61 research outputs found

    Measuring Happiness: From Fluctuating Happiness to Authentic–Durable Happiness

    Get PDF
    On the basis of the theoretical distinction between self-centeredness and selflessness (Dambrun and Ricard, 2011), the main goal of this research was to develop two new scales assessing distinct dimensions of happiness. By trying to maximize pleasures and to avoid displeasures, we propose that a self-centered functioning induces a fluctuating happiness in which phases of pleasure and displeasure alternate repeatedly (i.e., Fluctuating Happiness). In contrast, a selfless psychological functioning postulates the existence of a state of durable plenitude that is less dependent upon circumstances but rather is related to a person’s inner resources and abilities to deal with whatever comes his way in life (i.e., Authentic–Durable Happiness). Using various samples (n = 735), we developed a 10-item Scale measuring Subjective Fluctuating Happiness (SFHS) and a 13-item scale assessing Subjective Authentic–Durable Happiness (SA–DHS). Results indicated high internal consistencies, satisfactory test–retest validities, and adequate convergent and discriminant validities with various constructs including a biological marker of stress (salivary cortisol). Consistent with our theoretical framework, while self-enhancement values were related only to fluctuating happiness, self-transcendence values were related only to authentic–durable happiness. Support for the distinction between contentment and inner-peace, two related markers of authentic happiness, also was found

    The Effect of a Short Mindfulness Meditation Practice on Positive Mental Health: Self-Transcendence as a Mediating Process

    No full text
    In two RCT, we tested the effect of two attentional mindfulness meditation practices on positive mental health. We hypothesized that attentional meditation would increase various positive emotions (gratitude, interest, hope, pride, elevation, and awe) via three processes induced by mindfulness (body awareness, meta-awareness, and self-transcendence) and that positive self-transcendent emotions would in turn increase positive mental health (well-being and inner peace). This hypothesis was tested in two randomized online experiments. Participants were assigned to either a body scan meditation, a breath meditation, or a condition in which they listened to a story (active control). Various positive emotions, mindfulness-induced processes, and well-being/inner peace were assessed with self-reports. Experiment 1 (n = 166) revealed that practicing a 21-min body scan or breath meditation significantly increased positive emotions (in particular, elevation, gratitude, and pride) and that self-transcendence significantly mediated that effect. Experiment 2 (n = 127) replicated these findings in regard to positive emotions with a shorter, 11-min practice and revealed that two self-transcendent positive emotions (elevation and gratitude), but not pride—a more self-centered positive emotion—significantly mediated the effect of attentional meditation practice on well-being and inner peace. The implications of these results are discussed

    Being Perceived as a Vital Force or a Burden: A Model of Acceptance/Rejection of Individuals and Groups Based on Social Utility

    No full text
    This paper proposes a new model to explain the acceptance/rejection of agents (co-workers) and various social groups (people with mental disorders or disabilities, the elderly, the unemployed/poor, ethnic minorities) in a given social system: the social utility-based acceptance/rejection (SUBAR) Model. Based on a social utility approach, it is proposed that human social cognition evaluates and reacts to agents/groups in a social system on the basis of the perceived strengths and significant contributions they bring to the system (upward forces; e.g., skills, resources, willingness) and the perceived weaknesses that may harm the system (downward forces; e.g., use of social benefits, dependence). While the perception of upward forces for the system (i.e., vital forces) is accompanied by acceptance (positive attitudes and behaviors), the perception of downward forces (i.e., burdens on the system) promotes rejection (negative attitudes and behaviors). The combination of the two indicators predicts that low vital forces/high burden targets will be the most rejected and high vital forces/low burden targets will be the most accepted. The high burden/high vital forces and low vital forces/low burden targets should be evaluated at an intermediate level between the other two. This naive calculation of the forces exerted by agents/groups in a social system is moderated by various variables (scarcity of economic resources, values) and responds to a functional attempt to regulate individual and collective interests, themselves dependent on the efficiency of given systems. Finally, the relationship of the SUBAR model to other relevant theories will also be discussed

    Autoritarisme et préjugés dans la police : L’effet d’une position d’infériorité numérique et le rôle du contexte normatif

