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Implication de l'adiponectine dans la physiopathologie du diabète gestationnel
La grossesse est caractérisée par une augmentation progressive de la résistance à l'insuline et par une sécrétion compensatoire d'insuline par les cellules f3 du pancréas pour maintenir l'état euglycémique. Le diabète gestationnel (DG), quant à lui, constitue un déséquilibre entre la résistance à l'insuline et la capacité de sécrétion d'insuline par les cellules 13, ce qui entraîne une hyperglycémie maternelle. Plusieurs mécanismes de l'augmentation de la résistance à l'insuline en grossesse ont été proposés à ce jour, et parmi ceux-ci on retrouve la diminution de l'adiponectine, une adipokine dont les rôles suspectés incluent le maintien de la sensibilité à l'insuline ainsi que des propriétés anti-inflammatoires. Dans bon nombre d'études, un niveau bas d'adiponectine a été fortement associé à une résistance à l'insuline élevée et à un risque augmenté de développer un diabète de type 2. Puisque la physiopathologie du diabète gestationnel est similaire à celle observée chez les diabétiques de type 2, l'adiponectine pourrait également être impliquée dans la physiopathologie du DG. Cependant, les études portant sur l'association entre l'adiponectine et le DG sont peu nombreuses et contradictoires. Ainsi, les objectifs de mon étude dans le cadre de ma maîtrise sont de déterminer s'il existe une association entre : 1) les concentrations plasmatiques d'adiponectine au 1er trimestre et le risque de développer un DG au 2e trimestre de la grossesse, et 2) les concentrations plasmatiques d'adiponectine des 1er et 2e trimestres et les indices de résistance/sensibilité à l'insuline, de fonction et de compensation des cellules p du 2e trimestre de la grossesse. Les résultats de notre étude ont confirmé que les niveaux d'adiponectine étaient plus bas chez les femmes avec DG (n = 38) que chez les normoglycémiques (NG; n = 407) aux 1er et 2e trimestres de la grossesse. Également, nos résultats ont démontré que des niveaux bas d'adiponectine au 1er trimestre étaient associés à un risque augmenté de développer un DG au cours du 2e trimestre et ce, indépendamment de l'âge, de l'adiposité et de la régulation glycémique du 1er trimestre. De plus, nos résultats ont montré que les niveaux d'adiponectine des 1er et 2e trimestres étaient inversement associés au niveau de résistance à l'insuline au 2e trimestre, indépendamment de l'âge, de l'adiposité et de la sécrétion d'insuline. Les niveaux d'adiponectine des 1er et 2e trimestres n'étaient pas associés à la sécrétion d'insuline ou à la fonction des cellules 13 du trimestre, mais ils étaient associés à la compensation des cellules 13 face à la résistance à l'insuline au 2e trimestre et ce, indépendamment de l'âge et de l'adiposité. Enfin, contrairement aux écrits scientifiques publiés à ce jour sur ce sujet, nos résultats ont montré que le changement des niveaux d'adiponectine entre les 1er et 2e trimestres n'était pas significatif, autant chez les femmes NG, que celles présentant un DG. Ainsi, les résultats de notre étude suggèrent que : 1) une concentration abaissée d'adiponectine dès le 1er trimestre serait un marqueur précoce et fiable de l'augmentation du risque de développer un DG; 2) des concentrations abaissées d'adiponectine aux 1er et 2e trimestres reflètent le niveau de résistance à l'insuline prédisposant les femmes à développer un DG; et 3) l'augmentation de la résistance à l'insuline caractéristique en grossesse ne serait pas causée par un changement des concentrations d'adiponectine, étant donné le changement négligeable des concentrations d'adiponectine entre le Ier et le 2e trimestres. [symboles non conformes
Recommended from our members
Higher maternal leptin levels at second trimester are associated with subsequent greater gestational weight gain in late pregnancy
