3 research outputs found

    L’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg et les sections artistiques russes aux expositions universelles de 1862 à 1900

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    The Academy of Fine Arts in Saint-Petersburg and the organization of the Russian artistic sections at the World Exhibitions between 1862 and 1900. The Academy of Fine Arts in Saint-Petersburg was called upon to choose the works selected for the artistic sections of the World Exhibitions of 1862, 1867, 1878 and 1900, a choice whose aim was to show the existence of a Russian school. Though there was no response in London in 1862, French criticism in 1867 noticed such painters as, for example, Vassili Perov. The creation of a Society for travelling art exhibitions (called « les Ambulants » in French), and the action of collector Paul Tretiakov strengthened the realistic characteristics of Russian painting by imposing these paintings, welcomed by French critics en 1878. However, this selection of realistic works did not prevent the emergence of more moderate personalities like Serov or Korovine and the landscape painter Levitan, who paved the path for Diaghilev’s « Russian Ballets ».Mojenok-Lloveras Tatiana. L’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg et les sections artistiques russes aux expositions universelles de 1862 à 1900. In: Histoire de l'art, N°47, 2000. Personnalités et institutions. pp. 99-110

    « Un petit coin de Russie en France » : le cimetière russe à Sainte-Geneviève-des-Bois

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    Le cimetière dit « russe » de Sainte-Geneviève-des-Bois qui, en réalité, n’est qu’une partie du cimetière communal, renferme les tombes des plus célèbres représentants de l’émigration russe du XXe siècle. Il est une partie intégrante de la culture russe et française et représente un complexe mémorial unique hors des frontières du pays.The cemetery called «Russian» of Sainte-Geneviève-des-Bois, which is just a part of the cemetery of the town, has graves of the most famous representatives of the Russian emigration in the 20th century. It is part and parcel of the Russian and French culture and represents a unique memorial complex out of the borders of the country

    La mort en Île-de-France

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    La mort est un sujet tabou dans notre société. Pourtant, c’est à sa manière d’envisager ou de représenter la mort qu’une société montre sa face cachée, ses angoisses profondes. Pour conjurer la crainte de ce franchissement, quoi de plus salutaire que d’écrire un livre à son sujet et de croiser des regards différents sur un phénomène souvent vécu de manière très, voire trop, personnelle. ...Les archéologues voient dans les sépultures et les nécropoles un témoignage précieux des mentalités du passé. ...Les aménageurs ont à résoudre les problèmes posés par les cimetières dans les grandes métropoles. ...Les juristes tentent de définir les droits et obligations des vivants face à la mort des autres et aux procédures qui s’ensuivent. ...Les artistes désacralisent les représentations habituelles en « truquant » la mort quand le cadavre devient travesti.Du moment que quelqu'un est né, a vécu, il en restera toujours quelque chose, même si on ne peut dire quoi ; nous ne pouvons plus faire désormais comme si ce quelqu'un était inexistant en général, ou n'avait jamais été. Jusqu'aux siècles des siècles, il faudra tenir compte de ce mystérieux « avoir-été ». Vladimir Jankélévitch, La mort, Flammarion, 1977 *** Quand on habite rue Belgrand ou rue des Pyrénées, On ne peut éviter d’apercevoir souvent Les deux énormes cheminées D’où chaque jour des corps s’échappent en fumées Que disperse le vent. Les âmes ont sans doute pris de l’avance ; étonnées, Elles regardent fuir ce nuage mouvant : La chair qui durant tant d’années Les tint dans sa chaleur délectable enfermées. Jacques RÉDA, Fumées, in La Course, Gallimard, 199
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