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    Trou maculaire gĂ©ant compliquant une maladie de Behçet: Ă  propos d’un cas

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    Le trou maculaire constitue une complication rare de la maladie de Behçet, mettant en jeu le pronostic fonctionnel visuel. Nous rapportons le cas d'un patient de 30 ans, suivi pour une maladie de Behçet depuis 10 ans, avec Ă  l'examen du fond oeil du cĂŽtĂ© droit des signes de vascularites et un oedĂšme rĂ©tinien et Ă  gauche un gros trou maculaire. L'angiographie Ă  la fluorescĂ©ine ainsi qu'une OCT maculaire confirme l'ischĂ©mie maculaire du cĂŽtĂ© droit et le trou maculaire du cĂŽtĂ© gauche. L'atteinte maculaire relĂšve le plus souvent de la vascularite systĂ©mique caractĂ©ristique de la maladie. L'oedĂšme maculaire est le plus souvent rencontrĂ©, alors que le trou maculaire constitue une complication rare de la maladie de Behçet. Le trou maculaire est une complication rare mais grave de la maladie de Behçet pouvant ĂȘtre prĂ©venu par un traitement mĂ©dical

    Angiomes rĂ©tiniens au cours d’une maladie de von Hippel-Lindau

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    La maladie de von Hippel-Lindau (VHL) est une maladie multisystémique autosomale dominante résultant de mutations du gÚne VHL qui prédispose au développement des tumeurs et kystes  qui se forment dans plusieurs organes et tissus. Sur le plan ophtalmologique, leur diagnostic et leur exérÚse précoce permettent de prévenir, ou tout au moins de limiter les conséquences telles que perte de la vue

    Rétinopathie diabétique : quand opérer ?

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    PTERYGION ET CHIMIOTHERAPIE IN SITU PAR MITOMYCINE C

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    Introduction : Le ptĂ©rygion est une nĂ©oformation triangulaire Ă  partir d’un repli conjonctival Ă©voluant en avant de la cornĂ©e, au niveau de la fente palpĂ©brale et dont le traitement est chirurgical caractĂ©risĂ© par la richesse des procĂ©dĂ©s opĂ©ratoires, cependant la technique qui assure le moins de rĂ©cidive et moins de complication est toujours recherchĂ©e. L’objectif de cette Ă©tude est de faire une comparaison entre l’excision avec autogreffe conjonctivale et l’excision simple avec application de mitomycine C dans le traitement du ptĂ©rygion.Patients et mĂ©thodes : C'est une Ă©tude prospective Ă©talĂ©e sur 2 ans et portant sur 91 ptĂ©rygions primaires dont 62 ont Ă©tĂ© traitĂ©s par l’exĂ©rĂšse avec autogreffe conjonctivolimbique (groupe AGCL) et 29 traitĂ©s par exĂ©rĂšse simple avec application de mitomycine C (groupe MMC). Les donnĂ©es sont saisies et analysĂ©es dans le logiciel de statistique SPSS, l’étude Ă©pidĂ©miologique de sĂ©rie et suivie d’une Ă©tude comparative trĂšs Ă©laborĂ©e comparant ces deux groupes en fonctions de plusieurs paramĂštres.RĂ©sultats : Les deux groupes AGCL et MMC sont homogĂšnes et caractĂ©risĂ©s par un taux de rĂ©cidive presque le mĂȘme environ 13%, on n’a pas notĂ© de graves complications dans les deux groupes.Discussion : Le taux de rĂ©cidive, vĂ©ritable index de la valeur des diffĂ©rentes techniques proposĂ©es est trĂšs variable dans la littĂ©rature. AprĂšs cette Ă©tude comparative entre l'autogreffe conjonctivale et l'excision simple avec application de mitomycine C, nous avons trouvĂ© des taux de rĂ©cidive similaires et moins de complications.Conclusion : L’exĂ©rĂšse avec application de la mitomycine C et l’autogreffe conjonctivolimbique sont devenue le traitement d'appoint dans la prĂ©vention des rĂ©cidives du ptĂ©rygion ; L’utilisation de mitomycine C, aprĂšs excision simple du ptĂ©rygion, par rapport Ă  l’autogreffe conjonctivolimbique, offre une facilitĂ© de rĂ©alisation et une Ă©conomie de temps et moins de complications en particulier moins de douleurs postopĂ©ratoires

