35 research outputs found
Power-sharing: Institutions, Behavior, and Peace
This is the author accepted manuscript. The final version is available from Wiley via the DOI in this record.Replication Materials: The data, code, and any additional materials required to
replicate all analyses in this article are available on the American Journal of Political
Science Dataverse within the Harvard Dataverse Network, at: https://dataverse.harvard.edu/dataset.xhtml?persistentId=doi:10.7910/DVN/3DK6JAGrievances that derive from the unequal treatment of ethnic groups
are a key motivation for civil war. Ethnic power-sharing should therefore
reduce the risk of internal conflict. Yet conflict researchers disagree on
whether formal power-sharing institutions effectively prevent large-scale
violence.We can improve our understanding of the effect of power-sharing
institutions by analyzing the mechanisms under which they operate. To
this effect, we compare the direct effect of formal power-sharing institutions
on peace with their indirect effect through power-sharing behavior.
Combining data on inclusive and territorially dispersive institutions with
information on power-sharing behavior, we empirically assess this relationship
on a global scale. Our causal mediation analysis reveals that formal
power-sharing institutions affect the probability of ethnic conflict onset
mostly through power-sharing behavior that these institutions induce.Funding: Swiss National Science Foundation (Grant No. 105511-
143213; PI: Cederman, Hug, and Wucherpfennig), the National Science Foundation (Grant
No. Q2 SES-081950766b; PI: Strøom), and the Norwegian Research Council (196850/F10; PI:
Gates)
Reflections on the Arab Uprisings
This chapter offers reflections on the Arab uprisings grouped under four headings: (1) the entrenchment of autocracy in the region, (2) the unravelling of autocracy, (3) the uncertainty of the transition process, and (4) the challenges of sustaining democratic transitions. Among the primary factors underlying the general entrenchment of Arab autocracy, at least prior to the uprisings, are the relative abundance of oil resources and the region’s multi-faceted conflicts, along with all their attendant disruptive foreign interventions. Youth unemployment rising to very high levels and the persistence of deep economic inequality were important factors contributing to the uprisings. They were also reinforced by long frustrated aspirations for greater freedom and political participation on the part of social groups that have felt largely excluded from the benefits of economic development. As of late 2016 the outcome of the uprisings remains highly uncertain especially with the rise to power of strictly fundamentalist groups and the ensuing armed conflicts that have come in their wake. The struggle between forces pushing for a move towards democracy and those pushing for the maintenance and/or regeneration of autocracy is presently in full play. Transition experiences point to two fundamental challenges facing the consolidation of democratic transitions: firstly that the political victors be able to move in the direction of establishing genuinely representative and accountable political institutions. Secondly that they succeed in implementing an inclusive socio-economic strategy that not only focuses on growth and expanding employment opportunities but also eliminates ‘elite capture’ of the public sector
Reflections on the Arab Uprisings
This chapter offers reflections on the Arab uprisings grouped under four headings: (1) the entrenchment of autocracy in the region, (2) the unravelling of autocracy, (3) the uncertainty of the transition process, and (4) the challenges of sustaining democratic transitions. Among the primary factors underlying the general entrenchment of Arab autocracy, at least prior to the uprisings, are the relative abundance of oil resources and the region’s multi-faceted conflicts, along with all their attendant disruptive foreign interventions. Youth unemployment rising to very high levels and the persistence of deep economic inequality were important factors contributing to the uprisings. They were also reinforced by long frustrated aspirations for greater freedom and political participation on the part of social groups that have felt largely excluded from the benefits of economic development. As of late 2016 the outcome of the uprisings remains highly uncertain especially with the rise to power of strictly fundamentalist groups and the ensuing armed conflicts that have come in their wake. The struggle between forces pushing for a move towards democracy and those pushing for the maintenance and/or regeneration of autocracy is presently in full play. Transition experiences point to two fundamental challenges facing the consolidation of democratic transitions: firstly that the political victors be able to move in the direction of establishing genuinely representative and accountable political institutions. Secondly that they succeed in implementing an inclusive socio-economic strategy that not only focuses on growth and expanding employment opportunities but also eliminates ‘elite capture’ of the public sector.