29 research outputs found

    Cultiver des légumes dans un jardin associatif de quartier d’habitat social, un moyen pour les femmes de réinterroger leurs pratiques alimentaires ?

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    Poster 366 présenté aux 13e Journées Francophones de Nutrition (JFN) à Marseille (France) - (2015-12-09 - 2015-12-11)Introduction et but de l’étudeRencontre, contact à la nature, production sont quelques-unes des fonctions offertes par les jardins associatifs urbains. En quartiers d’habitat social, ils pourraient faciliter la consommation de légumes frais, souvent délaissés du fait de contraintes économiques et de conditions de vie difficiles. Dans le cadre du projet d’ANR Jassur (jardins associatifs urbains et villes durables), l’objectif de la présente étude était d’investiguer la place des productions potagères dans l’alimentation de femmes ayant accès à une parcelle de jardin associatif de pied d’immeuble, en quartiers d’habitat social à Marseille. Nous avons posé l’hypothèse que la pratique du jardinage était associée à des approvisionnements alimentaires plus équilibrés pour ces jardinières.Matériel et méthodesUne enquête pluridisciplinaire, liant agronomie, nutrition et sociologie, a été menée auprès de 23 femmes cultivant une parcelle de jardin (mai–juin 2014). Les pratiques de jardinage, les approvisionnements alimentaires du foyer et les perceptions des jardinières quant à leur production et leur alimentation ont été analysées. Les approvisionnements alimentaires des jardinières ont été statistiquement comparés à ceux de femmes habitant les mêmes quartiers sans avoir accès à un jardin et ayant participé à des ateliers sur l’alimentation et le budget lors de l’intervention « Opticourses ».Résultats et analyse statistiqueLes jardinières privilégient la diversité et la qualité de leur production (légumes, petits fruits) à la quantité (10 % des approvisionnements en produits potagers sont issus du jardin). Elles s’essayent à des pratiques respectueuses de l’environnement et déclarent préférer consommer des aliments sans pesticides. À la production de qualité s’ajoute une dimension socioculturelle et symbolique. Le travail au jardin est récompensé par le goût et la saveur des produits potagers, liés à des souvenirs d’enfance. Ces productions sont aussi source de qualité de vie, des liens sociaux se créant par les échanges entre les jardinières. La fierté est révélée par la production, l’activité culinaire et le partage (« Tu es fière, tu te dis ça c’est moi ! Une satisfaction ! Le plaisir de manger des légumes sains du jardin ! »). La dimension économique et nutritionnelle se traduit pour les jardinières par des stratégies d’achat de produits potagers à moindre coût en comparaison au prix national (p < 0,0001). Par rapport à leurs voisines non-jardinières intéressées par la nutrition (les participantes Opticourses), les jardinières fréquentent aussi plus de commerces alimentaires et achètent davantage de légumes (243 g/j contre 135 g/j, p < 0,05, avec et sans ajustement pour l’âge).ConclusionLes jardinières adoptent des pratiques de jardinage sans pesticides et achètent plus de légumes que des femmes des mêmes quartiers et conditions sociales. Aussi faibles soient les productions potagères de ces jardins associatifs, notre étude suggère qu’y avoir accès pourrait entrouvrir, pour les femmes vivant en quartier d’habitat social, une fenêtre de réflexion sur l’alimentation, stimulant l’adoption de comportements d’achat alimentaire plus en accord avec les préconisations de santé publique

    Marseille : des jardins partagés dans les quartiers Nord

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    National audienceUne enquête pluridisciplinaire a été réalisée sur des jardins partagés à parcelles individuelles des quartiers Nord de Marseille, quartiers très défavorisés sur le plan socio-économique. L’enquête a été réalisée grâce à des financements publics. Les participants étaient recrutés sur la base du volontariat, sans contrepartie financière, le seul critère d’inclusion étant d’être responsable principal de l’approvisionnement du foyer ; 21 femmes ont souhaité participer sur 223 jardiniers actifs (25 % d’hommes et 75 % de femmes). Les dimensions productive, économique et nutritionnelle, culturelle, sociale et symbolique de l’accès à un jardin partagé ont été explorées par des méthodes issues de la nutrition et des sciences sociales : questionnaires informatifs, entretiens semi-directifs et analyse nutritionnelle et économique des carnets d’approvisionnements alimentaires mensuels des foyers. Les approvisionnements alimentaires des foyers des jardinières ont été comparés à ceux de 65 femmes de profil socioéconomique similaire, vivant dans les mêmes quartiers mais n’ayant pas accès à un jardin

    Marseille : des jardins partagés dans les quartiers Nord

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    National audienceUne enquête pluridisciplinaire a été réalisée sur des jardins partagés à parcelles individuelles des quartiers Nord de Marseille, quartiers très défavorisés sur le plan socio-économique. L’enquête a été réalisée grâce à des financements publics. Les participants étaient recrutés sur la base du volontariat, sans contrepartie financière, le seul critère d’inclusion étant d’être responsable principal de l’approvisionnement du foyer ; 21 femmes ont souhaité participer sur 223 jardiniers actifs (25 % d’hommes et 75 % de femmes). Les dimensions productive, économique et nutritionnelle, culturelle, sociale et symbolique de l’accès à un jardin partagé ont été explorées par des méthodes issues de la nutrition et des sciences sociales : questionnaires informatifs, entretiens semi-directifs et analyse nutritionnelle et économique des carnets d’approvisionnements alimentaires mensuels des foyers. Les approvisionnements alimentaires des foyers des jardinières ont été comparés à ceux de 65 femmes de profil socioéconomique similaire, vivant dans les mêmes quartiers mais n’ayant pas accès à un jardin

    Cultiver des légumes dans un jardin associatif de quartier d’habitat social, un moyen pour les femmes de réinterroger leurs pratiques alimentaires ?