    LA PSEUDOEXFOLIATION CAPSULAIRE ET LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE (A propos de 74 cas)

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    But : Étudier les caractĂ©ristiques Ă©pidĂ©miologiques et cliniques et les complications liĂ©es Ă  la chirurgie de la cataracte dans la pseudoexfoliation capsulairePatients et mĂ©thodes : nous avons menĂ© une Ă©tude rĂ©trospective concernant 74 cas de syndrome de PEC sur les 760 patients programmĂ©s pour chirurgie de cataracte au service d’ophtalmologie de l’hĂŽpital militaire sur une pĂ©riode de 3 ans.RĂ©sultats : nous avons constatĂ© une prĂ©valence de 9,74% qui augmente avec l’ñge, le sexe n’est pas liĂ© Ă  la PEC, celle-ci est significativement associĂ©e au glaucome chronique Ă  angle ouvert (p=0,01), Ă  une mauvaise dilatation irienne (p=0,03), une acuitĂ© visuelle basse en prĂ© et postopĂ©ratoire (p<0,05) et Ă  l’oedĂšme cornĂ©en postopĂ©ratoire (p=0,04), par ailleurs les complications peropĂ©ratoires sont les mĂȘmes dans les deux groupes.Discussion : Notre Ă©tude montre que la PEC est une affection frĂ©quente parmi les patients programmĂ©s pour chirurgie de cataracte avec une prĂ©valence de 9,74%, affectant les sujets ĂągĂ©s, la majoritĂ© des Ă©tudes rapporte une association fortement significative avec le glaucome primitif Ă  angle ouvert, et expose plus aux complications peropĂ©ratoires, lors de la chirurgie de cataracte, liĂ©es Ă  la mauvaise dilatation et postopĂ©ratoires notamment les dĂ©compensations cornĂ©ales.Conclusion : Le syndrome de la PEC doit ĂȘtre toujours recherchĂ© chez les patients candidats Ă  la chirurgie de la cataracte notamment s’ils sont ĂągĂ©s, enfin on insiste sur l’utilitĂ© d’un travail d’envergure multicentrique et randomisĂ© et multifactoriel consacrĂ© Ă  l’étude de la PEC

    Aspect Ă©volutif d’une rĂ©tinopathie de Valsalva traitĂ©e par membranotomie

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    Metastases orbitaires de melanome malin. [Orbital metastasis in malignant melanoma]

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    We report the case of a 60-year-old man presenting bilateral progressive proptosis with diplopia, weight loss, tachycardia, nervosity, and stomach pain. These signs seemed at first to favor a diagnosis of Graves'ophthalmopathy. Thyroid tests were negative and the initial orbital CT scan was considered normal. A new radiological investigation 4 months later in our hospital revealed typical hypertrophy of the extraocular muscles compatible with orbital metastasis. The systemic investigations demonstrated a pulmonary tumor, multiple hepatic lesions, and several pigmented nodules of gastric mucosa. The pathology of pulmonary and gastric specimens confirmed the diagnosis of malignant melanoma. The primary lesion remains unknown. The authors discuss the differential diagnoses of orbital metastasis and the radiological characteristics of orbital metastasis in malignant melanoma

