150 research outputs found

    La durabilité des exploitations laitières : rôle du territoire dans leur fonctionnement en Ille-et-Vilaine

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    L'objectif de cet article est de montrer comment le territoire interfère dans la conduite des élevages laitiers. Le territoire est considéré comme un ensemble de ressources mobilisées à travers les réseaux de relation tissés par chaque exploitant. Dans cette perspective, les différents types d'élevage traduisent l'existence de différentes formes de construction des ressources territoriales. Pour montrer cela, dans une première étape, quatre types d'élevage ont été identifiés à partir d'une enquête sur des élevages laitiers. Puis, les formes de construction des ressources ont été analysées pour chaque modèle. Il ressort de cette approche que les ressources territoriales d'un élevage varient dans l'espace en fonction de son degré d'intensification et du modèle professionnel adopté par l'exploitant, faisant reposer la durabilité de la production sur des dynamiques différentes

    La fabrication des paysages par les éleveurs laitiers : le cas de l'Ille-et-Vilaine

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    Les paysages agricoles sont analysés à partir de leur perception et de leur construction par les agriculteurs. Ils ont été envisagés comme des cadres de vie, résultant de dynamiques naturelles et de pratiques humaines. La variabilité des comportements paysagers des agriculteurs a été analysée en fonction du modèle de développement agricole adopté par l'exploitant, des caractéristiques de son système d'élevage, et cela, à l'échelle de l'exploitation. Les données ont été recueillies lors d'entretiens semi-directifs auprès d'un échantillon de 54 élevages laitiers d'Ille-et-Vilaine qui se sont déroulés en 2007 et 2009. Deux types de relation aux paysages agricoles ont été dégagés en fonction, principalement, du modèle de production adopté par l'éleveur. Le premier correspond aux éleveurs adhérant à un modèle " production " plus intensif pour lesquels la notion de paysage agricole renvoie avant tout aux contraintes productives de l'élevage et des parcelles agricoles. Pour les agriculteurs qui développent un modèle plus autonome, même si le paysage agricole est avant tout défini à partir des contraintes productives, d'autres ordres de contraintes sont davantage pris en compte comme les aspects esthétiques

    Effects of feeding treatment on growth rate and performance of primiparous Holstein dairy heifers

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    International audienceThe objective of this study was to investigate effects of feeding-rearing programs that aim for first calving at 20-27 months (mo) of age on growth, reproduction and production performance of Holstein cows at nulliparous and primiparous stages. We hypothesised that, in a seasonal autumn-calving strategy, heifers born late in the season could catch up to the growth of heifers born earlier and be inseminated during the same period, at a body weight (BW) of at least 370 kg. This approach would result in first calving age at 21-22 mo of age without impairing their later performance. To test this hypothesis, we studied 217 heifers over 3 years. They were split into three treatment groups: control feeding (SD), an intensive-plane diet (ID1) from birth to 6 mo of age or an intensive-plane diet from birth to one year of age. Heifers in groups SD and ID1 were born from September until the end of November, while those in ID2 were born later. The present study showed that late-born heifers (ID2) could catch up with the growth of the others due to the feeding treatment, although they were still 42 kg lighter than the SD and ID1 heifers at first calving. No difference in reproductive performance was observed among groups. Once primiparous, the cows reared with the ID2 treatment tended to produce less milk than SD and ID1 cows (ca. 400 kg less on a 305 d basis throughout lactation), and no differences in milk composition, feed intake, body condition score or BW were observed among groups. Age at first service (AFS) was classified a posteriori into three classes: 12.5 (AFS12.5), 14.0 (AFS14.0) and 15.5 mo (AFS15.5) of age. Heifers in AFS12.5 grew faster than those in AFS14.0 and AFS15.5. Once primiparous, the AFS12.5 cows tended to produce less milk at peak than AFS14.0 and AFS15.5 cows (ca. 1.5 kg/d less) although no difference in total milk yield during lactation was observed. No differences in milk composition, feed intake, body condition score or BW were observed among groups. These results support the conclusion that the feeding treatment can enable late-born heifers to catch up to the growth of heifers born earlier in the season. This strategy results in an earlier first calving that does not impair their reproductive performance but does decrease milk yield slightly during first lactation. Future studies should investigate long-term effects of this strategy