Background: Excessive gestational weight gain (GWG) is associated with adverse pregnancy outcomes. In non-pregnant populations, low leptin levels stimulate positive energy balance. In pregnancy, both the placenta and adipose tissue contribute to circulating leptin levels. We tested whether maternal leptin levels are associated with subsequent GWG and whether this association varies depending on stage of pregnancy and on maternal body mass index (BMI). Methods: This prospective cohort study included 675 pregnant women followed from 1st trimester until delivery. We collected anthropometric measurements, blood samples at 1st and 2nd trimester, and clinical data until delivery. Maternal leptin was measured by ELISA (Luminex technology). We classified women by BMI measured at 1st trimester: BMI < 25 kg/m2 = normal weight; 25 ≤ BMI < 30 kg/m2 = overweight; and BMI ≥ 30 kg/m2 = obese. Results: Women gained a mean of 6.7 ± 3.0 kg between 1st and 2nd trimester (mid pregnancy GWG) and 5.6 ± 2.5 kg between 2nd and the end of 3rd trimester (late pregnancy GWG). Higher 1st trimester leptin levels were associated with lower mid pregnancy GWG, but the association was no longer significant after adjusting for % body fat (%BF; β = 0.38 kg per log-leptin; SE = 0.52; P = 0.46). Higher 2nd trimester leptin levels were associated with greater late pregnancy GWG and this association remained significant after adjustment for BMI (β = 2.35; SE = 0.41; P < 0.0001) or %BF (β = 2.01; SE = 0.42; P < 0.0001). In BMI stratified analyses, higher 2nd trimester leptin levels were associated with greater late pregnancy GWG in normal weight women (β = 1.33; SE = 0.42; P = 0.002), and this association was stronger in overweight women (β = 2.85; SE = 0.94; P = 0.003 – P for interaction = 0.05). Conclusions: Our results suggest that leptin may regulate weight gain differentially at 1st versus 2nd trimester of pregnancy: at 2nd trimester, higher leptin levels were associated with greater subsequent weight gain – the opposite of its physiologic regulation in non-pregnancy – and this association was stronger in overweight women. We suspect the existence of a feed-forward signal from leptin in second half of pregnancy, stimulating a positive energy balance and leading to greater weight gain. Electronic supplementary material The online version of this article (doi:10.1186/s12884-016-0842-y) contains supplementary material, which is available to authorized users
New genetic loci link adipose and insulin biology to body fat distribution.
Body fat distribution is a heritable trait and a well-established predictor of adverse metabolic outcomes, independent of overall adiposity. To increase our understanding of the genetic basis of body fat distribution and its molecular links to cardiometabolic traits, here we conduct genome-wide association meta-analyses of traits related to waist and hip circumferences in up to 224,459 individuals. We identify 49 loci (33 new) associated with waist-to-hip ratio adjusted for body mass index (BMI), and an additional 19 loci newly associated with related waist and hip circumference measures (P < 5 × 10(-8)). In total, 20 of the 49 waist-to-hip ratio adjusted for BMI loci show significant sexual dimorphism, 19 of which display a stronger effect in women. The identified loci were enriched for genes expressed in adipose tissue and for putative regulatory elements in adipocytes. Pathway analyses implicated adipogenesis, angiogenesis, transcriptional regulation and insulin resistance as processes affecting fat distribution, providing insight into potential pathophysiological mechanisms
Implication of vitamin D in the pathophysiology of gestational diabetes
Le diabète gestationnel (DG) est une condition ayant des conséquences néfastes à court et à long termes pour la mère et son enfant. Les mécanismes physiologiques proposés menant au développement du DG sont une résistance à l’insuline exacerbée combinée à une capacité de sécrétion d’insuline limitée, ainsi qu’une inflammation systémique chronique contribuant à l’augmentation de la résistance à l’insuline. Plusieurs évidences suggèrent que la vitamine D pourrait être impliquée dans ces mécanismes physiologiques et la survenue du DG. L’objectif de la 1ère étude était d’examiner les associations entre les niveaux circulants de vitamine D (25OHD) au 1er trimestre et : 1) le risque de développer un DG ; et 2) les indices de résistance / sensibilité à l'insuline et de fonction des cellules bêta / sécrétion d’insuline au 2e trimestre, à l’aide d’une grande cohorte prospective (n = 655) représentative de la population générale de femmes enceintes de la région sherbrookoise. Les résultats ont montré une association entre des niveaux inférieurs de 25OHD