6 research outputs found

    Histoire de Claude Simon : le fragment comme espace du silence

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    Aucun mot n’est lisible en entier. Il n’en subsiste que quelques fragments énigmatiques, parfois impossibles à compléter, permettant d’autres fois une ou plusieurs interprétations (ou reconstitutions). Claude Simon, Les Corps Conducteurs. Il faut qu’il y ait dans l’œuvre, comme en nous, une part d’obscur. Jean Roudaut. I. Description fragmentaire d’un désastre Que ce soit dans le processus de la création, tel que Claude Simon le décrit dans ses entretiens, qu’il s’agisse du texte lui-même, da..

    L’expression muette du deuil

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    « Il y avait un manquant. Il y avait un oubli, un blanc, un trou qu’aucun n’avait vu, n’avait su, n’avait voulu voir. On avait disparu. Ça avait disparu »,Georges Perec, Ladisparition.« Mais nous avions ce poids de mort à nos épaules vos bras si décharnés sont plus forts que nos bras notre rire a pour nous l’accent d’un sacrilège et nous devons durcir notre cœur pour braver le regard de vos yeux farouchement ouverts »,Arthur Haulot, « Aux morts », 30 mai 1945. Lié étymologiquement à la douleu..

    Le Tramway : Ă  mi-chemin

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    Orace Stéphanie. Le Tramway : à mi-chemin. In: Littératures 46, printemps 2002. Claude Simon, Le tramway. pp. 33-44

    Répétition, boucle, complication (problèmes de l'itération dans l'oeuvre de Claude Simon)

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    L'oeuvre simonienne constitue une immense mémoire que chaque roman semble activer à sa manière. En ce sens, le phénomène de la répétition apparaît essentiel. La recherche se donne pour objet l'observation du fontionnement, des manifestations et des senjeux de ce procédé itératif, à tous les niveaux de l'écriture. Dans un premier temps, l'itération est analysée à l'échelle microtextuelle ; les questions de la ponctuation, de la référence, du rythme sont privilégiées pour leurs relations significatives à cette forme de reprise. Dans un deuxième temps, la thématique et la structure romanesques révèlent l'importance de la répétition tant dans l'imaginaire simonien que dans la construction textuelle : l'itération s'impose comme constituant incontournable du macrotecte ; l'abondance des récurrences de scènes ou de passages clé, de romans en romans, invite dès lors à dresser une typologie des variations. Enfin dans un dernier temps, c'est l'oeuvre entière qu'embrasse l'étude : elle interroge la dimension cyclique de l'écriture et envisage le retour des personnages...In each novel, Claude Simon resumes the same manner as his past writing. This phenomenon of repetition, its structures, its emergences, its functions are analysed. At first in the microtexte, we observe the relationship between iteration and punctuation. The pronouns, the question of reference and the rythm are also examined for they involve repetition. Subsequently in the macrotexte, the set of themes and the novelistic composition show the importance of iterative process : the Simon's vision as well as the structure are based on it. The analyse of rewriting leads to a typology of variations. Lastly, we encompass the whole works where the same characters reappear : this characteristic confronts us with the question of novelistic cycle...PARIS3-BU (751052102) / SudocSudocFranceF

    Deuil et littérature

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    La tâche du deuil ? « Maintenir vivant comme objet perdu » celui ou celle que nous avons perdu. C’est-à-dire : ne pas fantasmer son improbable survie, sans céder non plus à l’effacement de l’oubli, cette deuxième mort symbolique, presque plus terrible que la première réelle. Est-ce cela que la littérature nous permet, ou plus modestement nous promet ? Une reconnaissance et une conversion de la perte, qui composerait avec la dimension mélancolique en y échappant ? L’objet de ce livre est plutôt de laisser résonner cette question, d’en suivre le trajet sur deux siècles et dans certaines œuvres majeures de la modernité. De nouer des fils, d’ouvrir des pistes, de mettre en écho du début du xixe siècle jusqu’à des textes tout à fait contemporains cette problématique union, cette tension constitutive entre deuil et écriture. Pour être fidèles à ce qui pourrait être la définition même de la littérature : l’incessant dialogue entre les vivants et les morts

    L’écriture fragmentaire

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    La littérature, dans la pratique fragmentaire de l’écriture, rejoint la jouissance au sens de Barthes. Commencer et finir, sans nécessité de construire de grands édifices, pour commencer et finir justement, sans cesse, en répétant le plaisir du premier mot, des premières images qui n’ont pas le temps de devenir clichés, commencer et finir pour éviter d’imposer un Moi unique, la présence d’un Auteur, pour détruire la représentation d’un monde... Le fragment littéraire montre ses intentions sans les développer, et par là même il rejette toute doxa mais, en même temps, il signale le danger d’en créer une de toute pièce, car en voulant peu dire souvent ce dire devient parole d’ordre
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