Diversité, structure et régénération de la végétation ligneuse de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, Niger

A la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, le bétail est nourri essentiellement sur pâturage naturel. En saison sèche, l’herbe devient rare et subsiste à l’état de paille. Les animaux ont recours aux ligneux pour combler le déficit alimentaire. L’état de la végétation ligneuse a été établi à travers la détermination de la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses par la méthode des transects. L’inventaire floristique a permis de recenser 15 espèces réparties entre 11 genres et 10 familles. La famille des Capparaceae et celle des Leguminosae-Mimosoïdeae sont les plus  représentées. Le peuplement est une formation arbustive à Maerua crassifolia avec comme espèces compagnes Balanites aegyptiaca et Acacia raddiana. La densité moyenne est de 172 pieds à l’hectare. La distribution par classes de diamètre montre une prédominance d'individus de petit diamètre. La majorité des ligneux a une hauteur inférieure à 2 mètres (46,4%). Le degré de couverture de la strate ligneuse, estimé à 12,67% est globalement faible. Le taux de renouvellement varie selon l’espèce. Maerua crassifolia (47,9%), Balanites aegyptiaca (17,4%) et Acacia raddiana (14,1%) ont les plus forts peuplements juvéniles. L’effectif de Maerua crassifolia est en baisse. La structure du peuplement fait état d’un milieu perturbé. La protection des jeunes plants devrait permettre de diversifier les sources d’aliments pour le bétail en période de soudure.Mots clés : Peuplement ligneux, parcours, caractéristiques structurales, Sahel, Niger

Dynamique du peuplement herbacé de la station sahélienne expérimentale de Toukounous (Filingué – Niger)

La dynamique spatio-temporelle de la végétation herbacée de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous a été établie suivant la méthode des points quadrats alignés. L’analyse de la composition floristique et des types de pâturage herbacé dans les différents faciès morpho-pédologiques de la station a permis de recenser 75 espèces herbacées essentiellement annuelles, réparties dans 50 genres et 20 familles. L’année 2006 a enregistré un nombre d’espèces significativement plus grand que les autres années d’étude (P<0,05). Les espèces vivaces sont absentes et les légumineuses sont rares. La forte dominance des graminées annuelles témoigne de la perte de la biodiversité. Le recouvrement herbacé est globalement élevé (80,9%) et varie peu entre les différents types d’unités morpho-pédologiques et selon les années. L’analyse canonique des correspondances appliquée aux matrices relevés-espèces et relevés-variables environnementales montre l’existence de groupements végétaux évoluant sur les différentes unités de végétation (dune, plaine et bas fond) en fonction de la quantité de pluies tombées au cours de l’année considérée. La perte de biodiversité suppose une intervention rapide dont les grands axes d’aménagement passent par l’ensemencement des aires de pâture couplé à la rotation afin d’assurer l’enrichissement du couvert végétal surtout en légumineuses tout en évitant la fréquentation des endroits les moins pourvus en légumineuses pendant la saison pluvieuse.Mots clés : végétation, composition floristique, répartition spatio-temporelle, parcours, Toukounous, Niger

Multilingual examinations: towards a schema of politicization of language in end of high school examinations in sub-Saharan Africa

In many countries of sub-Saharan Africa, the release of each year’s results for the end of high school examinations heralds an annual ritual of public commentary on the poor state of national education systems. However, the exoglossic/monolingual language regime for these examinations is infrequently acknowledged as contributing to the dismal performance of students. Even less attended to is the manner in which the language of examinations, through shaping students’ performances, may be exacerbating social inequalities. This article politicizes the language of examinations in the region in the hope of generating policy and research interest in what is arguably an insidious source of inequality. The article makes three arguments. Firstly, it is argued that current exoglossic/monolingual practices in these examinations constitute a set of sociolinguistic aberrations, with demonstrable negative effects on students’ performance. Secondly, it is argued that the gravity of these paradoxical sociolinguistic disarticulations is better appreciated when their social ramifications are viewed in terms of structural violence and social inequality. Thirdly, in considering how to evolve a more socially equitable examination language regime, it is argued that the notion of consequential validity in testing positions translanguaging as a more ecologically valid model of language use in examinations

African Linguistics in Central and Eastern Europe, and in the Nordic Countries

Non peer reviewe

Evidence for Foot Structure in Hausa

McCarthy and Prince (1986, 1990) have put forward the Prosodic Morphology Hypothesis to account for morphological processes (such as reduplication and truncation) that typically require that their output conform to a particular shape of template. This hypothesis claims that morphological templates are analyzable in terms of prosodic units. In this paper I will show that Hausa nominal reduplication and nickname formation are best analyzed as involving the specification of a foot template. Thus, these two processes provide supporting evidence for McCarthy and Prince's Prosodic Morphology Hypothesis

