Sélection de lignées à taux et durées de diapause différents chez Heliothis armigera Huebner (Lép. Noctuidae), souche d'origine tropicale, élevée à 25°C et 12 heures d'éclairement

Une souche d'Heliothis armigera originaire de Côte d'Ivoire a été sélectionnée en deux lignées : l'une à faible taux de diapause, l'autre à fort taux de diapause. La lignée diapausante a elle-même été sélectionnée en lignées de courte et de longue durée de diapause. Les caractères "taux" et "durée de diapause" sont relativement indépendants. Les individus non diapausants d'une population possèdent donc un caractère bien déterminé de durée de diapause. Ce caractère se manifestera chez les individus diapausants de la descendance. Les résultats des croisements entre populations d'Heliothis différentes au point de vue longueur de cycle permettraient de préciser les caractéristiques "diapause" de ces populations

Fiche technique méthode d'élevage : l'élevage de Pectinophora gossypiella Saunders (Lepidoptera, Gelechiidae) sur milieu nutritif artificiel

Pectinophora gossypiella est un important ravageur du cotonnier. Afin d'améliorer la lutte chimique et biologique contre ce ravageur, il est néessaire de pouvoir disposer d'un grand nombre d'insectes vivants. Une méthode efficace d'élevage artificiel est proposée; le milieu nutritif et les conditions d'incubation et d'obtention des oeufs sont précisé

Remplacement de l'agar-agar par un gélifiant à base de carraghénate pour la confection de milieux nutritifs destinés à l'élevage des larves de Lépidoptères

Les gélifiants à base de carraghénate ont été essayés avec succès dans la préparation de milieux nutritifs pour l'élevage des Lépidoptères suivants : Heliothis armigera, Spodoptera littoralis, Cryptophlebia leucotreta, Pectinophora gossypiella , et Hypsipyla robusta. Ces préparations demandent cependant des précautions plus rigoureuses qu'avec l'agar-agar. Mais leur coût est sensiblement moins élevé

Elevage de Cryptophlebia (= Argyroploce) leucotreta, Meyrs (Lèp. Tortricidae)

Les auteurs décrivent une technique d'élevage en laboratoire de Cryptophleoia Leucotreta, un des principaux ravageurs du cotonnier en Afrique. Cette méthode permet avec le minimum de manipulations d'éviter simultanément plusieurs souches et de disposer à tout instant des différents stades de l'insecte

Etudes immunologiques sur les trypanosomoses. III. Essais d'immunisation de moutons contre l'infection cyclique par Trypanosoma congolense

L'inoculation de trypanosomes du "type de base" d'une souche de Trypanosoma congolense, suivie par un traitement stérilisant, ne protège pas les moutons contre une infection cyclique par la même souche. Une infection cyclique, éliminée par un traitement, peut protéger les moutons contre des infections cycliques suivantes par la même souche, mais cela n'est pas toujours le cas et dépend peut-être du taux d'anticorps contre le "type de base", qui est fonction du temps écoulé depuis la première infection cyclique; les échecs peuvent également être dus au fait que le "type de base" n'est pas stabl

Spodoptera littoralis (Boisd.) (Lep. Noctuidae) : influence de l'espace d'élevage au cours de la vie larvaire sur le rendement en chrysalides et en adultes

Après une courte description de la technique d'élevage de S. littoralis utilisée en laboratoire, les auteurs rapportent leurs observations portant sur l'influence de " l'espace d'élevage " offert aux chenilles pendant les deux derniers stades larvaires sur le taux de chrysalidation et sur le rendement en adultes des élevages. Des conclusions pratiques pour la conduite des élevages de masse en sont dégagées

Effet de la température sur le stade nymphal d'Heliothis armigera Hübn. (Lepidoptera Noctuidae) : technique de conservation par arrêt de développement à 15°C

Etude de l'influence de différentes températures (15, 20, 25, et 30°C) sur la durée de développement de l'insect

Etudes immunologiques sur le trypanosomoses. I - Existence d'un type antigénique de base chez une souche de Trypanosoma congolense Broden, 1904. Variations après transmission cyclique

Des expériences faites avec des moutons, des lapins, des souris et des Glossina m. morsilans, et utilisant un test de neutralisation, ont permis de démontrer l'existence chez une souche de Trypanosoma congolense d'un type antigénique de base, réapparaissant après chaque transmission cyclique. Ce type de base est obtenu par la subinoculation à des souris de sang des moutons prélevé pendant le court accès thermique précédant la première parasitémie apparente au microscope, tandis que le type antigénique de la première parasitémie apparente n'est déjà plus le même et varie de mouton à mouton. Le type isolé lors de l'apparition au microscope des parasites chez la souris inoculée avec des trypanosomes métacycliques ne correspond pas non plus au type antigénique de base. Il varie de souris à souris. Quelques observations sont données sur les variations antigéniques au cours de l'infection chez les moutons et sur la persistance des anticorps contre le type antigénique de base; le taux de ces anticorps peut rester élevé pendant au moins 7 mms. (Résumé d'auteur

Multiplication d'Heliothis armigera, Hübn. (Noctuïdae) : améliorations possibles grâce à l'adoption d'une technique d'élevage en groupe des chenilles

Les auteurs décrivent une technique d'élevage en laboratoire des différents stades d'H. armigera. Les rendements en chrysalides et en adultes, fonction du mode d'élevage des chenilles soit de façon individuelle soit en groupe, sont indiqués. Dans le cas d'élevage des chenilles en groupe, méthode permettant de diminuer les manipulations, l'influence de la densité larvaire sur le rendement de l'élevage est étudiée. Les auteurs terminent en exposant les améliorations attendues à la suite de l'adoption d'un dispositif particulier pout l'élevage des chenilles en groupe ; ce dispositif pourrait éventuellement être utilisé pour d'autres espèces dont les chenilles sont cannibales

Etudes immunologiques sur les trypanosomoses. IV. Observations diverses sur Trypanosoma congolense

Un antisérum contre un variant tardif de Trypanosoma congolense n'a montré aucune activité neutralisante sur un type antigénique obtenu au début de l'infection, chez un mouton infecté cycliquement. Des sérums obtenus de rats et souris 10 à 13 jours après un traitement stérilisant, effectué lors de la première parasitémie après inoculation de trypanosomes, n'ont pas montré une activité neutralisante suffisamment élevée contre le type antigénique injecté, pour que cette méthode semble intéressante pour l'obtention de sérums monovalents. Le comportement de la souche utilisée n'est en outre pas assez régulier chez le rat (à l'opposé de la souris). Un traitement de moutons au Bérénil, à forte dose, ne semble pas influencer les résultats de tests de neutralisation effectués avec du sérum peu de temps après le traitement. Quelques observations sur la persistance des anticorps contre différents types antigéniques chez des moutons sont donnés. Des expériences sur les réactions d'agglutination et de lyse avec T. congolense ont abouti à des échecs. (Résumé d'auteur