au 1er trimestre et un risque augmenté de développer un DG au 2e trimestre. De plus, nos résultats ont montré que cette association serait partiellement reliée à l’effet de la vitamine D sur la résistance à l’insuline, mais impliquerait un autre mécanisme physiologique. Cet autre mécanisme pourrait être l’inflammation, et il a été choisi d’étudier l’inflammation placentaire à partir d’un type de cellules placentaires en particulier, les trophoblastes, en comparant des grossesses avec DG traitées seulement par la diète et l’exercice (DG-d) à des grossesses normoglycémiques (NG). Ainsi, l’objectif principal de la 2e étude était d’évaluer l’effet d’un traitement à la 25OHD sur la sécrétion d’IL-6 (marqueur inflammatoire) par des trophoblastes en culture primaire provenant de grossesses DG-d et NG. Les résultats ont montré que la sécrétion d'IL-6 était diminuée suite à une stimulation par la 25OHD dans les trophoblastes DG-d par rapport aux trophoblastes NG, suggérant que la vitamine D aurait un rôle anti-inflammatoire à l’interface fœto-maternelle et soulignant l'importance de la vitamine D en grossesse et dans la physiopathologie du DG. Ainsi, nos résultats appuient la nécessité de poursuivre les études examinant l’implication de la vitamine D dans les mécanismes physiologiques menant au développement du DG. Si le rôle protecteur potentiel de la vitamine D est confirmé, la supplémentation en vitamine D pourrait représenter une stratégie d'intervention simple, sécuritaire et peu coûteuse pour réduire le risque de développer un DG chez les femmes enceintes, évitant à ces femmes et à leurs enfants de subir les conséquences néfastes à court et à long termes du DG.Abstract: Gestational diabetes mellitus (GDM) is a condition that has both short- and long-term negative consequences for the mother and her child. The proposed physiological mechanisms leading to the development of GDM are exacerbated insulin resistance combined with limited insulin secretion capacity, as well as chronic systemic inflammation contributing to the increased insulin resistance. Several evidences suggest that vitamin D could be involved in these physiological mechanisms and the development of GDM. The objective of the 1st study was to examine the associations between circulating levels of vitamin D (25OHD) in the 1st trimester and: 1) the risk of developing GDM; and 2) insulin resistance / sensitivity and beta cell / insulin secretion function indices in the 2nd trimester, using a large prospective cohort (n = 655) representative of the general population of pregnant women in the Sherbrooke region. The results showed an association between lower levels of 25OHD in the 1st trimester and an increased risk of developing GDM in the 2nd trimester. In addition, our results showed that this association is partially related to the effect of vitamin D on insulin resistance but would imply another physiological mechanism. This other mechanism could be inflammation, and it was chosen to study placental inflammation from a particular placental cell type, the trophoblasts, by comparing pregnancies with GDM treated only by diet and exercise (GDM-d) to normoglycemic pregnancies (NG). Thus, the main objective of the 2nd study was to evaluate the effect of 25OHD treatment on the IL-6 (inflammatory marker) secretion by trophoblasts in primary culture from GDM-d and NG pregnancies. The results showed that IL-6 secretion was decreased following 25OHD stimulation in GDM-d compared to NG trophoblasts, suggesting that vitamin D has an anti-inflammatory role at the maternal-fetal interface and highlighting the importance of vitamin D in pregnancy and in the pathophysiology of GDM. Thus, our results support the need for further studies examining the involvement of vitamin D in the physiological mechanisms leading to GDM development. If the potential protective role of vitamin D is confirmed, vitamin D supplementation may be a simple, safe and inexpensive intervention strategy to reduce the risk of developing GDM in pregnant women, preventing these women and their children from suffering the short- and long-term negative consequences of GDM
Implication de l'adiponectine dans la physiopathologie du diabète gestationnel
