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    Ostéogenèse imparfaite: à propos de quatre cas à Ouagadougou (Burkina Faso)

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    L'ostéogenèse imparfaite (OI) regroupe un ensemble d'affections constitutionnelles de gravité variable dû à une anomalie de la production du collagène et de la matrice de l'os entraînant une fragilité osseuse. La  présente étude rapporte quatre cas d'ostéogenèse imparfaite suivis aux Centres Hospitaliers Universitaires Charles de Gaulle et Yalgado Ouédraogo. Le but de ce travail était d'analyser les aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs de la maladie. Cette étude souligne la nécessité d'améliorer la prise en charge de cette maladie rare mais non exceptionnelle et handicapante.Key words: Ostéogenèse imparfaite, anomalies osseuses, Burkina-Fas

    Les leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant à Ouagadougou (Burkina Faso): résultats de la prise en charge selon le protocole du Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique 2005

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    Introduction: La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) de l'enfant est une pathologie de plus en plus diagnostiquée dans notre service. Dans les pays développés, le traitement de cette hémopathie maligne permet de guérir près de 80% des enfants. Dans les pays en développement, peu d'études sont consacrées aux leucémies aiguës chez l'enfant. Les résultats du traitement des cancers de l'enfant sont décevants dans la plupart des pays africains avec un taux de survie de l'ordre de 10 à 15%. Le but de cette étude était d'étudier les aspects clinique s, biologiques, thérapeutiques et évolutifs des cas de LAL de l'enfant. Méthodes: Il s'agissait d'une étude rétrospective sur dossiers des enfants hospitalisés pour LAL entre Novembre 2009 et Octobre 2011 dans l'unité pilote d'oncologie pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles De Gaulle de Ouagadougou (Burkina Faso). Etaient inclus, les enfants pris en charge selon le protocole du Groupe Franco-Africain d'Oncologie Pédiatrique (GFAOP) 2005. Résultats: Au total, neuf cas de LAL étaient hospitalisés pendant les deux années étudiées. L'âge moyen des patients était 10,77 ans ± 2,82 ans. On notait une prédominance masculine. Le délai moyen d'hospitalisation était 43,11 jours ± 39,54 jours. Les principaux signes d'appel étaient l'altération de l'état général et la fièvre. Le syndrome tumoral et d'insuffisance médullaire étaient présents chez la quasi - totalité des patients. Six des neuf patients présentaient une LAL de type 1 au myélogramme. Huit patients ont bénéficié de la chimiothérapie selon le protocole du GFAOP 2005. L'évolution était favorable chez deux patients avec une rémission, quatre patients étaient en échec de traitement. Six patients sont décédés. Conclusion: Grâce à des campagnes d'information qui contribueront à amener la population à consulter précocement, au renforcement des capacités du personnel qui permettra un diagnostic précoce des LAL, la construction d'un centre d'oncologie pédiatrique suffisamment équipé et une subvention par l'Etat burkinabè des médicaments anticancéreux, la prise en charge de la LAL chez l'enfant permettraient d'obtenir de meilleurs résultats

    Le syndrome de Pepper: à propos de deux cas observés au Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle de Ouagadougou (Burkina Faso)

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    Le syndrome de Pepper est une forme métastatique hépatique du neuroblastome. C’est une entité spécifique du nourrisson de moins de six mois qui a la particularité de pouvoir régresser de façon spontanée avec un pronostic favorable dans 80% des cas. A cause de sa rareté, nous rapportons deux cas du syndrome de Pepper observés au Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle de Ouagadougou (Burkina Faso). Il s’agissait de deux nourrissons de sexe féminin chez qui la symptomatologie de la maladie se traduisait par une augmentation du volume abdominal, une hépatomégalie et des signes de lutte respiratoire. L'échographie a permis de poser le diagnostic par l’aspect nodulaire du foie dans les deux cas et la détermination de la tumeur primitive dans un cas. Le dosage des catécholamines urinaires a confirmé un cas. L’évolution était fatale chez les deux patientes du fait des complications de compression par le foie, des complications de la chimiothérapie dans l’un des cas et l’absence de traitement dans l’autre cas.Mots clés: Neuroblastome, syndrome de Pepper, enfantEnglish Title:  Pepper’s syndrome: report of two cases at the Charles de Gaulle University Pediatric Hospital Center, Ouagadougou (Burkina Faso)English AbstractPepper’s syndrome is a neuroblastoma that metastasizes to the liver. It affects infants younger than six months of age. It can regress spontaneously and is associated with a favorable prognosis in 80% of cases. Given its rarity, we here report two cases of Pepper’s syndrome observed at the Charles de Gaulle university pediatric hospital center, Ouagadougou (Burkina Faso). Our study involved two female infants in whom the disease manifested as an increase in abdominal volume, hepatomegaly and signs of respiratory distress. Ultrasound enabled diagnosis, which was based on the nodular appearance of the liver in both cases and determination of the primary tumor in one case. Urinary catecholamine test confirmed the diagnosis in one case. Both patients died from complications related to liver compression, chemotherapy (in one of the cases) and lack of treatment (in the other case).Keywords: Neuroblastoma, Pepper’s syndrome, infan

