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Impact des paramètres de sondage sur la gestion durable des forêts : cas des Forêts communales de l’Est-Cameroun
Parmi les plus vastes d’Afrique, les forêts du Cameroun sont des écosystèmes uniques qui jouent un rôle important pour son économie, la population locale et l’environnement. Toutefois, qu’il a indéniablement besoin d’utiliser ses ressources naturelles précisément la ressource ligneuse pour son développement. La déforestation fait peser une véritable menace sur cette biodiversité, ce qui impose de mettre des mesures appropriées afin de garantir sa gestion durable. La présente étude visait à évaluer les plans d’aménagement des forêts communales de l’Est Cameroun. Un total de 08 forêts communales (FC) sur 14 ont fait l’objet de cette étude, car ayant des plans d’aménagement valides. Il ressort de l’analyse des données que de chaque FC échantillonnée respectent les dispositions réglementaires. Le taux de sondage (TS) varie en fonction du coefficient de variation (CV) et de l’erreur souhaitée (ES) avec un impact considérable dans le nombre de parcelles échantillonnées et la longueur totale des layons d’inventaire. L’évolution de la surface à échantillonner est fonction du CV. Mais, il n’existe pas une différence significative des surfaces à échantillonner lorsque le CV varie de 150 à 350 et l’erreur fixée à 20 et à 25. L’équidistance diminue en fonction du CV et quel que soit l’ES que le concessionnaire décide d’adopter. Afin de pallier à ce problème, la prise en compte des limites de l’aménagement et la réalisation des inventaires d’aménagement dans chaque type de forêt doivent être analysées et permettre ainsi de déterminer les DME appropriés pour chaque type de FC au Cameroun.Mots clés : Forêt communale, plan d’aménagement, paramètre d’aménagement, Est-Cameroun
Amenagement des produits forestiers ligneux et non ligneux dans la region de l’Est-Cameroun : Cas de la station polyvalente de recherche agricole d’Abong Mbang
Les produits forestiers ligneux (PFL) et non ligneux (PFNL) jouent un rôle important pour le bien-être des populations au Cameroun. Malheureusement, elles font face à plusieurs menaces telle que l’exploitation commerciale de la ressource et l’exploitation anarchique de bois d’œuvre ; l’absence ou l’insuffisance de donnée scientifiques nécessaires pour les prises de décision d’aménagement. L’objectif de l’étude est d’identifier et d’évaluer la disponibilité des espèces végétales dans la forêt de la station polyvalente de recherche agricole d’Abong Mbang. Un inventaire d’aménagement a été effectué avec un taux de sondage de 5%. Il ressort de cette étude qu’il y une extrême diversité des PFL et PFNL dans la zone d’étude. Un total de 69 PFL (bois d’œuvre) et 18 PFNL sont utilisées dans la localité pour l’alimentation, la santé ou l’ornement. Les fruits et les feuilles sont généralement utilisés pour la consommation alors que les écorces sont à usage médicinale. Les connaissances ancestrales des populations locales sur cette ressource est approfondie et contribue à leur bien-être ont une des PFNL.
Timber and non-timber forest products (NTFPs) play an important role for the well-being of the populations in Cameroon. Unfortunately, they face several threats such as the commercial exploitation of the resource and the uncontrolled exploitation of timber; the lack or insufficiency of scientific data necessary for management decisions. The objective of the study is to identify and evaluate the availability of plant species in the forest of the Abong-Mbang Agricultural Research Station. A management inventory was conducted with a sampling rate of 5%. The study revealed that there is an extreme diversity of LFAs and NTFPs in the study area. A total of 69 LFWPs (timber) and 18 NTFPs are used in the locality for food, health or ornamental purposes. Fruits and leaves are generally used for consumption while barks are used for medicinal purposes. The ancestral knowledge of local populations on this resource is deep and contributes to their well-being have a NTFP
Contribution à l’élaboration d’un plan simple de gestion d’une forêt communautaire : Cas de l’inventaire d’aménagement de la forêt d’Alati (Sud- Cameroun)
La foresterie communautaire (FC) vise à contribuer efficacement à l’amélioration de leurs conditions de vie et promouvoir le développement local des populations rurales. La présente étude a porté sur l’inventaire d’aménagement dans la FC d’Alati en vue de l’élaboration de son plan simple de gestion. Un inventaire multi-ressource a été réalisé à un taux de sondage de 4% sur une superficie de 3669.6 ha. L’analyse des données nous montre que la FC d’Alati regorge 31 espèces et réparties dans 17 familles, dominé par les Méliaceae (19.3%). Un total de 32 espèces animales réparties dans 15 familles prédominé par les Bovidae (52%) a été identifié. En outre, le potentiel de la FC ligneux est estimé à 47 150 tiges de bois d’oeuvre dont 22 800 supérieurs au diamètre minimum exploitable (DME). Neuf essences sur les 31 répertoriées sont exploitables. La possibilité forestière des 22 essences exploitables a été estimée à 138 677.146 m3 soit une possibilité annuelle de l’ordre de 5 547.085 m3. Cette étude montre que la FC d’Alati a un potentiel ligneux qui peut permettre d’améliorer les conditions de sa communauté.
