20 research outputs found
Histoire des sciences exactes
01/03/2012 Jean Dhombres, directeur d’études (*)Efthymios Nicolaïdis, chercheur au FNRS Sciences et religion, le monde orthodoxe du IVe au XIXe siècle Six séminaires se sont tenus sur le thème général des rapports de la science et de la religion dans le monde orthodoxe, avec l’ambition d’un certain comparatisme. Les thèmes principaux furent les suivants : Commentaires grecs sur la Genèse, de Basile à Philopon et débats sur la cosmologie ; école grecque (Alexandrie) et école orientale (Antioch..
La politique scientifique dans l’Empire ottoman
Dès qu’il conquit Constantinople en 1453, Mehmed le Conquérant appela des savants byzantins pour étudier la géographie, science qui sert à faire la guerre, et mena une politique d’éducation scientifique à l’image de la tradition arabe. Mais, très vite, l’Empire ottoman abandonna toute politique d’éducation scientifique et en même temps toute politique de développement des sciences. Le dernier vestige d’une telle velléité fut la fondation de l’Observatoire d’Istanbul à la fin du xvie siècle, suivie de sa destruction totale. Les sciences furent désormais délaissées au millet chrétien de l’Empire, c’est-à-dire les communautés chrétiennes orthodoxes placées sous la responsabilité du patriarche de Constantinople. Contrairement à l’Europe chrétienne, l’Empire ottoman ne fondera pas d’université ni d’Académie des sciences. Cette absence de politique envers les sciences, considérée par certains historiens comme une politique négative, fera sentir ses effets lors du développement scientifique et technologique de l’Europe au début du xviiie siècle. L’Empire ottoman, se voyant dépassé, appelle des experts occidentaux à la fin du xviiie siècle pour au moins fonder des écoles militaires. L’effort de modernisation entrepris au xixe siècle avec la politique des Tanzimat inaugure timidement une politique scientifique cohérente. La première université ottomane fut fondée à la fin du xixe siècle, mais entre temps une politique de bourses se mit en place pour envoyer des sujets ottomans faire des études scientifiques à l’étranger. Cet effort fut cependant trop tardif pour faire face au démantèlement de l’Empire, facilité par son retard scientifique et technologique
Europe et sciences modernes, histoire d'un engendrement mutuel
National audienc
Europe et sciences modernes. Histoire d'un engendrement mutuel
National audienceThe international conference Europe and Modern Sciences: History of a Mutual Constitution, held in Nantes between 7th and 9th of February 2011, was the result of a collaboration between the History, Philosophy and Didactics of Science and Technology Programme and the Centre Atlantique de Philosophy, University of Nantes (France). The conference was the first step of cooperation between the two groups on the issue of the establishment of Europe and the sciences. The main topic for discussion was how Europe produced modern science and how modern science constituted Europe. The conference was sponsored by the Programme HEPHAESTUS, the University of Nantes (Maison des Sciences de lHomme) and the municipality of Nantes.The volume begins with an extensive introduction relating to questions about the interrelationship between science and Europe by Vincent Jullien and Michel Blay, partners of the History, Philosophy and Didactics of Science and Technology Programme, and Efthymios Nicolaidis, (Institute for Historical Research/National Hellenic Research Foundation), and continues with a series of papers that approach the issue under investigation from various different perspectives: Jean Celeyrette, La notion de communauté scientifique aux XIIIe et XVIe siècles, Matthieu Husson, Théories et pratiques de lusage de larithmétique et de la géométrie en optique, astronimie et musique au début du XIVe siècle, Cyrille Michon, Les condamnations de 1277 et la naissance de la science modern. Perspectives cavalières sur la thèse de Duhem, Efthymios Nicolaidis, Byzance et les sciences perse, latine et juive (14e-15e s.), Michela Malpangotto, Vienne, Rome, Nuremberg : Regiomontanus et lhumanisme, Jean Dhombres, Quel fut le sens dune unite intellectuelle contre le dogmatism dans lEurope de la révolution scientifique?, Eberhard Knobloch, La discussion des critères du progrès scientifique chez Bacon et Kepler, H. Floris Cohen, La révolution scientifique, un concept repensé, Michel Blay, Penser avec linfini : louverture, Anastasios Brenner, La transformation des valeurs scientifiques au XVIIe s., Frédéric Le Blay, Descartes contre Aristote : lautre querelle des Anciens et des Modernes, Vincent Jullien, Une assemblée européenne, le groupe Mersenne, Antonella Romano, Jésuites et science moderne, les voies européennes et non européennes dun engendrement conflictuel, Frédérique Aït-Touati, Les relations de la France et de lAnfleterre dens lEurope savant du XVIIe siècle : échanges, correspondances, concurrences, Christophe Brun, Configuration géographique européenne et dynamique dinnovation : sur lhypothèse dun engenderment mutual depuis Strabon, Constantine D. Skopdoulis, Marxism, history of science and the emergence of postclassical physics theories
Europe et sciences modernes. Histoire d'un engendrement mutuel
National audienceThe international conference Europe and Modern Sciences: History of a Mutual Constitution, held in Nantes between 7th and 9th of February 2011, was the result of a collaboration between the History, Philosophy and Didactics of Science and Technology Programme and the Centre Atlantique de Philosophy, University of Nantes (France). The conference was the first step of cooperation between the two groups on the issue of the establishment of Europe and the sciences. The main topic for discussion was how Europe produced modern science and how modern science constituted Europe. The conference was sponsored by the Programme HEPHAESTUS, the University of Nantes (Maison des Sciences de lHomme) and the municipality of Nantes.The volume begins with an extensive introduction relating to questions about the interrelationship between science and Europe by Vincent Jullien and Michel Blay, partners of the History, Philosophy and Didactics of Science and Technology Programme, and Efthymios Nicolaidis, (Institute for Historical Research/National Hellenic Research Foundation), and continues with a series of papers that approach the issue under investigation from various different perspectives: Jean Celeyrette, La notion de communauté scientifique aux XIIIe et XVIe siècles, Matthieu Husson, Théories et pratiques de lusage de larithmétique et de la géométrie en optique, astronimie et musique au début du XIVe siècle, Cyrille Michon, Les condamnations de 1277 et la naissance de la science modern. Perspectives cavalières sur la thèse de Duhem, Efthymios Nicolaidis, Byzance et les sciences perse, latine et juive (14e-15e s.), Michela Malpangotto, Vienne, Rome, Nuremberg : Regiomontanus et lhumanisme, Jean Dhombres, Quel fut le sens dune unite intellectuelle contre le dogmatism dans lEurope de la révolution scientifique?, Eberhard Knobloch, La discussion des critères du progrès scientifique chez Bacon et Kepler, H. Floris Cohen, La révolution scientifique, un concept repensé, Michel Blay, Penser avec linfini : louverture, Anastasios Brenner, La transformation des valeurs scientifiques au XVIIe s., Frédéric Le Blay, Descartes contre Aristote : lautre querelle des Anciens et des Modernes, Vincent Jullien, Une assemblée européenne, le groupe Mersenne, Antonella Romano, Jésuites et science moderne, les voies européennes et non européennes dun engendrement conflictuel, Frédérique Aït-Touati, Les relations de la France et de lAnfleterre dens lEurope savant du XVIIe siècle : échanges, correspondances, concurrences, Christophe Brun, Configuration géographique européenne et dynamique dinnovation : sur lhypothèse dun engenderment mutual depuis Strabon, Constantine D. Skopdoulis, Marxism, history of science and the emergence of postclassical physics theories