16 research outputs found

    Stratégies d’accumulation à long terme et exploitations familiales agricoles au Cameroun

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    La question de l’évolution de l’importance relative des différentes formes de production agricole (familiale, patronale, capitaliste…) et de leurs avantages et inconvénients respectifs, bien que fort ancienne (Weber, 1991), se pose à nouveau aujourd’hui avec acuité. Le renforcement des liens entre l’exploitation agricole et des marchés de plus en plus mondialisés, standardisés et concurrentiels, et le nouvel intérêt que portent les f..

    The role of systems of innovation in adapting to climate change: The case of the Kenyan coffee and dairy sectors

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    Research on sectoral systems of innovation has paid little attention to adaptation to cli¬mate change, notably in agriculture. This article, therefore, explores the role of systems of innovation in adapting to climate change. It focuses on two case studies in Kenyan agriculture, i.e. the coffee and dairy sectors, which differ in terms of stakeholders and insti¬tutional setups. In the coffee sector, the actors' system is highly centralized and the system of innovation is oriented towards technology development. In contrast, the dairy sector consists of a diversity of actors, and its system of innovation is based on institutional build¬ing and marketing. The capacity to innovate and adapt, therefore, depends on institutional arrangements in addition to technology development, suggesting that the dairy sector in Kenya could be an example for the coffee sector

    Diversité des agricultures familiales

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    Dans un contexte d’interrogation sur les modèles agricoles et de profondes transformations des agricultures et des marchés, cet ouvrage s’attache à revisiter la diversité des formes familiales de production et leurs mutations de par le monde. Dès lors, l’analyse intègre les liens aux marchés, aux territoires et à l’Ailleurs — par le fait migratoire — les enjeux d’autonomie et de sécurité alimentaire, les stratégies de survie et d’accumulation ainsi que les formes d’action collective et politique. L’ouvrage est construit autour de dix-huit études de cas, menées dans les cinq continents. Elles ont toutes été conduites avec un cadre méthodologique, identique et original, inspiré du Sustainable Rural Livehoods (cadre d’identification des moyens de subsistance durables en milieu rural). Revisitée pour cet ouvrage, cette méthode d’observations et d’analyses permet aux auteurs de préciser finement « ce qui fait famille », d’analyser les adaptations du travail des actifs familiaux et les mettre en perspective avec le contexte territorial et les politiques publiques de chaque pays. Écrit à plusieurs mains, par un réseau de chercheurs, cet ouvrage contribue autant à l’approfondissement des savoirs scientifiques sur les agricultures familiales dans le monde qu’à la mise à l’épreuve d’un cadre méthodologique d’analyse et d’observations en milieu rural. Il vise un public de chercheurs, d’enseignants et d’étudiants, agronomes, économistes, sociologues et historiens. Les experts du développement agricole et rural y trouveront un grand intérêt. Plus largement, toute personne qui s’intéresse aux agricultures familiales et à leurs évolutions dans divers contextes sociaux trouvera avantage à cette lecture. Les chercheurs qui ont coordonné cet ouvrage sont agronomes, économistes et géographes, au Cirad ou à l’Inra où ils mènent des recherches sur les systèmes agricoles familiaux à des échelles locales, nationales ou internationales. Cet ouvrage est le fruit d’une démarche de recherche collective et partagée permettant à de nombreux scientifiques des pays du Sud d’exprimer la diversité des réalités agraires contemporaines. Certains coordinateurs ou auteurs de cet ouvrage ont également collaboré à Agricultures familiales et mondes à venir, titre paru en 2014 chez Quae. Ce livre est également disponible en anglais sous le titreDiversity of Family Farming Around the Worldauprès des éditions Springer -www.springer.co

    Farmers' accumulation strategies : the example of cocoa farmers in Central Cameroon between 1910 and 2010

