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    La différence épidémiologique des hémorragies digestives hautes entre les hommes et les femmes

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    Introduction: Des diffĂ©rences Ă©pidĂ©miologiques, Ă©tiologique voire pronostique des hĂ©morragies digestives hautes (HDH) entre les deux sexes opposĂ©s ont Ă©tĂ© citĂ© par diffĂ©rentes Ă©tudes. MĂ©thodes: Nous avons essayĂ© de dĂ©celer ces diffĂ©rences Ă  travers une analyse rĂ©trospective nichĂ©e sur une Ă©tude prospective sur les hĂ©morragies digestives hautes ayant inclus 945 patients.RĂ©sultats: Six cents trente-sept patients Ă©taient des hommes (67,4% Vs 32,6%). Un antĂ©cĂ©dent d’HDH Ă©tait trouvĂ© chez 24,2% des cas sans diffĂ©rence significative entre les deux sexes. L’ñge de survenue de l’hĂ©morragie Ă©tait plus Ă©levĂ© chez les femmes que chez les hommes : 51,5 ans ± 18,8 Vs 47,8 ans ± 18,3 (p : 0,003). Les Ă©tiologies de l’HDH Ă©taient diffĂ©rentes entre les deux sexes. Alors que l’hĂ©morragie liĂ©e Ă  l’HTP Ă©tait la premiĂšre cause chez la femme (38 % Vs 23,5 % chezl’homme, p<0,0001), c’est la pathologie ulcĂ©reuse qui venait en premier chez l’homme (62 % Vs 36,7 % chez la femme, p <0,0001). Un besointransfusionnel Ă©tait notĂ© chez 42,4 % des patients de sexe masculin contre 35,4 % des patientes avec un p = 0,03. Le taux de rĂ©cidive et de dĂ©cĂšs global Ă©taient de 7,5 % et de 5,7 % des cas respectivement, sans diffĂ©rence significative entre les deux sexes.Conclusion: L’étude trouve un profil Ă©pidĂ©miologique, clinique et Ă©tiologique diffĂ©rent selon le sexe des patients.Key words: HĂ©morragie digestive haute, Ă©pidĂ©miologie, sexe masculin, sexe fĂ©minin, endoscopie, ulcĂšre gastroduodĂ©nal, hypertension portal

    Contamination microbiologique résiduelle des endoscopes digestifs

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    Les endoscopes sont des dispositifs mĂ©dicaux qui ne peuvent faire l’objet de mesures de stĂ©rilisation en raison de leur caractĂšre complexe et notamment de la sensibilitĂ© Ă  la chaleur de certains de leurs constituants. La complexitĂ© de leur structure rend possible une accumulation de souillures organiques ou minĂ©rales qui peuvent elles-mĂȘmes renfermer des agents infectieux. Une frĂ©quence ou une qualitĂ© insuffisante de la procĂ©dure de dĂ©sinfection peut aboutir Ă  la formation d’un biofilm. L’objectif de notre travail est de faire une Ă©valuation de la contamination microbiologique des endoscopes aprĂšs dĂ©sinfection dans une unitĂ© d’endoscopie du service d’hĂ©pato- gastro-entĂ©rologie du CHU Hassan II de FĂšs, Maroc. Les prĂ©lĂšvements ont concernĂ© 13 endoscopes. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s en deux phases : l’injection d’une solution de dĂ©crochage dans les canaux de l’endoscope, et l’écouvillonnage de l’embout distal, puis insufflation et aspiration. L’eau du rinçage terminal ainsi que la solution de dĂ©sinfection ont Ă©galement Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©es. Les rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© une contamination rĂ©siduelle de la flore mĂ©sophile aĂ©robie totale (FMAT) de l’ordre de 3,6.103 UFC/endoscope. Nous avons identifiĂ© 60 micro- organismes. Pseudomonas sp. est la bactĂ©rie la plus frĂ©quemment rencontrĂ©e dans nos prĂ©lĂšvements (35 %), Acinetobacter sp. (13 %), Micrococcus sp. (17,5 %), Escherichia sp. (15 %), Staphylococcus sp.et Streptococcus sp. (11 %), Bacillus sp. (6 %), et Candida sp. (3 %). La modification dans la procĂ©dure de dĂ©sinfection adoptĂ©e dans le service a permis de ramener la contamination Ă  un niveau cible (FMAT < 10 UFC/endoscope). Le respect des principes de bases de l’hygiĂšne hospitaliĂšre et l’application de procĂ©dures de nettoyage et de dĂ©sinfection rigoureuses sont des Ă©lĂ©ments majeurs dans la prĂ©vention et la lutte contre les infections nosocomiales
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