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    Géochimie isotopique du plomb en archéologie miniÚre et métallurgique

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    La gĂ©ochimie isotopique du plomb est un outil utilisĂ© dans le domaine de l’archĂ©ologie miniĂšre et mĂ©tallurgique. Dans le cadre d’une approche interdisciplinaire i.e. par l’implication active d’archĂ©ologues, historiens, gĂ©ographes, palynologues et gĂ©ologues, elle permet de (i) restituer la filiation mine – objet et l’histoire des activitĂ©s miniĂšres et mĂ©tallurgiques dans le palĂ©o environnement et (ii) de quantifier et caractĂ©riser l’hĂ©ritage minier dans l’environnement actuel. Ces Ă©tudes ont Ă©tĂ© menĂ©es sur le Mont-LozĂšre (CĂ©vennes, France), dans le cadre du PCR « Plomb Ancien du Mont-LozĂšre » qui est un Projet Collectif de Recherche financĂ© par le MinistĂšre de la Culture.The geochemistry of lead isotopes is a tool basically used in mining and metallurgical archaeology. Combining with an active interdisciplinary approach i.e. archaeologists, historians, geographers, palynologists, geologists
 it allows i) the restitution of mine – metal filiations and the restitution of mining and metallurgical activities in the paleo environment and (ii) the quantification and characterisation of mining heritage in the actual environment. Our study carried out on the Mont-LozĂšre massif (CĂ©vennes, France), inside a project intituled “Plomb ancien du Mont-LozĂšre” (financed by the Ministry of Culture), constitutes a good example of interdisciplinary research

    Etude des déchets de réduction provenant de deux sites d'exploitation d'étain armoricain de l'Age du Bronze et du Moyen Age

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    Numerous bronze artefacts may be found in Armorique. Their ages vary from Bronze Age to recent periods, and particularly of the Middle Age. The Massif Armoricain contains many tin deposits, on which exploitation indices of different ages have been noticed. Slags mixed with charcoal have been found on geological boreholes on two sites. The first site (St Renan, FinistĂšre) is dated of the Middle Bronze Age whereas the second one (Limerzel, Morbihan) is dated of the Early Middle Age. A petrographical and geochemical study of parts of slags from these two sites has been realised. It shows that slags resuit from the reduction of cassiterite (SnO2) to tin mĂ©tal. The used ore corne from alluvial deposits found in the vicinity. This first work confirms that armorican tin was extracted since Bronze Age and that ore were treated in the area of extraction. In Limerzel site, the presence of the a small metallic lead body which encapsulate cassiterite grains seems to indicate that this site might have also produced more elaborated alloys that simple tin ingots.De trĂšs nombreux objets en bronze dont les Ăąges varient de l'Age du Bronze aux pĂ©riodes plus rĂ©centes, et notamment du Moyen Age, ont Ă©tĂ© inventoriĂ©s en Armorique. Le Massif Armoricain recĂšle de nombreux gisements stannifĂ«res sur lesquels des traces d'exploitations de diverses Ă©poques ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© signalĂ©es. Des scories ont Ă©tĂ© trouvĂ©es mĂ©langĂ©es Ă  du charbon de bois au cours de sondages gĂ©ologiques sur deux sites. Le premier, St Renan (FinistĂšre) date du Bronze Moyen ; le second, Limerzel (Morbihan), date du Haut Moyen Age. Une Ă©tude pĂ©trographique et gĂ©ochimique sur des fragments de scories provenant de ces deux sites prĂ©cise qu'elles rĂ©sultent de la rĂ©duction de la cassitĂ©rite (SnO2) en Ă©tain mĂ©tallique, et que les minerais provenaient des gisements alluvionnaires proches. Ce premier travail confirme donc que l'Ă©tain armoricain a Ă©tĂ© exploitĂ© depuis l'Age du Bronze et que les minerais pouvaient ĂȘtre traitĂ©s sur les lieux mĂȘme de l'exploitation. La prĂ©sence d'une petite masse mĂ©tallique de plomb contenant des grains de cassitĂ©rite sur le site de Limerzel semble indiquer que ce site mĂ©tallurgique pouvait produire des matĂ©riaux plus Ă©laborĂ©s que de simples lingots d'Ă©tain.MahĂ©-le Carlier CĂ©cile, Lulzac Yves, Giot Pierre-Roland. Etude des dĂ©chets de rĂ©duction provenant de deux sites d'exploitation d'Ă©tain armoricain de l'Age du Bronze et du Moyen Age. In: Revue archĂ©ologique de l'ouest, tome 18, 2001. pp. 45-56

    Une mine de plomb datĂ©e de l’Age du Fer en Bretagne (France)