La grossesse est caractérisée par une augmentation progressive de la résistance à l'insuline et par une sécrétion compensatoire d'insuline par les cellules f3 du pancréas pour maintenir l'état euglycémique. Le diabète gestationnel (DG), quant à lui, constitue un déséquilibre entre la résistance à l'insuline et la capacité de sécrétion d'insuline par les cellules 13, ce qui entraîne une hyperglycémie maternelle. Plusieurs mécanismes de l'augmentation de la résistance à l'insuline en grossesse ont été proposés à ce jour, et parmi ceux-ci on retrouve la diminution de l'adiponectine, une adipokine dont les rôles suspectés incluent le maintien de la sensibilité à l'insuline ainsi que des propriétés anti-inflammatoires. Dans bon nombre d'études, un niveau bas d'adiponectine a été fortement associé à une résistance à l'insuline élevée et à un risque augmenté de développer un diabète de type 2. Puisque la physiopathologie du diabète gestationnel est similaire à celle observée chez les diabétiques de type 2, l'adiponectine pourrait également être impliquée dans la physiopathologie du DG. Cependant, les études portant sur l'association entre l'adiponectine et le DG sont peu nombreuses et contradictoires. Ainsi, les objectifs de mon étude dans le cadre de ma maîtrise sont de déterminer s'il existe une association entre : 1) les concentrations plasmatiques d'adiponectine au 1er trimestre et le risque de développer un DG au 2e trimestre de la grossesse, et 2) les concentrations plasmatiques d'adiponectine des 1er et 2e trimestres et les indices de résistance/sensibilité à l'insuline, de fonction et de compensation des cellules p du 2e trimestre de la grossesse. Les résultats de notre étude ont confirmé que les niveaux d'adiponectine étaient plus bas chez les femmes avec DG (n = 38) que chez les normoglycémiques (NG; n = 407) aux 1er et 2e trimestres de la grossesse. Également, nos résultats ont démontré que des niveaux bas d'adiponectine au 1er trimestre étaient associés à un risque augmenté de développer un DG au cours du 2e trimestre et ce, indépendamment de l'âge, de l'adiposité et de la régulation glycémique du 1er trimestre. De plus, nos résultats ont montré que les niveaux d'adiponectine des 1er et 2e trimestres étaient inversement associés au niveau de résistance à l'insuline au 2e trimestre, indépendamment de l'âge, de l'adiposité et de la sécrétion d'insuline. Les niveaux d'adiponectine des 1er et 2e trimestres n'étaient pas associés à la sécrétion d'insuline ou à la fonction des cellules 13 du trimestre, mais ils étaient associés à la compensation des cellules 13 face à la résistance à l'insuline au 2e trimestre et ce, indépendamment de l'âge et de l'adiposité. Enfin, contrairement aux écrits scientifiques publiés à ce jour sur ce sujet, nos résultats ont montré que le changement des niveaux d'adiponectine entre les 1er et 2e trimestres n'était pas significatif, autant chez les femmes NG, que celles présentant un DG. Ainsi, les résultats de notre étude suggèrent que : 1) une concentration abaissée d'adiponectine dès le 1er trimestre serait un marqueur précoce et fiable de l'augmentation du risque de développer un DG; 2) des concentrations abaissées d'adiponectine aux 1er et 2e trimestres reflètent le niveau de résistance à l'insuline prédisposant les femmes à développer un DG; et 3) l'augmentation de la résistance à l'insuline caractéristique en grossesse ne serait pas causée par un changement des concentrations d'adiponectine, étant donné le changement négligeable des concentrations d'adiponectine entre le Ier et le 2e trimestres. [symboles non conformes
The Romani Musicians in Horňácko Region: Case Study Kubíci
The work follows certain aims. The first objective is to describe the activities of the Romani cimbalom band from Velká nad Veličkou, Horňácko region, from several views, according to the anthropological point of view. Delineated research is compared with theoretical models. Second main objective is to describe the social and cultural setting of the band and its members and its impacts on the proces of integration. After application on several general theories the conclusions are drawn
Additional file 4: Table S4. of Higher maternal leptin levels at second trimester are associated with subsequent greater gestational weight gain in late pregnancy
Correlations between 2nd trimester leptin levels and subsequent GWG (expressed per week)*. (DOCX 27 kb