    P5 Caractérisation des erreurs médicamenteuses survenues au Centre de néonatologie du Centre Hospitalier Universitaire Charles de Gaulle en avril 2023

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    Introduction : Les erreurs médicamenteuses sont fréquentes en néonatologie. Elles sont parfois critiques en situation de prématurité. Le but de la présente étude était de caractériser les erreurs médicamenteuses commises de la prescription à l’administration des traitements des patients admis au centre de néonatologie du CHU pédiatrique Charles de GAULLE.   Matériel et méthodes : il s’est agi d’une étude observationnelle à visée descriptive. Elle s’est déroulée durant le mois d’avril 2023 au centre de néonatologie du Centre Hospitalier Universitaire Charles de Gaulle (CHUP-CDG). La population d’étude était constituée des nouveau-nés admis pour soins au centre. Résultats : Au total 38 nouveau-nés ont été inclus dans l’étude. Deux cent quatorze (214) prescriptions, 36 préparations ou reconstitutions de médicaments, 54 administrations et 102 délivrances de traitement médicamenteux aux patients ont été analysées. Au total 179 erreurs médicamenteuses ont été identifiées. La prescription et l’administration des médicaments étaient les étapes qui comptaient le plus grand nombre d’erreur avec des proportions de 53,07 % et 40,78 %. La préparation/reconstitution des médicaments et la dispensation des traitements ont été sources d’erreurs médicamenteuses dans des proportions de 1,2% et 5,03%. Les erreurs de dose ont représenté 53,14 % des interventions pharmaceutiques. Selon le degré de réalisation, 41,90 % étaient des erreurs potentielles et la totalité des erreurs médicamenteuses n’avaient pas de conséquences significatives sur la santé des patients. Conclusion : Cette étude a permis détecter et de caractériser les erreurs survenues lors de processus du circuit clinique du médicament au centre de néonatologie du CHUP-CDG. Des renforcements de capacités des acteurs permettront de corriger les insuffisances relevées

    Seroprevalence of human immunodefi ciency virus, hepatitis B and C viruses and syphilis among blood donors in Koudougou (Burkina Faso) in 2009

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    Background. The high prevalence of numerous transfusion-transmitted infectious diseases such as human immunodefi ciency virus (HIV), hepatitis B virus (HBV), hepatitis C virus (HCV) and syphilis in sub-Saharan Africa affects the safety of blood for recipients. This study was undertaken with the aim of determining the seroprevalence of HIV, HCV, HBV, syphilis and socio-demographic risk factors associated with blood donation in a new regional blood transfusion centre in Burkina Faso. Material and methods. Sera samples were screened for hepatitis B surface antigen (HBsAg), antibodies to HCV, HIV types 1 and 2 and to Treponema pallidum using enzymelinked immunosorbent assays and Rapid Plasma Reagin test (RPR) respectively. All the reactive samples for HIV, HBsAg, and HCV were confi rmed using a second enzyme-linked immunosorbent assays. Antibodies to Treponema pallidum were confi rmed with a Treponema pallidum haemagglutination test (TPHA). Results. From the total of 4,520 blood donors in 2009, 1,348 (29.82%) were infected with at least one pathogen and 149 (3.30%) had serological evidence of multiple infections. The overall seroprevalence rate of HIV, HBV, HCV and syphilis was 2.21%, 14.96%, 8.69% and 3.96%, respectively. Among blood donors with multiples infections, the most common dual or triple combinations were HBsAg-HCV (1.39%), HBsAg-syphilis (0.66%) and HBsAg-HCV-syphilis (0.11%). The highest prevalences of HBsAg and HIV were found among blood donors from rural areas and in the age groups of 20-29 years and >40 years old, respectively. Conclusion. HBV and HCV remain the greatest threats to blood safety in Burkina Faso. Strict selection and retention of voluntary, non-remunerated low-risk blood donors are recommended to improve blood safety in the regional blood transfusion centre of Koudougou
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