    Coping with citizen demands: a field study of suckling processes in dairy herds

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    In dairy farms calves and cows are usually separated shortly after birth but this practice raises the question of animal welfare. This social concern may lead to bring back dairy calves to their mother. Even though suckling is quite seldom in dairy production, some farmers are using such a practice for many years. The present study aims to better know farmer’s motivations, practical implementation and farmer’s perception of the impact of suckling on performance and animal behaviour. In January 2018 a semi-quantitative survey was performed on 44 farms where calves suckle at least 24 hours their mother or a nurse cow. The farming systems differed on the size (20 to 140 cows), the type (19 conventional, 25 organic farms), the suckling (28 by the mothers, 16 by nurses), and the breed. Results indicate that main farmers’ motivations are calves’ health (52%), better working conditions (41%) and saving time (34%), with little consideration on animal welfare (7%). Numerous practices were found in terms of allowance of daily cow-calf contact and suckling duration with a difference between male and female calves. According to farmers, these practices were efficient to improved calves’ health (70%), save time (75%) and improved working conditions (52%). Weaning was considered as a stressful situation, especially after long suckling periods. Cow mooing usually stopped 2.5 d after weaning. At least 34 farmers are fully satisfied with this practice. The main challenge appears to be the management of the wildness of future heifers, by investing time to manipulate calves before weaning. The results of this survey could help to propose solutions to farmers who want to cope with the societal demand of keeping calves with dams in dairy herds

    Déléguer l'allaitement des veaux laitiers aux vaches ? Résultats d'enquêtes auprès des éleveurs

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    La séparation précoce mère-veau est une pratique courante dans la plupart des élevages laitiers, mais est sujette à de nombreuses interrogations tant chez les éleveurs (coûts engendrés, travail) que dans la société (bien-être animal). Des pratiques alternatives mises en place par certains éleveurs permettent aux veaux d'être allaités par leur mère ou une autre vache, appelée « nourrice ». Quoiqu’anciennes, ces pratiques demeurent peu connues et leur intégration aux conditions d’élevages modernes questionne. Des enquêtes ont ainsi été réalisées en 2018 pour connaître la motivation des éleveurs, la diversité et les conséquences de ces pratiques sur les résultats techniques. Cent deux élevages, identifiés par des réseaux divers (conseil en élevage, chambres d’agriculture, coopératives…), ont été enquêtés dans le Grand Ouest (n = 50), le Grand Est (n = 41) et le Massif central (n = 11), par téléphone (n = 56) ou sur place (n = 46). La taille médiane des troupeaux est de 60 vaches laitières (8 à 210), principalement constitués de vaches de race Montbéliarde et Holstein. Les élevages sont pour moitié en agriculture biologique (56%), avec une grande diversité de systèmes de traite et de logement (salle de traite en épi, robot, stabulation entravée, libre à logettes…). Trois grandes conduites d'allaitement des veaux, de la naissance à la vente ou au sevrage, ont été identifiées : 1/ les veaux sont allaités exclusivement par leur mère ; 2/ les veaux sont élevés par leur mère puis reçoivent une alimentation lactée artificielle (poudre ou lait entier) ; 3/ les veaux sont élevés par leur mère puis sous une vache nourrice. Elles diffèrent souvent au sein d’un même élevage (n = 62) entre les veaux destinés à la vente (mâles ou femelles) et les velles de renouvellement. La diversité des systèmes d'allaitement se retrouve dans tous les types d'élevages, quelle que soit leur taille ou leur localisation géographique. L'amélioration de la santé des animaux (n = 52), la diminution du temps de travail (n = 47) et des coûts d’élevage (n = 32) sont les principales motivations des éleveurs à mettre en place ces pratiques. Pour 80% d’entre eux, ces pratiques alternatives ont entrainé une diminution de la fréquence des diarrhées des veaux et une amélioration de leur croissance. La séparation tardive vache-veau demeure le point négatif de ces pratiques, avec des périodes de meuglements de 2,4 jours en moyenne. Certains éleveurs, ayant utilisé puis abandonné ces pratiques, pointent aussi d’autres limites (problèmes sanitaires, bâtiments inadaptés). Cette enquête, qui a permis de mieux connaître les pratiques d'allaitement des veaux laitiers par leur mère et sous nourrice, va être complétée par des enquêtes similaires et des expérimentations en fermes, au niveau européen, afin d’avoir une vision plus large de ces pratiques et de leurs impacts

    Devenir des jeunes ruminants laitiers : comment concilier élevage et attentes sociétales.