Culture de Andropogon gayanus Kunth par repiquage des éclats de souches: Fodder bank based on Andropogon gayanus Kunth by transplanting fragments of stumps

Les espèces herbacées rendent d'énormes services écosystémiques. Cependant, peu d'études ont été consacrées à la détermination de la production de biomasse sur une espèce fourragère particulière de Poaceae. Cette étude portant sur la banque fourragère à base de l’espèce Andropogon gayanus a été conduite sur le site expérimental de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Niamey. L’objectif est d’étudier la reprise des souches repiquées et la production en biomasse de l’espèce Andropogon gayanus pendant la saison des pluies 2018. Le matériel biologique utilisé est constitué d’éclats de souches prélevées à partir des pieds mères de la saison pluvieuse 2017. Deux périodes de repiquage ont été étudiées : la première en début de la saison pluvieuse et la seconde au milieu de la saison pluvieuse. Deux doses d’engrais NPK de 6 et 12 g ont été appliquées. Le délai moyen de reprise des souches repiquées est de 6 et 4 jours respectivement pour les repiquages du début et celui du milieu de saison. La reprise s’est étalée sur 20 jours pour les souches du 1er repiquage contre 15 jours pour celles du second. La biomasse moyenne produite est de 629,67 kg/ha pour les souches du début de la saison alors qu'elle est de 824,01 kg/ha pour celles du 30 juillet et 291 kg/ha pour le témoin, à la première coupe. Cette production a augmenté à la deuxième coupe où il été récolté 720,28 kg/ha et 1110 kg/ha respectivement pour le premier et le second traitement, et 358,26 kg/ha pour le témoin. Ces résultats montrent que A. gayanus est une espèce qui s’adapte et se développe bien dans les conditions hydriques favorables. L’espèce peut donc être utilisée comme une banque à fourrage, surtout dans ce milieu où les ressources fourragères deviennent de plus en plus rares et de faible valeur nutritive à certaines périodes de l’année. Grass species provide enormous ecosystem services. However, few studies have attempted to determine the biomass production on a particular fodder Poaceae species. Therefore, the present study on fodder bank based on Andropogon gayanus was carried out on the experimental site of the Faculty of Agronomy at Abdou Moumouni University of Niamey in Niger to close the knowledge gap. The main objective of the work was to study the resumption and biomass production of the Andropogon gayanus transplanted stumps during rainy season 2018. We used stumps fragments taken from the mother plant of 2017 rainy season as biological material. Two transplanting periods were studied: the first at the start of the rainy season and the second in the middle of the rainy season. A treatment was applied with two doses of nitrogen (N), phosphorus (P), and potassium (K) (NPK) fertilizer (6 and 12 g). Resumption time of transplanted stumps is about 6 and 4 days respectively for transplanting of the rainy season start and that of middle of season rainy. Resumption took place over 20 days for strains of first transplanting versus 15 days for those of second one. The average biomass produced is 629.67 kg/ha for the strains at the start of the season while it is 824.01 kg/ha for those of July 30 and 291 kg/ha for the control, at the first cut. This production increased in the second cut where it was harvested 720.28 kg/ha and 1110 kg/ha respectively for the first and second treatment, and 358.26 kg/ha for the control. These results showed that Andropogon gayanus is a species, which adapts and develops well under favorable water conditions. The species can therefore be used as a fodder bank, especially in this environment where fodder resources are becoming increasingly scarce and of low nutritional value at certain times of the year

CULTIVATION AND INGESTIBILITY OF ANGOLE PEAS (CAJANUS CAJAN) IN SAHEL GOAT IN NIGER

This study was conducted on the experimental site of the Faculty of Agriculture of Abdou Moumouni University of Niamey. Objective of the work is to study the culture of species Cajanus cajan while determining its applicability to the Sahel goat. Germination test was carried out in petri dishes. Experimental set-up consists of 360 pockets distributed in three blocks each containing four plots of which three plots received urea, three received the NPK, three others received the manure and in the end three were kept as controls. Time between the establishment of grain culture in petri dishes and first appearance of radicle is one day and the staggering of germination is four days. The emergence of seedlings was observed 7 days after sowing in pockets. The seeds have a germination rate of 67.14%. At the first harvest, biomass production is 78.84; 89.42 and 79.87kg / ha respectively for plants treated with urea, NPK 15-15-15 and for plants treated with manure. Production of control plants is 50.45 kg / ha. Species Cajanus cajan has a higher appetence rate (80%) compared to species Leuceuna lecocephala and Gliricidia sepium which have respectively 66.66 and 46.66%