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    Prise en charge d’un cas de paralysie faciale périphérique du nouveau-né au CHU Kara

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    La paralysie faciale périphérique (P.F.P) pose un double problème esthétique et étiologique. Elle peut survenir à tout âge, même chez le nouveau–né de cause obstétricale le plus souvent, elle est à rechercher. Les causes des PFP sont nombreuses, imposent une étude sémiologique et le bilan étiologique sera réalisé méthodiquement.La prise en charge urgente, médico-chirurgicale voire médicale le plus souvent nécessite au préalable une cotation clinique impérative au stade initial et pendant tout le suivi du patient.La prise en charge initiale de la PFP repose sur une corticothérapie à forte dose, une protection oculaire, une kinésithérapie faciale intense sans stimulation électrique, avec cryo et thermothérapie qui permettent assez souvent une restitution ad intégrum.Mots clés : Paralysie faciale périphérique, nouveau-née, cause obstétricale, kinésithérapie faciale.English AbstractFacial peripheric paralysis (FPP) raises a dual aesthetic and etiological problem. It can occur at any age, even among the newly-born; in this case, it is often due to obstetrical causes which needs to be investigated. As FPP can have any number of causes, semiological investigations and an etiological check-up must be methodically carried out.The patient requires urgent medical treatment supplemented by surgical intervention when necessary. However, in most cases the patient would respond to medical treatment alone, often both, which have to be preceded by a clinical evaluation to be undertaken at the outset of the patient's admission and at regular intervals thereafter. Treatment consists of a corticoids-based therapy involving the administration of high dosage of the latter, ocular protection, intense facial physiotherapy without electrical stimulation, coupled with cryotherapy and thermotherapy, which often result in the patient's complete recovery.Keywords: Facial peripheric paralysis, new-borns, obstetrical causes, facialphysiotherapy