À propos des soulèvements arabesCet article présente une réflexion sur les soulèvements arabes, organisée en quatre parties : (1) l’ancrage de l’autocratie dans la région, (2) la chute de ce type de régime politique, (3) les incertitudes liées au processus de transition et (4) les défis du maintien des transitions démocratiques. Parmi les premiers facteurs qui sous-tendent l’enracinement généralisé de l’autocratie dans les pays arabes – du moins jusqu’aux soulèvements – figure l’abondance relative des ressources pétrolières et les conflits aux multiples facettes, associés à des interventions étrangères génératrices de troubles. Le niveau très élevé du chômage des jeunes et la persistance d’inégalités économiques profondes ont également fortement contribué aux révoltes par ailleurs renforcées par des espoirs frustrés de plus grande liberté et de participation politique de la part de groupes sociaux qui se sont sentis largement exclus des avantages associés au développement économique. À la fin de l’année 2016, le résultat des révoltes demeure incertain, et l’arrivée au pouvoir de groupes strictement fondamentalistes et les conflits armés qui ont suivi n’arrangent pas les choses. Les luttes entre les forces en faveur de la démocratie et celles en faveur d’un maintien et/ou d’un retour à l’autocratie font rage. L’expérience permet d’identifier deux défis fondamentaux auxquels font face les transitions démocratiques pour se consolider : d’abord, les vainqueurs politiques doivent être en mesure d’avancer en direction de l’établissement d’institutions politiques qui soient authentiquement représentatives et responsables. Ensuite, ils doivent parvenir à mettre en œuvre une stratégie socio-économique inclusive qui ne se concentre pas uniquement sur la croissance et l’augmentation des offres de travail, mais qui permette d’éliminer la captation du service public par les élites
Restrictions on the Movement of Funds within Latin America (Restrictions aux mouvements de fonds dans les pays d'Amérique latine) (Restricciones impuestas a los movimientos de fondos en la América Latina)
Ces dernières années, un certain nombre de pays d'Amérique latine ont libéré dans une certaine mesure les opérations sur leurs marchés de change, et la plupart des autres ont progressivement supprimé et/ou simplifié leurs pratiques de monnaies multiples et autres restrictions. (Cuba constitue la principale exception à cet égard.) Dans de nombreux pays, la libération des changes a été réalisée dans le cadre de l'exécution de programmes de stabilisation et sans être nécessairement incompatible avec des mesures appropriées visant à protéger la production intérieure. Les mouvements de fonds dans les pays d'Amérique latine sont, pour une large part, toujours soumis aux mêmes entraves que le commerce avec les pays extérieurs à cette zone et les paiements qui leur sont effectués. Toutefois, un traitement préférentiel a été introduit à la suite de la première série des négociations de l'Association latino-américaine de libre échange, de l'élimination par le groupe des pays d'Amérique centrale de restrictions sur certains articles en provenance de ce groupe ainsi que de l'exonération de droits additionnels et de dépôts préalables accordée par un petit nombre de pays à des importations déterminées en provenance de certains autres pays d'Amérique latine. Les restrictions quantitatives imposées pour des raisons de protection et de paiements constituent peut-être le principal moyen restrictif qui est actuellement utilisé. Les échanges des pays où ces restrictions existent (Brésil, Chili, Colombie, Mexique, République Dominicaine et Venezuela) représentent plus de la moitié du commerce qui s'effectue entre les pays d'Amérique latine. Des pratiques de monnaies multiples, qui dans la majeure partie de l'Amérique latine ne sont pas aussi importantes maintenant que les années précédentes, sont actuellement en vigueur au Brésil, au Chili, en Colombie, en Equateur, en Uruguay et au Venezuela. Elles répondent à divers objectifs: assurer la rentrée des recettes fiscales, diversifier la composition des exportations, subventionner les importations essentielles et alléger la pression éventuelle sur les réserves de banque centrale. Le versement d'un dépôt préalable au titre des importations est exigé au Brésil, au Chili, en Colombie, en Equateur, au Nicaragua, au Paraguay et en Uruguay; en général, il n'a pas été très efficace pour restreindre les importations, mais comme les droits additionnels, il s'est révélé un instrument souple. Toutefois, quelques pays qui avaient introduit le versement de ce dépôt préalable en vue de restreindre leurs importations ont dû le conserver pour éviter que sa suppression n'ait une répercussion inflationniste. Les droits additionnels d'importation ont souvent servi à faciliter la transition entre un système strict de contrôle de change et un système libéré. L'application de ces droits additionnels encourage les échanges dans les limites d'une zone. La politique actuelle qui consiste à les incorporer dans le barème tarifaire contribue à éviter les effets défavorables qui pourraient résulter de changements fréquents dans leurs taux. Les droits additionnels d'importation sont appliqués actuellement en Argentine, au Brésil, au Chili, à Costa Rica, au Guatemala, au Paraguay et en Uruguay. Les transferts de capitaux continuent d'être réglementés au Chili, en Colombie, en Equateur, dans la République Dominicaine, en Salvador, au Nicaragua et au Venezuela. Les investisseurs étrangers ont généralement la garantie de pouvoir transférer les bénéfices et le principal. Dans un petit nombre de pays, les transferts de capitaux intérieurs sont autorisés, et dans d'autres, ils doivent faire l'objet d'une licence ou sont interdits. Des privilèges spéciaux n'ont pas été accordés aux capitaux des pays d'Amérique latine. Mais dans le cadre de la réalisation des objectifs de l'Association latino-américaine de libre échange, les transferts entre les pays de cette zone devraient peut-être être encouragés. /// Varios paÃses latinoamericanos han logrado establecer mercados cambiarios relativamente libres durante los últimos años y la