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    Syndrome coronarien aigue suite Ă  une injection accidentelle intraveineuse de Bupivacaine

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    Les erreurs médicamenteuses constituent une complication très redoutable en anesthésie. La fréquence des erreurs médicamenteuses par administration serait de l'ordre 1/10 000 à 1/1000. Nous rapportons un cas d'injection accidentelle de bupivacaine en intraveineuse directe. Il s'agissait d'un jeune patient classé ASA I qui était prévu pour cure chirurgicale d'une hydrocèle unilatérale sous rachianesthésie. Une injection de 12,5 mg de bupivacaine et 25 μg de fentanyl étaient injectés après un reflux net du liquide céphalorachidien sans  incident. Après installation de la rachianesthésie, le début de l'intervention était autorisé sans incidents. Une sédation de confort était décidée. Juste après apparaissait des troubles de rythme à type tachycardie  ventriculaire avec une élévation de taux de troponines en post opératoire. L'évolution était marquée par une normalisation de la troponine au troisième jour post opératoire et sorti de l'hôpital au cinquième jour

    Syndrome de Hurler et gestion des voies aériennes supérieurs : grand défi pour l’anesthésiste.

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    Le syndrome de Hurler (mucopolysaccharidose type I) est une maladie de surcharge lysosomale à transmission autosomique récessive, secondaire au déficit en alpha-Liduronidase. Ce syndrome est associé à un risque anesthésique élevé, car plusieurs anomalies anatomiques prédisposent à l’obstruction mécanique, à l’apnée du sommeil et surtout à l’intubation difficile. Ces anomalies incluent un cou court avec une mobilité limitée, l'épiglotte élevée, une fosse crânienne profonde qui rétrécit le nasopharynx, la mandibule hypoplasique, l’ankylose de l’articulation temporo-mandibulaire, l’infiltration des tissus pharyngés et du cartilage trachéal, le rétrécissement intraluminal des voies aériennes, la macroglossie, la muqueuse orale friable, l'hypertrophie amygdalienne et les sécrétions abondantes. Il n’existe pas actuellement des recommandations formelles concernant les modalités d’intubation, quoi que la littérature rapporte plusieurs techniques : laryngoscopie directe, le masque respiratoire laryngé, la vidéo laryngoscopie, l’intubation avec fibroscopie flexible, l'intubation rétrograde et dans les cas extrêmes, la trachéotomie. A travers notre observation, nous décrirons les modalités de gestion des voies aériennes supérieures ainsi que les particularités de la prise en charge anesthésique, et discuterons les différentes stratégies rapportées dans la littérature

    Effet d’une dose unique de dexaméthasone sur la douleur et les Nausées et vomissements post opératoire après thyroïdectomie

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    Introduction:     L’objectif de notre étude était d’évaluer les effets d’une dose unique de dexaméthasone sur  la douleur post opératoire (DPO) après thyroïdectomie. Patients et méthodes :   Il s’agit d’une étude prospective, réalisée au service d’anesthésiologie de l’hôpital militaire d’instruction Med V de Rabat. Etaient inclus tous les patients prévus pour une chirurgie thyroïdienne programmée. La population était randomisée en deux groupes : groupe dexaméthasone : 8 mg de dexaméthasone administrée après l’induction et groupe contrôle: 10ml de sérum salé administrée au même moment. Le critère de jugement principal entre les deux groupes était les scores de la DPO (EVA) évalués à H0, H+4, H+8, H+12, H+24 et à H+48. Les besoins en antalgiques, les NVPO ainsi que les complications postopératoires étaient les critères de jugement secondaire. Résultats :    Durant l’étude, 60 patients étaient colligés. Les scores EVA étaient plus faibles dans le groupe dexaméthasone  par rapport au groupe contrôle avec une différence significative à H+8 (P=0,002), H+12 (P=0,013) et à H+24 (P=0,041). Les patients du groupe contrôle  avaient consommé plus d’antalgiques de complément que ceux du groupe dexamethasone durant les premières 24H (P=0,035). L’incidence des NVPO était plus faible dans le groupe dexamethasone avec une différence significative (P=0,046). Aucune complication n’était notée dans les deux groupes. Conclusion :      L’injection d’une dose unique de 8mg de dexaméthasone permet de réduire la DPO après une thyroïdectomie de même que les besoins en antalgiques et les NVPO.                      

    Fractures de la cheville chez l’enfant : A propos de 30 cas expérience du service des urgences chirurgicales pédiatrique (CHU Ibn Sina Rabat-Salé) .

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    Les fractures de la cheville occupent une place importante en orthopédie pédiatrique actuellement. Notre travail s’est basé sur l’étude rétrospective de 30 cas de décollements épiphysaires de la cheville chez l’enfant colligés au service des urgences chirurgicales pédiatriques de l’hôpital d’enfants de Rabat sur une période de 2 ans et demi comprise entre Janvier 2008 et Juin 2010.l’ analyse globale de nos résultats nous permets de déduire que : ■ Les fractures de la cheville chez l’enfant sont l’apanage des enfants à l’âge scolaire puisque la moyenne d’âge de nos malades était de 11,5 ans avec une nette prédominance masculine (73%). ■ Les circonstances étiologiques sont dominées par les chutes dans 43% des cas et les accidents de la voie publique 40%, le mécanisme indirect est le plus dominant (63%). ■ L’exploration radiologique se résumait à une radiographie de la cheville face, profil et ¾ qui a permis le diagnostic et l’analyse des différents types anatomopathologiques. La TDM a été demandée chez 3 cas en vue d’une meilleure analyse du trait fracturaire. ■ Selon la classification de Salter et Harris les décollements épiphysaires type II sont prédominants. Les fractures de Mac Farland représentent 50% de l’ensemble des décollements. ■ Les lésions cutanées étaient présentes dans 13% des cas. ■ Le traitement orthopédique a été utilisé dans 73% des cas. ■ La chirurgie a été pratiquée dans 27% des cas, dont 20% par embrochage percutanée et seulement 7% des cas par abord direct. ■Les résultats sont satisfaisants dans tous nos cas orthopédiques. ■Aucune complication n’a été révélée

    Anaphylactic shock during hydatid cyst surgery

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    Intraoperative anaphylactic shock is an unusual complication. Different causes can be involved. Surgery of hydatid cyst is rarely responsible. About a case report of anaphylactic shock due to hydatid cyst surgery, the authors discuss the mechanisms, principles of treatment, and prevention measures of this complication
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