11 research outputs found
Kathleen M. Lynch, The Symposium in Context. Pottery from a Late Archaic House near the Athenian Agora, (Hesperia Supplement, 46), Princeton, American School of Classical Studies at Athens, 2011
En 1993, lors de la fouille des fondations dâun temple romain au nord de lâagora dâAthĂšnes, les archĂ©ologues ont trouvĂ© les restes dâune maison dâĂ©poque archaĂŻque. Lors de la saison suivante, ils ont dĂ©gagĂ© le contenu dâun puits qui avait servi de dĂ©potoir Ă cette maison. Tous les objets mis au rebut, 233 en tout, forment un trĂšs riche ensemble qui provient dâune unique maison et dont la chronoÂlogie est finement Ă©tablie. On dispose ainsi dâun ensemble de donnĂ©es exceptionnelles sur la poter..
Anthropologie et image : lâexpĂ©rience grecque
François Lissarague, directeur dâĂ©tudes Questions de mĂ©thodes : cataloguer Pour dĂ©buter lâannĂ©e, avant dâen venir au programme annoncĂ©, deux dossiers ont Ă©tĂ© successivement abordĂ©s. Le premier, en liaison avec un Colloque tenu Ă Milan « La collezione di vasi Intesa Sanpaolo e i nuovi indirizzi di ricerca sulla ceramica greca e magnogreca » porte sur la rĂ©flexivitĂ© des images italiotes ; outre les nombreux cas de mise en abyme, dont on a montrĂ© quâils produisaient des effets significatifs, on ..
Oliver Taplin, Rosie Wyles éd., The Pronomos Vase and its Context, Oxford/New York, Oxford University Press, 2010
DĂ©couvert Ă Ruvo en 1835, le cratĂšre Ă volutes attique, qui figure entre autres lâaulĂšte Pronomos, est un des documents majeurs pour les historiens du thĂ©Ăątre grec. Le volume Ă©ditĂ© par Oliver Taplin et Rosie Wyles propose quatorze contributions Ă partir de cet objet exceptionnel. Elles vont de la description prĂ©cise du vase, de lâĂ©tude des vases contemporains (vers 400 avant J.-C.) et de la mise en image de cet objet complexe aux questions portant sur le drame satyrique (dont un chĆur figure ..
Anthropologie et image : lâexpĂ©rience grecque
François Lissarague, directeur dâĂ©tudes Questions de mĂ©thodes : cataloguer Pour dĂ©buter lâannĂ©e, avant dâen venir au programme annoncĂ©, deux dossiers ont Ă©tĂ© successivement abordĂ©s. Le premier, en liaison avec un Colloque tenu Ă Milan « La collezione di vasi Intesa Sanpaolo e i nuovi indirizzi di ricerca sulla ceramica greca e magnogreca » porte sur la rĂ©flexivitĂ© des images italiotes ; outre les nombreux cas de mise en abyme, dont on a montrĂ© quâils produisaient des effets significatifs, on ..
Archéologie et orientalisme : lieux communs
François Lissarague, François Pouillon, directeurs dâĂ©tudes ArchĂ©ologie et orientalisme : lieux communs Poursuivant lâexploration des jeux de reprĂ©sentation qui font interfĂ©rer AntiquitĂ© et orientalisme en un miroir rĂ©ciproque, le sĂ©minaire a continuĂ© Ă interroger les parcours et productions de voyageurs, de peintres et dâarchĂ©ologues, sans enfermer aucun dâeux dans lâune ou lâautre de ces catĂ©gories. Avec le Comte de Choiseul-Gouffier, ambassadeur de France Ă la sublime porte, prĂ©sentĂ© par A..
Manger la chair de son ennemi
International audienceThe goal of this article is to study, through the corpus of Homeric formulas, what might be called a âHomeric Encyclopediaâ of food. Most of the formulas provide us with a coherent image of mankind eating bread and cooked animal meat, as opposed to animals eating human flesh and to gods eating nectar and ambrosia. However, some troubling passages show that Achilles, face-to-face with Hector, wishes that he could eat him. Moreover, queen Hecuba in book 24 wishes that she could eat Achillesâ liver. A single passage in the first half of the Iliad shows a similar vow, perhaps ironically attributed by Zeus to Hera, with the rare form ÎČΔÎČÏÏΞοÎčÏ. We link these passages to two others, where a weapon, namely a spear, is said to be eager for (human) flesh. Though not as common in the texts as the more usual formulas, these forms take part in the formulaic corpus, and evoke a more savage image of the Homeric world, where the desire to eat oneâs enemy is not masked by the usual linguistic conventions.Ă partir des formules homĂ©riques se dessine une âEncyclopĂ©die homĂ©riqueâ de la nourriture. La plupart des formules montrent une image cohĂ©rente des humains mangeant du pain et de la viande cuite, en opposition aux animaux nourris de chair humaine et aux dieux nourris de nectar et dâambroisie. Pourtant, certains passages troublants montrent quâAchille face Ă Hector fait le vĆu de le manger cru. HĂ©cube dans le chant 24 souhaite de manger cru le foie dâAchille. Dans la premiĂšre partie de lâIliade, un seul passage montre un vĆu comparable, peut-ĂȘtre ironiquement attribuĂ© Ă HĂ©ra par Zeus, avec la forme rare ÎČΔÎČÏÏΞοÎčÏ. Nous relions ces passages Ă dâautres dans lesquels une arme, une lance, est dite ĂȘtre avide de chair humaine. MĂȘme si elles ne sont pas aussi frĂ©quentes dans le texte que celles du premier groupe, ces formes font partie du corpus formulaire, et entraĂźnent une image plus sauvage du monde homĂ©rique, dans laquelle le dĂ©sir de manger son ennemi nâest pas masquĂ© sous les conventions usuelles du langage