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    Reconstitution de l’expérience des liqueurs de Blaise Pascal

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    Au tout début du XXe siècle, Félix Mathieu avait écorné l’image de Blaise Pascal en l’accusant d’avoir produit un faux pour s’attribuer les mérites de l’hypothèse des effets de la pression atmosphérique concernant l’expérience du Puy de Dôme. Félix Mathieu avait d’autre part remis en cause le témoignage de Roberval sur l’expérience des liqueurs faite par Pascal à Rouen, pour laquelle il aurait utilisé des tubes longs de 46 pieds (environ 15m) remplis d’eau et de vin. Selon lui, Pascal n’aurai..

    Le « vide » mis en évidence par Pascal est-il exempt d’atomes ?

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    La question de l’existence du vide est certainement celle qui fut la plus traitée par Pascal à l’époque où il conférait une importance à la recherche en physique. Selon son « sentiment », cet état de vide se traduirait par une absence totale de matière (pas même « subtile » comme le soutenait Descartes), par un vide total – à ne pas confondre cependant avec le néant ainsi qu’il le précisera dans ses œuvres relatives à la physique. Quoique l’existence du vide soit un sujet fréquemment abordé p..

    Varia

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    Le 32e numéro du courrier du CIBP est entièrement consacré aux derniers développements de la recherche pascalienne, dont il donne une image variée, des travaux sur les manuscrits occasionnés par le projet d’édition électronique des Pensées, aux reconstitutions des expériences sur la pression atmosphérique et à la pensée ecclésiologique de Pascal

    L’atomisme aux XVIIe et XVIIIe siècles

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    Si l'atomisme ne mène pas nécessairement au matérialisme, il y incline indiscutablement puisqu'il place au cœur du débat philosophique une réflexion sur la structure de la matière. Quant à l'histoire des sciences, elle gagne incontestablement à revenir toujours davantage de cette thèse fort sommaire et paradoxale qui passa longtemps pour un dogme, - thèse selon laquelle la physique contemporaine ne devrait rien ou presque rien à ce que Bachelard appelait avec un certain dédain : la « métaphysique de la poussière ». Avant le XIXe siècle, cette idée que l'être est un et, tout à la fois, sporadique n'aurait guère produit, nous dit-on en effet, que des rêveries plus ou moins bien construites autour des thèmes de la pulvérulence et de la granulation progressive de toute chose. Les auteurs des études ici réunies ont pris, au contraire, au sérieux cette intuition de l'essentielle discontinuité de tout ce qui apparaît - laquelle, même dans les époques pré-scientifiques, n'a nullement été l'apanage des Grecs (on la trouve chez les Arabes comme en Inde). Ils se sont donc efforcés d'examiner en détail quel fut le statut précis qu'accordèrent aux concepts d'atome et de vide quelques-uns de ceux qui, au XVIIe et au XVIIIe siècles, ont adopté ou critiqué l'hypothèse des atomes : Pascal, Descartes, Leibniz, Gassendi, l'auteur anonyme du Theophrastus redivivus, Galilée, Boyle, Newton, Diderot et Hume
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