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    VvNPR1.1 est l’orthologue d’AtNPR1 et sa surexpression provoque l’activation constitutive des gènes PR et la résistance à Erysiphe necator chez Vitis vinifera

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    La compréhension des bases moléculaires des mécanismes de résistance de la Vigne aux agresseurs biotiques constitue un prérequis à la recherche de moyens de lutte alternatifs aux pesticides. Chez Arabidopsis, NPR1 (Non expressor of PR genes 1) joue un rôle clé dans la voie de signalisation régulée par l’acide salicylique et responsable de la mise en place de la résistance aux agents pathogènes biotrophes et de la résistance systémique acquise (SAR). Nous avons identifié deux gènes homologues d’AtNPR1 chez la Vigne : VvNPR1.1 et VvNPR1.2. La caractérisation fonctionnelle de ces deux gènes montre que la surexpression de VvNPR1.1 dans le mutant npr1-2 d’Arabidopsis permet, contrairement `a VvNPR1.2, de restaurer l’expression de PR1 après traitement par du SA ou inoculation bactérienne, ainsi que la résistance à Pseudomonas syringae pv. maculicola, un agent pathogène virulent. VvNPR1.1 apparaît donc comme l’orthologue fonctionnel d’AtNPR1, alors que VvNPR1.2 assure vraisemblablement une fonction différente. La surexpression stable de VvNPR1.1 en fusion avec la GFP a également pu être réalisée chez V. vinifera cv. Chardonnay, grâce à une technique de transformation par A. tumefaciens de cals embryogènes de Vigne. Les résultats obtenus sur les plantules transformées montrent une localisation constitutive de VvNPR1-GFP dans le noyau, ainsi qu’une expression élevée des protéines PR en l’absence d’infection. De plus, les vignes surexprimant VvNPR1-GFP montrent clairement une augmentation de la r´esistance vis-à-vis de l’infection par Erysiphe necator, l’agent de l’oïdium. La forte conservation de séquence des gènes VvNPR1 chez les Vitaceae ainsi que l’ensemble de ces résultats souligne l’importance de la voie régulée par le SA et NPR1 pour la résistance aux agents pathogènes biotrophes chez la Vigne

    Construction of a reference linkage map of Vitis amurensis and genetic mapping of Rpv8, a locus conferring resistance to grapevine downy mildew

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    Construction of a reference linkage map of Vitis amurensis and genetic mapping of Rpv8, a locus conferring resistance to grapevine downy mildew. Ecole chercheurs "Génomique et Diversité des Caractères à déterminisme complexe

    Evaluating the use of germinated zoospores for the identification of effectors from the biotrophic Oomycete Plasmopara viticola, the causal agent of grapevine downy mildew

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    National audienceGrapevine downy mildew caused by the Oomycete Plasmopara viticola is one of the most important diseases affecting Vitis spp. The current strategy of control relies on the use of chemical fungicides. An alternative to the use of fungicides is the use of downy mildew resistant varieties, which is cost-effective and environment friendly. However, all cultivated European grapevine varieties are susceptible to P. viticola and the resistance needs to be introduced from other Vitaceae though breeding programmes. Using segregating populations derived from different resistance sources we have identified several resistance genes. Identifying the cognate avirulence genes from P. viticola is a necessary step to understand the biology of the interaction as well as to choose the most efficient combination of resistance genes in a strategy of pyramiding

    VvNPR1.1 est l’orthologue d’AtNPR1 et sa surexpression provoque l’activation constitutive des gènes PR et la résistance à Erysiphe necator chez Vitis vinifera

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    La compréhension des bases moléculaires des mécanismes de résistance de la Vigne aux agresseurs biotiques constitue un prérequis à la recherche de moyens de lutte alternatifs aux pesticides. Chez Arabidopsis, NPR1 (Non expressor of PR genes 1) joue un rôle clé dans la voie de signalisation régulée par l’acide salicylique et responsable de la mise en place de la résistance aux agents pathogènes biotrophes et de la résistance systémique acquise (SAR). Nous avons identifié deux gènes homologues d’AtNPR1 chez la Vigne : VvNPR1.1 et VvNPR1.2. La caractérisation fonctionnelle de ces deux gènes montre que la surexpression de VvNPR1.1 dans le mutant npr1-2 d’Arabidopsis permet, contrairement `a VvNPR1.2, de restaurer l’expression de PR1 après traitement par du SA ou inoculation bactérienne, ainsi que la résistance à Pseudomonas syringae pv. maculicola, un agent pathogène virulent. VvNPR1.1 apparaît donc comme l’orthologue fonctionnel d’AtNPR1, alors que VvNPR1.2 assure vraisemblablement une fonction différente. La surexpression stable de VvNPR1.1 en fusion avec la GFP a également pu être réalisée chez V. vinifera cv. Chardonnay, grâce à une technique de transformation par A. tumefaciens de cals embryogènes de Vigne. Les résultats obtenus sur les plantules transformées montrent une localisation constitutive de VvNPR1-GFP dans le noyau, ainsi qu’une expression élevée des protéines PR en l’absence d’infection. De plus, les vignes surexprimant VvNPR1-GFP montrent clairement une augmentation de la r´esistance vis-à-vis de l’infection par Erysiphe necator, l’agent de l’oïdium. La forte conservation de séquence des gènes VvNPR1 chez les Vitaceae ainsi que l’ensemble de ces résultats souligne l’importance de la voie régulée par le SA et NPR1 pour la résistance aux agents pathogènes biotrophes chez la Vigne
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