mayorÃa de los paÃses restantes han eliminado o simplificado gradualmente sus prácticas de tipos de cambio múltiples y disposiciones restrictivas de otra Ãndole. (Cuba constituye la principal excepción.) En muchos paÃses la liberalización de los cambios se ha logrado alcanzar en combinación con la ejecución de programas de estabilización, y sin oponerse necesariamente a las medidas oportunas de protección dispensadas a la producción interna. Los movimientos de fondos dentro de la América Latina están aún sujetos en alto grado a los mismos impedimentos que entorpecen su comercio y pagos con los paÃses fuera del área. No obstante, como resultado del primer ciclo de negociaciones que ha llevado a cabo la Asociación Latinoamericana de Libre Comercio (ALALC), de la eliminación de las restricciones que el grupo de paÃses centroamericanos imponÃa al intercambio de mercancÃas producidas en estos paÃses, y de las exenciones de recargos y del requisito de depósitos previos que unos pocos paÃses han concedido a ciertas importaciones de algunos paÃses latinoamericanos, se ha originado un tratamiento preferencial. Las restricciones cuantitativas, impuestas por razones de protección y de pagos, constituyen tal vez el método restrictivo más importante que se emplea actualmente. Los paÃses que aplican dichas restricciones (el Brasil, Chile, Colombia, la República Dominicana, México y Venezuela) efectúan más de la mitad del intercambio que se lleva a cabo entre los paÃses latinoamericanos. Las prácticas de tipos de cambio múltiples, que en la mayorÃa de los paÃses latinoamericanos han cesado de tener la importancia que se les atribuÃa en años anteriores, siguen en vigor en el Brasil, Chile, Colombia, el Ecuador, el Uruguay y Venezuela. Las razones por las cuales se aplican son diversas: obtener rentas fiscales, diversificar las exportaciones, otorgar subsidios a las importaciones esenciales, y aliviar las presiones eventuales sobre las reservas del banco central. El requisito de los dépositos previos se aplica en el Brasil, Chile, Colombia, el Ecuador, Nicaragua, Paraguay y el Uruguay. Por lo general, dichos depósitos previos no han demostrado gran eficacia para restringir las importaciones, pero al igual que los recargos, han resultado ser un instrumento de gran flexibilidad; sin embargo, varios paÃses que los introdujeron con propósitos restrictivos se han visto precisados a mantenerlos con el fin de evitar el impacto inflacionista que su liberación traerÃa consigo. Los recargos sobre las importaciones se han utilizado frecuentemente para facilitar el movimiento de transición de un sistema estricto de control de cambios a otro de liberalización cambiaria. La aplicación de esos recargos favorece al comercio dentro de determinada zona. La práctica corriente de incorporar los recargos a las tarifas aduaneras, contribuye a evitar los efectos adversos que podrÃan surgir si se modificaran frecuentemente las tasas de recargos. Los paÃses que en la actualidad imponen recargos sobre las importaciones son Argentina, el Brasil, Chile, Costa Rica, Guatemala, Paraguay y el Uruguay. Las transferencias de capital están sujetas a reglamentación en Chile, Colombia, el Ecuador, la República Dominicana, El Salvador, Nicaragua y Venezuela. Por lo general, se garantiza a los inversionistas extranjeros la transferencia de utilidades y de capital. En unos pocos paÃses están permitidas las transferencias de fondos de capital de propiedad de residentes, pero en otros, o están sujetas al otorgamiento restrictivo de licencias, o están prohibidas. No se han concedido privilegios especiales al capital procedente de paÃses latinoamericanos, pero tal vez convendrÃa que como parte de la realización de los objetivos de la ALALC se estimularan las transferencias de capital dentro de la región.
Recommended from our members
Global Studies Faculty Seminar Visiting Speaker Series
This audio recording features a presentation by Dr. Ussama Makdisi, professor of history at Rice University and Arab-American Educational Foundation Chair of Arab Studies
The culture of sectarianism: community, history, and violence in nineteenth-century Ottoman Lebanon
Focusing on Ottoman Lebanon, Ussama Makdisi shows how sectarianism was a manifestation of modernity that transcended the physical boundaries of a particular country. His study challenges those who have viewed sectarian violence as an Islamic response to westernization or simply as a product of social and economic inequities among religious groups. The religious violence of the nineteenth century, which culminated in sectarian mobilizations and massacres in 1860, was a complex, multilayered, subaltern expression of modernization, he says, not a primordial reaction to it. Makdisi argues that sectarianism represented a deliberate mobilization of religious identities for political and social purposes. The Ottoman reform movement launched in 1839 and the growing European presence in the Middle East contributed to the disintegration of the traditional Lebanese social order based on a hierarchy that bridged religious differences. Makdisi highlights how European colonialism and Orientalism, with their emphasis on Christian salvation and Islamic despotism, and Ottoman and local nationalisms each created and used narratives of sectarianism as foils to their own visions of modernity and to their own projects of colonial, imperial, and national development. Makdisi's book is important to our understanding of Lebanese society today, but it also makes a significant contribution to the discussion of the importance of religious discourse in the formation and dissolution of social and national identities in the modern world