    NEUROPATHIE OPTIQUE À L’ETHAMBUTOL

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    Introduction : La neuropathie optique est une complication sĂ©vĂšre et connue de l’éthambutol et reste d'actualitĂ© avec la recrudescence des cas de tuberculose. Elle est la toxicitĂ© majeur de l’Ethambutol, sa rĂ©versibilitĂ© n’est pas toujours possible Ă  l’arrĂȘt du traitement. Nous rapportons le cas d’un patient, mal surveillĂ©, prĂ©sentant une neuropathie optique toxique Ă  l’Ethambutol.Description de cas : Nous rapportons le cas d’un patient de 29 ans ayant Ă©tĂ© adressĂ©e pour une baisse d’acuitĂ© visuelle bilatĂ©rale profonde rapidement progressive aprĂšs quelques mois du traitement par Ethambutol associĂ© aux trois autres antituberculeux. L’examen retrouvait une acuitĂ© visuelle corrigĂ©e de 1/10 P14 Ă  l’oeil droit et 2/10 P10 faible Ă  l’oeil gauche, une atrophie optique bilatĂ©rale et un scotome caeco-central bilatĂ©rale au relevĂ© du champ visuel.RĂ©sultats : Le diagnostic d’une neuropathie optique toxique fut posĂ© sur des arguments cliniques et explorations para cliniques, notamment la neuro imagerie, le champ visuel, la vision des couleurs et les potentiels Ă©voquĂ©s visuels. L’arrĂȘt de l’éthambutol fut vivement conseillĂ©, aucun complĂ©ment thĂ©rapeutique ne fut prescrit. Aucune amĂ©lioration du champ visuel ou de l’acuitĂ© visuelle n’était notĂ©e lors de l’examen de contrĂŽle ophtalmologique rĂ©alisĂ© 2 mois plus tard.Discussion : L'Ă©volution favorable de la neuropathie optique de l'Ethambutol n'est pas frĂ©quente surtout si le traitement est mal surveillĂ©. Ce patient n’a pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une surveillance ophtalmologique du traitement anti bacillaire et surtout le risque Ă©tĂ© plus grande que le patient a prĂ©sentĂ© une rechute qui a nĂ©cessitĂ© la reprise de triple association et l’adjonction de l’Ethambutol pendant 9 mois.Conclusion : La surveillance rĂ©guliĂšre des patients sous Ethambutol doit ĂȘtre rigoureuse avec la rĂ©alisation d'une acuitĂ© visuelle, FO, d'un champ visuel central et d'une vision des couleurs prĂ©thĂ©rapeutique, Ă  un mois puis tous les deux mois. La moindre anomalie confirmĂ©e doit faire arrĂȘter le traitement

    Hypertonie oculaire dans l'orbitopathie dysthyroidienne: considerations physiopathologiques, diagnostiques et therapeutiques. A propos de trois cas significatifs. [Intraocular high pressure in thyroid-associated orbitopathy: physiopathological mechanisms, diagnosis, and management. Three case reports]

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    PURPOSE: To determine the mechanisms and treatment of ocular hypertension in patients with thyroid-associated orbitopathy and to differenciate it from glaucomatous damage. DESIGN: Three case reports. METHODS: Retrospective review of clinical findings, course, and treatment of the three patients. RESULTS: Elevated intraocular pressure in thyroid-associated orbitopathy observed in the three cases may involve different physiopathological abnormalities such as disturbances of venous circulation, compression by infiltrative muscles, and long corticosteroid use. In the first two cases, defects demonstrated in the perimetry are in consistent with glaucomatous damage. In the third case, visual field abnormalities may be compatible with a glaucomatous disease, but all defects resolved after therapy. Treatement was of the greatest difficulty for the three cases, associating antiglaucomatous medication, steroids, orbital radiotherapy, orbital decompression and extraocular muscle surgery. Intraocular pressure was controlled in all cases. CONCLUSIONS: Elevated intraocular pressure in thyroid-associated orbitopathy is distinguished from glaucomatous disease by its physiopathological mechanisms, clinical course, visual field defects, and treatment. The management of this hypertension is closely related to the treatment of dysthyroid orbitopathy
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