Mots-clés : Forêt communautaire, Plan simple de gestion, Inventaire d’aménagement, Alati
Pourquoi la pisciculture tarde à se développer dans la ville de Bertoua (Est-Cameroun)?
Le poisson est une source de protéine animale importante pour les populations et la plus consommée au Cameroun. Le développement de ce secteur est par conséquent un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire. La présente étude menée dans la ville de Bertoua avait pour objectif de contribuer au développement du secteur aquacole au Cameroun en faisant un état des lieux. Les données ont été collectées à travers des entretiens faits sur 99 répondants et de la revue de littérature. Il ressort des analyses que 76% des acteurs sont des hommesâgés majoritairement entre 50-60 ans. Le Kanga (Heterotis niloticus) (25%) et la carpe commune (Cyprinus Carpio) (26,19%) sont les espèces les plus produites. Toutefois, malgré le potentiel hydrologique de la ville de Bertoua, on a observé un déclin du nombre de pisciculteurs et par conséquent du taux de production entre 2015 et 2018. D’autres facteurs par ailleurs constituent également un frein à l’essor de la pisciculture tels que la mauvaise gestion de l’étang (45,31%), les contraintes institutionnelles (34,37%) et la faible connaissance des techniques d’aménagement de l’étang (20,32%). Afin de favoriser le développement de ce secteur et d’encourager les populations locales, des recommandations ont été faites. Entre autres, le recyclage et l’appropriation de nouvelles techniques piscicoles par les populations ; l’amélioration et la facilitation du processus d’acquisition des licences, le développement de stratégies visant à faciliter l’accès aux intrants nécessaires à la production piscicole : l’appui technique des aquaculteurs lors de la construction des infrastructures et dans l’acquisition des terres et des financements. La mise en place d’une politique aquacole nationale en utilisant une approche participative est nécessaire pour rendre effective le développement du secteur piscicole dans la région de l’Est.
English title: Why is fish farming slow to develop in the city of Bertoua (East Cameroon)?
Fish is an important source of animal protein for the populations and the most consumed in Cameroon. The development of this sector is, therefore, a major issue for food security. The objective of this study carried out in Bertoua was to contribute to the development of the aquaculture sector in Cameroon by assessing the current state. Data were obtained through interviews with 99 respondents and a literature review. The analysis revealed that 76% of the stakeholders were men, mostly between 50 and 60. Kanga (Heterotis niloticus) (25%) and common carp (Cyprinus Carpio) (26.19%) are the most produced species. However, despite the hydrological potential of Bertoua City, there has been a decline in the number of fish farmers and consequently in the production rate between 2015 and 2018. Other factors, also constitute a hindrance to the development of fish farming, such as poor pond management (45.31%), institutional constraints (34.37%), and insufficient knowledge of pond management techniques (20.32%). To promote the development of this sector and to encourage local populations, made recommendations. Among others, the recycling and appropriation of new fish farming techniques by the people; the improvement and facilitation of the process of acquiring licenses, the development of strategies to facilitate access to the inputs necessary for fish farming production; the technical support of fish farmers during the construction of infrastructures and in the acquisition of land and financing. Establishing a national aquaculture policy using a participatory approach is necessary to make the development of the fish farming sector in the Eastern region effective