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    Cette thèse, réalisée au Cameroun, analyse les stratégies et les trajectoires d’accumulation en surfaces cacaoyères de trois générations de planteurs couvrant la période 1910-2010. Pour cela, nous avons réalisé des entretiens semi directifs auprès d’un échantillon de 82 planteurs représentatifs des différentes tailles d’exploitations cacaoyères. L’analyse des trajectoires montre que si l’accumulation en surfaces cacaoyères est de quelques hectares pour les deux premières générations de planteurs, la génération actuelle conduit depuis trente ans, surtout dans les zones de fronts pionniers, des processus d’accumulation pouvant atteindre plusieurs dizaines d’hectares. Ces hauts niveaux d’accumulation en surfaces cacaoyères sont majoritairement le fait d’exploitants disposant d’importants volumes de capitaux financiers provenant d’activités non agricoles, généralement urbaines. La mobilité spatiale, vers les fronts pionniers ou vers la ville, et la mobilité professionnelle, qui permet de mêler activités agricoles et non agricoles, apparaissent ainsi comme les stratégies les plus performantes pour accumuler d’importantes surfaces cacaoyères. Ces stratégies conduisent au développement de grandes exploitations cacaoyères patronales ou capitalistes qui renforcent les processus de marchandisation de la terre et de la force de travail. Ces grandes exploitations entrent en concurrence pour l’accès au foncier avec les petites exploitations familiales et conduisent à une prolétarisation d’une partie des agriculteurs les plus pauvres. Ces résultats incitent à développer des politiques de recherche moins centrées sur l’amélioration des pratiques techniques et des rendements et plus attentives à la mobilité de la force de travail et des capitaux financiers entre les différents secteurs de l’économie nationale et du territoire. Ils invitent aussi L’Etat à ne pas abandonner au seul jeu du marché la gestion et le devenir des hommes et des territoires.This thesis, which was undertaken in Cameroon, analyses the cocoa surface area accumulation trajectories and strategies of three generations of cocoa planters, covering the period 1910-2010. To do so, we carried out semi-structured interviews with a sample of 82 planters representing different sized cocoa plantations. The analysis of their trajectories shows that while the first two generations of planters accumulated just a few hectares of cocoa land, over the past thirty years, the current generation has accumulated several dozens of hectares, particularly in the frontier areas. Farmers with large amounts of financial capital generated through non-agricultural, and generally urban, activities mainly are responsible for these high levels of accumulation of cacao land. Spatial mobility, in the direction of the frontier regions or towards the city, and professional mobility, which allows agricultural and non-agricultural activities to be mixed, thus appears to be the most effective strategy for accumulating large surface areas for cocoa production. These strategies lead to the development of large capitalist and enterprise cocoa plantations that reinforce the commoditization of land and labour. These large plantations compete with small family farms over land, leading to the proletarianisation of some of the poorest farmers. These results suggest that there is a need to develop research policies which focus less on improving technical practices and yields and more on the mobility of the labour force and of financial capital between the different sectors of the national economy and between regions. The results also indicate that the government should not abandon the management and future of these people and territories to the free market alone

    Farmers' accumulation strategies : the example of cocoa farmers in Central Cameroon between 1910 and 2010

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    Cette thèse, réalisée au Cameroun, analyse les stratégies et les trajectoires d’accumulation en surfaces cacaoyères de trois générations de planteurs couvrant la période 1910-2010. Pour cela, nous avons réalisé des entretiens semi directifs auprès d’un échantillon de 82 planteurs représentatifs des différentes tailles d’exploitations cacaoyères. L’analyse des trajectoires montre que si l’accumulation en surfaces cacaoyères est de quelques hectares pour les deux premières générations de planteurs, la génération actuelle conduit depuis trente ans, surtout dans les zones de fronts pionniers, des processus d’accumulation pouvant atteindre plusieurs dizaines d’hectares. Ces hauts niveaux d’accumulation en surfaces cacaoyères sont majoritairement le fait d’exploitants disposant d’importants volumes de capitaux financiers provenant d’activités non agricoles, généralement urbaines. La mobilité spatiale, vers les fronts pionniers ou vers la ville, et la mobilité professionnelle, qui permet de mêler activités agricoles et non agricoles, apparaissent ainsi comme les stratégies les plus performantes pour accumuler d’importantes surfaces cacaoyères. Ces stratégies conduisent au développement de grandes exploitations cacaoyères patronales ou capitalistes qui renforcent les processus de marchandisation de la terre et de la force de travail. Ces grandes exploitations entrent en concurrence pour l’accès au foncier avec les petites exploitations familiales et conduisent à une prolétarisation d’une partie des agriculteurs les plus pauvres. Ces résultats incitent à développer des politiques de recherche moins centrées sur l’amélioration des pratiques techniques et des rendements et plus attentives à la mobilité de la force de travail et des capitaux financiers entre les différents secteurs de l’économie nationale et du territoire. Ils invitent aussi L’Etat à ne pas abandonner au seul jeu du marché la gestion et le devenir des hommes et des territoires.This thesis, which was undertaken in Cameroon, analyses the cocoa surface area accumulation trajectories and strategies of three generations of cocoa planters, covering the period 1910-2010. To do so, we carried out semi-structured interviews with a sample of 82 planters representing different sized cocoa plantations. The analysis of their trajectories shows that while the first two generations of planters accumulated just a few hectares of cocoa land, over the past thirty years, the current generation has accumulated several dozens of hectares, particularly in the frontier areas. Farmers with large amounts of financial capital generated through non-agricultural, and generally urban, activities mainly are responsible for these high levels of accumulation of cacao land. Spatial mobility, in the direction of the frontier regions or towards the city, and professional mobility, which allows agricultural and non-agricultural activities to be mixed, thus appears to be the most effective strategy for accumulating large surface areas for cocoa production. These strategies lead to the development of large capitalist and enterprise cocoa plantations that reinforce the commoditization of land and labour. These large plantations compete with small family farms over land, leading to the proletarianisation of some of the poorest farmers. These results suggest that there is a need to develop research policies which focus less on improving technical practices and yields and more on the mobility of the labour force and of financial capital between the different sectors of the national economy and between regions. The results also indicate that the government should not abandon the management and future of these people and territories to the free market alone
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