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    Dans les conditions naturelles, les jeunes ruminants développent un lien privilégié avec leur mère dans les heures qui suivent la naissance, lien qui perdure bien au-delà de l’allaitement. Or, sur les 5,5 millions de jeunes ruminants (veaux, chevreaux et agneaux) qui naissent chaque année en France dans des élevages laitiers, la grande majorité sont séparés de leur mère à la naissance et allaités « artificiellement » au seau. La séparation mère-jeune précoce interpelle les citoyens et certains éleveurs quant au respect du bien-être de l’animal. L’allaitement artificiel des femelles de renouvellement jusqu’au sevrage permet d’assurer, à un coût maîtrisé, un développement mammaire optimal et un bon potentiel laitier. Cependant, l’allaitement par les mères ou par des nourrices se développe, principalement en élevage bovin. Ce type d’allaitement entraîne généralement des quantités de lait commercialisables moindres, mais la croissance, la santé et le bien-être des veaux sont améliorés. Des questions se posent aussi sur le devenir des jeunes, mâles pour l’essentiel, non conservés pour le renouvellement du troupeau. Ceux-ci quittent généralement l’élevage quelques semaines après la naissance pour être engraissés dans des ateliers spécialisés, voire exportés. Là aussi, afin de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et pallier le faible intérêt économique de ces débouchés, éleveurs et filières recherchent des solutions alternatives telles que l’engraissement à la ferme, de nouveaux modes d’élevage ou de nouveaux débouchés. Ces pratiques alternatives – allaitement naturel ou engraissement sur place des jeunes mâles – pourraient se développer grâce à une identification de leurs produits (lait, viande) et au consentement du consommateur à les payer plus cher que des produits standards

    Parturition effects on reproductive health in the gilt and sow

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    In this review, we address significant characteristics of parturition in the pig and their connection to post-partum reproductive health and fertility. We discuss the normal physiology and behaviour around parturition and the effect of the second phase (expulsion of foetuses) on the third phase of parturition (expulsion of foetal membranes). In addition, we intend to cover retained placenta, and the connection to post-partum uterine health and fertility in the contemporary prolific sow. We also explore factors that support successful parturition or can cause potential problems. Successful parturition in the pig includes the possibility to express adequate maternal behaviour, rapid expulsion of the piglets, complete expulsion of the placenta, neonatal activity and colostrum intake. Abnormal incidents during any phase of parturition can cause subsequent problems. Duration of the expulsion phase of foetuses can be used as a simple measure of whether parturition is considered successful. Prolonged parturition can impair health of the sow and piglet and fertility after weaning. New insights, such as adding more fibre to sow diets during pregnancy, and especially during the period prior to farrowing, may prevent constipation, increase water intake of the sow around parturition and increase milk intake and performance of piglets. Maternal characteristics, including maternal behaviour, ease of parturition, colostrum production and piglet quality parameters, may be utilized to improve success rate of reproductive management during farrowing and early lactation. Additionally, we share some of the recent developments in methods, including ultrasonography in evaluation of post-partum uterine health. In conclusion, successful farrowing is of the greatest importance for reproductive health of the sow and survival of the piglets. We suggest connections exist among prolonged farrowing and yield of colostrum, retained placenta, development of PDS, and impaired involution of the uterus and reduced subsequent fertility.Peer reviewe

    Recording behaviour of indoor-housed farm animals automatically using machine vision technology: a systematic review

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    Large-scale phenotyping of animal behaviour traits is time consuming and has led to increased demand for technologies that can automate these procedures. Automated tracking of animals has been successful in controlled laboratory settings, but recording from animals in large groups in highly variable farm settings presents challenges. The aim of this review is to provide a systematic overview of the advances that have occurred in automated, high throughput image detection of farm animal behavioural traits with welfare and production implications. Peer-reviewed publications written in English were reviewed systematically following Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA) guidelines. After identification, screening, and assessment for eligibility, 108 publications met these specifications and were included for qualitative synthesis. Data collected from the papers included camera specifications, housing conditions, group size, algorithm details, procedures, and results. Most studies utilized standard digital colour video cameras for data collection, with increasing use of 3D cameras in papers published after 2013. Papers including pigs (across production stages) were the most common (n = 63). The most common behaviours recorded included activity level, area occupancy, aggression, gait scores, resource use, and posture. Our review revealed many overlaps in methods applied to analysing behaviour, and most studies started from scratch instead of building upon previous work. Training and validation sample sizes were generally small (mean±s.d. groups = 3.8±5.8) and in data collection and testing took place in relatively controlled environments. To advance our ability to automatically phenotype behaviour, future research should build upon existing knowledge and validate technology under commercial settings and publications should explicitly describe recording conditions in detail to allow studies to be reproduced
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