rufus is trapped at night in the area surrounding the reserve, where it feeds on sisal. At Amborabao, the bats roost in a sacred forest and hunting is forbidden. At Sainte Luce, the forest is highly degraded and the bats are hunted frequently, despite efforts to engage the local community in forest conservation. Questionnaires with people living near the roosts revealed the flying foxes were regarded as pests of litchis in Amborabao and Sainte Luce. Berenty is the only site where tourists are able to observe roosting P. rufus. The role of sacred forests and local taboos (fady) is very relevant for P. rufus conservation and might be the only practical mechanism in sites where legislation on hunting and land use is not being enforced. RÉSUMÉTrois gîtes de Pteropus rufus ont été visités dans la région Anosy en décembre 2005. La population était composée de 900 individus à Berenty, 412 à Amborabao et 54 à Sainte Luce, le comptage ayant été fait une seule fois dans chaque gîte. La chasse au dortoir est interdite à Berenty mais P. rufus est capturé la nuit, lorsque les individus se nourrissent dans les plantations de sisal environnantes. A Amborabao, le dortoir se trouve dans une forêt sacrée où la chasse est interdite. A Sainte Luce, la forêt est extrêmement dégradée et les chauves-souris sont chassées fréquemment malgré les efforts pour impliquer la communauté locale dans la conservation de la forêt. Les interviews avec les gens vivant près des dortoirs ont montré que les P. rufus sont considérés comme nuisibles car consommateurs de fruits de litchis à Amborabao et Sainte Luce. Berenty est le seul site où les touristes peuvent observer P. rufus au dortoir. Les forêts sacrées, les croyances locales et les tabous (fady) sont importants pour la conservation de P. rufus et pourraient être les seuls facteurs pour expliquer le respect des régulations cynégétiques et foncières