    No full text
    International audienceLe constatLa scène publique offre de multiples exemples de l’hostilité directe entre les policiers et lespopulations stigmatisées : agression, affrontements (Bui Trong, 2003), comportementsdiscriminatoires (Commission Nationale de Déontologie, 2005) ; avec une tendancemajoritaire des policiers à avoir un comportement négatif à l’égard de populationsdésavantagées, soit à avoir des préjugés intergroupes : un phénomène robuste et récurrent(Teahan, 1975 ; Body Gendrot & Whitol de Wenden, 2003 ; Carlson & Sulton, 1974). Ord’après le Code de Déontologie (1986) de la Police Nationale, l’article 7 stipule que : « (…).Le policier est intègre et impartial (…). Placé au service du public, (…) se comporte enverscelui-ci d'une manière exemplaire. Il a le respect absolu des personnes, quelles que soient leurnationalité ou leurs origines, leur condition sociale ou leurs convictions politiques, religieusesou philosophiques. ».Le dilemmeLe policier a des attitudes intergroupes hostiles non-conformes au Code de déontologiepouvant activer et/ou agrémenter l’hostilité intergroupe. Nous nous interrogeons donc sur sacapacité à gérer sa relation au public, ses fonctions et sa tenue « exemplaire ».L’objectif de nos travaux : est de déterminer pourquoi les policiers ont généralement plus depréjugés envers les groupes stigmatisés que la population standard. Généralement, cesgroupes stigmatisés sont marginalisés, ont une mauvaise réputation (e.g. les jeunes dequartiers dits sensibles et les maghrébins). Les facteurs impliqués dans la régulation de cephénomène sont nombreux. Nos travaux spécifient le rôle prépondérant de l’environnementnormatif et de l’autoritarisme sur le niveau de préjugés intergroupes des policiers.L’étude :Les travaux récents montrent les préjugés persistants chez les policiers à l’encontre des jeunesdes banlieues (Boussard, Loriol, & Caroly, 2005). C’est donc dans une perspectived’amélioration du système organisationnel de la police que nous proposons une évaluationcirconstanciée des préjugés intergroupes dans la police s’articulant autour de deux pointscontextuels très importants : la position numérique des policiers en service actif lorsd’interaction avec le public et, le type de missions policières assignées (préventives ourépressives) dans le cadre des missions de sécurité publique prescrites par le Ministère del’Intérieur. Le premier point discuté concerne les effectifs de police en quartiers dits sensibles; point discuté aussi parmi les policiers manifestants le 23 octobre 2008 à Paris. Le secondpoint concerne la « réelle » dichotomisation des missions, soit l’existence de deuxenvironnements normatifs interchangeables

    Dominance sociale et préjugés (la régulation sociale des cognitions intergroupes)

    No full text
    Cette thèse défend l'idée que la position occupée par les individus dans une structure hiérarchique participe à la régulation des cognitions intergroupes et que son influence est médiatisée par l'orientation de dominance sociale (ou SDO). Cette orientation a été proposée récemment dans le cadre de la théorie de la dominance sociale (Sidanus et Pratto, 1999) comme une variable centrale dans l'explication des préjugés. Elle se définit comme le degré avec lequel les individus désirent et supportent les inégaltés sociales et les rapports de domination entre les groupes sociaux. Après avoir examiné cette théorie de façon critique et validé sur le plan empirique une version française de l'échelle d'orientation de dominance sociale, les chapitres 3 et 4 présentent 5 études qui confirment l'hypothèse selon laquelle la SDO médiatise l'effet d'une position sociale dominante sur les préjugés envers les groupes stigmatisés. Aucune autre recherche à ce jour n'offre un appui aussi clair à l'idée que la dominance sociale joue un rôle causal en matière de préjugés et de cognition intergroupes. Le chapitre 5 présente deux études remettant en cause l'hypothèse d'invariance proposée par Sidanius et Pratto (1999). Selon cette hypothèse, la différence de SDO entre les hommes et les femmes aurait un fondement socio-biologique et se maintiendrait peu importe le contexte social, économique ou culturel. Or, les études 7 et 8 démontrent que les différences de genre sur la SDO varient de façon systématique en fonction du degré d'identification au groupe de genre. Les implications de ces résultats pour la théorie de la dominance sociale, et plus généralement, pour la compréhension des dynamiques qui régulent les cognitions et les conflits intergroupes sont étudiéesCLERMONT FD-BCIU Lettr./Sci.Hum. (631132101) / SudocSudocFranceF
    corecore