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    Poster 366 présenté aux 13e Journées Francophones de Nutrition (JFN) à Marseille (France) - (2015-12-09 - 2015-12-11)Introduction et but de l’étudeRencontre, contact à la nature, production sont quelques-unes des fonctions offertes par les jardins associatifs urbains. En quartiers d’habitat social, ils pourraient faciliter la consommation de légumes frais, souvent délaissés du fait de contraintes économiques et de conditions de vie difficiles. Dans le cadre du projet d’ANR Jassur (jardins associatifs urbains et villes durables), l’objectif de la présente étude était d’investiguer la place des productions potagères dans l’alimentation de femmes ayant accès à une parcelle de jardin associatif de pied d’immeuble, en quartiers d’habitat social à Marseille. Nous avons posé l’hypothèse que la pratique du jardinage était associée à des approvisionnements alimentaires plus équilibrés pour ces jardinières.Matériel et méthodesUne enquête pluridisciplinaire, liant agronomie, nutrition et sociologie, a été menée auprès de 23 femmes cultivant une parcelle de jardin (mai–juin 2014). Les pratiques de jardinage, les approvisionnements alimentaires du foyer et les perceptions des jardinières quant à leur production et leur alimentation ont été analysées. Les approvisionnements alimentaires des jardinières ont été statistiquement comparés à ceux de femmes habitant les mêmes quartiers sans avoir accès à un jardin et ayant participé à des ateliers sur l’alimentation et le budget lors de l’intervention « Opticourses ».Résultats et analyse statistiqueLes jardinières privilégient la diversité et la qualité de leur production (légumes, petits fruits) à la quantité (10 % des approvisionnements en produits potagers sont issus du jardin). Elles s’essayent à des pratiques respectueuses de l’environnement et déclarent préférer consommer des aliments sans pesticides. À la production de qualité s’ajoute une dimension socioculturelle et symbolique. Le travail au jardin est récompensé par le goût et la saveur des produits potagers, liés à des souvenirs d’enfance. Ces productions sont aussi source de qualité de vie, des liens sociaux se créant par les échanges entre les jardinières. La fierté est révélée par la production, l’activité culinaire et le partage (« Tu es fière, tu te dis ça c’est moi ! Une satisfaction ! Le plaisir de manger des légumes sains du jardin ! »). La dimension économique et nutritionnelle se traduit pour les jardinières par des stratégies d’achat de produits potagers à moindre coût en comparaison au prix national (p < 0,0001). Par rapport à leurs voisines non-jardinières intéressées par la nutrition (les participantes Opticourses), les jardinières fréquentent aussi plus de commerces alimentaires et achètent davantage de légumes (243 g/j contre 135 g/j, p < 0,05, avec et sans ajustement pour l’âge).ConclusionLes jardinières adoptent des pratiques de jardinage sans pesticides et achètent plus de légumes que des femmes des mêmes quartiers et conditions sociales. Aussi faibles soient les productions potagères de ces jardins associatifs, notre étude suggère qu’y avoir accès pourrait entrouvrir, pour les femmes vivant en quartier d’habitat social, une fenêtre de réflexion sur l’alimentation, stimulant l’adoption de comportements d’achat alimentaire plus en accord avec les préconisations de santé publique

    Putting Food on the Regional Policy Agenda in Montpellier, France

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    International audienceWhile the food supply question virtually disappeared from the agenda of the cities of the developed world after World War II, a growing number of cities in the developing and developed world alike are now giving it their attention (Chapter “ Cities’ Strategies for Sustainable Food and the Levers They Mobilize”). That renewed focus has been brought about by a food supply discourse that seeks to promote a sustainable urban policy (Pothukuchi and Kaufman 2000). In that context, food supply has come to be at the heart of a new category of public urban action—sustainable development—that has now been widely undertaken in local public action (Béal et al. 2011)

    Stacking Functions: Identifying Motivational Frames Guiding Urban Agriculture Organizations and Businesses in the United States and Canada

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    While a growing body of scholarship identifies urban agriculture\u27s broad suite of benefits and drivers, it remains unclear how motivations to engage in urban agriculture (UA) interrelate or how they differ across cities and types of organizations. In this paper, we draw on survey responses collected from more than 250 UA organizations and businesses from 84 cities across the United States and Canada. Synthesizing the results of our quantitative analysis of responses (including principal components analysis), qualitative analysis of textual data excerpted from open-ended responses, and a review of existing literature, we describe six motivational frames that appear to guide organizations and businesses in their UA practice: Entrepreneurial, Sustainable Development, Educational, Eco-Centric, DIY Secessionist, and Radical. Identifying how practitioners stack functions and frame their work is a first step in helping to differentiate the diverse and often contradictory efforts transforming urban food environments. We demonstrate that a wide range of objectives impact how urban agriculturalists practice UA and that political orientations and discourses differ across geographies, organizational type and size, and funding regime. These six paradigms provide a basic framework for understanding UA that can guide more in-depth studies of the gap between intentions and outcomes, while helping link historically and geographically specific insights to wider social and political economic processes
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