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    Le massif Armoricain est bien connu comme prĂ©sentant de trĂšs nombreuses minĂ©ralisations en galĂšne dont un certain nombre a Ă©tĂ© intensivement exploitĂ© durant les derniers siĂšcles. Ces mines imposantes ont conduit bien souvent Ă  la disparition des travaux miniers prĂ©cĂ©dents, dont certains pourraient remonter Ă  l’Age du Bronze. En effet, sur l’ensemble de ce territoire, des dĂ©pĂŽts d’objets Ă  base cuivre contenant du plomb, parfois en fortes proportions, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts datant du Bronze final et du Premier Age du Fer. La prĂ©sence du plomb dans ces proportions est une particularitĂ© du quart Nord Ouest de la France. On peut ainsi se poser la question de l’origine locale de ce mĂ©tal. Un secteur minier n’a pas Ă©tĂ© rĂ©-exploitĂ© aux Ă©poques modernes et contemporaines et a donc conservĂ© presque intact les traces des anciens travaux. Il s’agit du secteur de PlĂ©lauff situĂ© au centre de la Bretagne. Un sondage d’exploration du BRGM (Bureau de Recherche GĂ©ologique et MiniĂšre) dans les annĂ©es 1960 a rencontrĂ© des galeries souterraines boisĂ©es Ă  trois niveaux : -30, -40 et -70 m. La minĂ©ralisation Ă©tant extrĂȘmement friable car trĂšs altĂ©rĂ©e, les mineurs ont dĂ» boiser intĂ©gralement les galeries. Pour se faire, des cadres en bois ont Ă©tĂ© joints les uns contre les autres. Au cours de l’exploration du BRGM, le bois trouvĂ© a Ă©tĂ© remontĂ© mais la presque totalitĂ© a Ă©tĂ© dĂ©truite Ă  l’époque. Reste un cadre complet et quelques fragments. Il est impossible de dire de quel niveau ces bois proviennent, mais les personnes qui les ont remontĂ© nous ont certifiĂ© que tous les bois se ressemblaient par leur assemblage, quelque soit le niveau souterrain. L’assemblage de ces bois se fait par tenons et mortaises. La dendrochonologie confirme la contemporanĂ©itĂ© des bois avec deux dates Ă  -150 et -165 ans. L’exploration des environs, a montrĂ© la prĂ©sence de trois zones de concentration de scories de rĂ©duction de la galĂšne, laissant ainsi penser que les ateliers de production de plomb se situaient immĂ©diatement Ă  proximitĂ© de l’exploitation miniĂšre. Actuellement, il n’y a pas de traces de litharge prouvant la production d’argent. C’est pourtant durant ces pĂ©riodes que les piĂšces en argent sont apparues. Si Ă  La TĂšne moyenne, les travaux miniers ont pris une telle ampleur, il est possible d’imaginer que les premiers travaux de surface puissent avoir commencĂ© au dĂ©but du second Age du Fer, voire au Premier Age du Fer. Ainsi, les milliers de haches Ă  douille de type armoricain pourraient avoir Ă©tĂ© produites avec du plomb provenant de cette mine. Afin de mettre en Ă©vidence la possible origine du plomb dans les haches Ă  douille de type armoricain, une prospection gĂ©ochimique sur les sites d’ateliers prĂ©sumĂ©s sera rĂ©alisĂ©e. Ceci nous permettra de rĂ©colter le nombre suffisant de scories afin de rĂ©aliser les analyses isotopiques du plomb et obtenir une signature fiable du gisement. De mĂȘmes analyses seront rĂ©alisĂ©es sur des haches Ă  douille contenant beaucoup de plomb

    Altération naturelle de scories de la paléométallurgie : un analogue pour les déchets vitrifiés actuels

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    International audienceLa vitrification est un procĂ©dĂ© de plus en plus utilisĂ© pour la stabilisation de dĂ©chets mĂ©nagers ou industriels. Il est donc important de connaĂźtre le comportement Ă  moyen et long terme de ces dĂ©chets vitrifiĂ©s.Les tests de lixiviation permettent de connaĂźtre le comportement de matrices vitreuses sur des pĂ©riodes de temps de quelques annĂ©es. Cependant ces derniers ne reproduisent jamais exactement le milieu naturel. L'Ă©tude d'analogues naturels ou anthropiques est un moyen d'apprĂ©cier le comportement Ă  l'altĂ©ration dans des conditions naturelles. Nous proposons de nouveaux analogues correspondant Ă  des pĂ©riodes de temps allant, ici, de 100 Ă  1700 ans, pĂ©riode de temps intermĂ©diaire entre celles des tests de laboratoire et celles des analogues naturels. Bien que les scories de la mĂ©tallurgie ancienne prĂ©sentent une large gamme de compositions chimiques et diffĂ©rents modes de dĂ©pĂŽts, il a Ă©tĂ© possible de dĂ©terminer globalement les mĂ©canismes et les vitesses d'altĂ©ration. L'ensemble des scories dĂ©posĂ©es en surface montre une mĂȘme tendance Ă©volutive de la concentration des Ă©lĂ©ments dans la couche d'altĂ©ration. Dans un premier temps un phĂ©nomĂšne d'interdiffusion entre les cations modificateurs du verre et les protons de la solution se met en place en milieu acide, suivit dans un second temps, de la destruction du rĂ©seau vitreux en milieu neutre voire basique. Dans les zones les plus confinĂ©es, en particulier dans les fractures, la solution peut atteindre la saturation permettant la prĂ©cipitation de phases nĂ©oformĂ©es de type hydroxydes (Al, Fe) ou oxydes (Mn, Ti). Ces scories ne prĂ©sentent actuellement que les premiers stades de l'altĂ©ration, des stades plus avancĂ©s conduisant Ă  la formation d'argiles ou de zĂ©olites. Les vitesses moyennes d'altĂ©ration obtenues sur la zone d'altĂ©ration de surface sont variables, allant de 20 Ă  180 ”m/1000 ans. Elles semblent correlĂ©es Ă  l'Ă©tat de polymĂ©risation des verres

    Annuaire 2005-2006

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