    Plaidoyer pour le lavage de nez dans les pathologies naso-sinusiennes

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    Introduction: Les diverses plaintes de la pathologie rhino-sinusienne sont pour les oto-rhino-laryngologistes un sujet constant de recherche thérapeutique avec le maximum d’avantages, le moins d’inconvénients et le moins de contraintes. Après l’avènement des antibiotiques et leur utilisation massive avec des résultats variables, probants dans certains cas mais mitigés dans d’autres, de nombreuses thérapeutiques adjuvantes ont été proposées ou associées dont le lavage de nez au sérum physiologique qui est d’un appoint voire d’un apport considérable dans la diversité de la symptomatologie en ORL.Matériels et méthodes: Tous les patients reçus de juin 2008 au 29 février 2012 en ORL pour lesquels le lavage de nez a été une des thérapeutiques adjuvantes instituées.Résultats/commentaires: Sur un total de patients 1568 reçus en consultation ORL au CHU en 3 ans 8 mois ,284 patients soit 18,11% ont eu a bénéficiés du lavage de nez comme traitement adjuvant dans la thérapeutique spécifique institué en fonction de la symptomatologie et de la clinique. Toutes les tranches d’âge sont concernées mais avec une nette prédominance de la tranche de 15 à 44ans et ceci dans les deux sexes. Le lavage de nez a permis l’arrêt de la rhinorrhée dans 81,68% des cas chez les hommes et 89,89% des cas chez les femmes et l’amélioration de l’obstruction nasale dans 16,81% des cas chez les hommes et dans 5,88% chez les femmes, mais aussi de diminuer voire d’amender les principaux symptômes que sont les céphalées, la rhinorrhée, l’obstruction nasale. L’utilisation de l’eau salée pour des irrigations nasales ou La solution saline d’irrigation nasale (SNI) pour le traitement des plaintes naso-sinusiennes se base sur les traditions yoguiques et homéopathiques et serait issue de la tradition médicale de l’AYURVEDIC [1, 2] .C’est une thérapeutique adjuvante qui permet des bains des cavités nasales par des solutions salines en pulvérisateur ou liquide [1, 3]. En effet ce traitement fait de l’utilisation d’irrigation saline ,de spray nasal , de lavages voire de douches naso-sinusiennes plus de 4 fois par jour .Il est important de noter que selon des récentes études les irrigations faites avec du sérum salé isotonique employé comme un traitement adjuvant pour les sinusites chroniques ou les allergies nasosinusiennes, réduisent de manière significative les résistances nasales déterminé par la rhinomanométrie [1-4] 4mais aussi elle est une méthode simple peu couteuse , efficace [4-7]. L’irrigation nasale est recommandée comme traitement d’appoint dans les sinusites les rhinites tant allergique que non mais aussi après une chirurgie endonasale. Le lavage de nez permet l’humidification des muqueuses partant favorise le nettoyage mucociliaire en enlevant voire diminuant les croutes favorise leur élimination et ainsi la guérison en réduisant le recours aux antibiotiques [4-10]. Sans danger, le lavage de nez est bien tolérée tant chez les enfants que chez les adultes. Cette thérapeutique réduit les prises médicamenteuses permet un mieux être des patients ainsi que l’amélioration de leur symptomatologie avec régression des plaintes comme dans notre étude [4-11]. Il est cependant important de noter que les jets de salin sous pression semblent plus efficaces que les gouttes et que le salin hypertonique accélère les temps du transit mucociliaire mais est plus irritant. Il en existe de nombreuses indications, préparations et dispositifs d’administration comme décrit dans le LANCET en 1902[11].La SNI est efficace mais insuffisamment utilisée dans les plaintes et pathologies naso-sinusiennes [7, 10, 12]. Appliquer sur la base de la pression positive par jet sous pression ou pulsé ou sur la base de la pesanteur jouant sur le dispositif verseur, la solution saline est introduite dans une narine et s’évacue par l’autre. Le mécanisme d’action du SNI n’est certes pas élucidé .Le SNI augmenterait le mucus nasal par nettoyage directe du lit de l’inflammation et des irritants avec déplacement des médiateurs de l’inflammation et amélioration de la fonction mucociliaire [11, 13-18].Conclusion: Ce travail est un plaidoyer pour promouvoir le lavage du nez par les solutions nasales d’irrigation (SNI)qui se révèle être un important composé pour la prise en charge de nombreuses pathologies et manifestations naso-sinusiennes avec des résultats fort encourageant .Mots clés: lavage du nez, solution nasale d’irrigation, symptomatologie nasosinusienne.English Title: A plea for nose washing in naso-sinusian pathologiesPurpose of the presentation: To highlight the many benefits of nose-washing with saline solutions through nasal irrigation in the panoply of remedies available in the diversity of the symptomatology of the ORL diseases obtained through the observation of patients.Material and methods: All the patients received from june2008 to 29 february 2012 in ENT consultation and for who the nose washing had been an adjuvant therapeutic.Analysis: The observations were made on a total of 1568 patients received in the ORL department of the CHU in the period June 2008 to February 2012. Of this total, 284 patients, that is, 18.11%, were prescribed with nose-washing as an additional requirement in the treatment of the specific pathology diagnosed. All ages levels were concerned but with a significant prevalence in the 15 to 44 years age-group and in both male and female patients. Nose -washing proved to be an effective remedy for halting the rhinorrhea in 81.68 % of the males and 89.68% in the females. It contributed to a marked improvement in nasal obstruction in 16.81% of the males and 5.88% of the females. It also resulted in the reduction or elimination of notable symptoms such as headaches, rhinorrhea and nasal obstruction in more serious ills.Conclusion: This presentation aims at encouraging the use of saline solutions (SNI) for nose-washing as an important complement which has yielded encouraging results in the treatment of numerous naso-sinusian pathologies.Keywords: nasal irrigation, nose-washing. saline solutions, naso-sinusian symptom

    Cancers du cavum au Togo : Aspects épidémiologiques, diagnostiques et évolutifs

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    Objectif : l’objectif gĂ©nĂ©ral de ce travail Ă©tait de faire le point sur les cancers du cavum au Togo en dĂ©crivant les aspects Ă©pidĂ©miologiques, diagnostiques et en relevant les difficultĂ©s de prise en charge.MĂ©thodologie : il s’est agi d’une Ă©tude rĂ©trospective descriptive portant sur tous les cancers du cavum diagnostiquĂ©s dans le service d’ORL sur une pĂ©riode de 27 ans. Ont Ă©tĂ© inclus dans notre Ă©tude tous les cas de cancers du cavum documentĂ©s histologiquementdans le service durant la pĂ©riode d’étude. L’immunohistochimie et la radiothĂ©rapie ne sont pas disponibles Ă  ce jour au Togo.RĂ©sultats : les cancers du cavum reprĂ©sentaient 0,168‰ des consultations. La sex-ratio Ă©tait de 1,46. La masse latĂ©ro-cervicale a Ă©tĂ© un motif de consultation le plus frĂ©quent suivie des signes rhinologiques. Le dĂ©lai moyen d’évolution des symptĂ´mes avant la première consultation Ă©tait de 10 mois. Un syndrome neurologique a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans 33,34% des cas. L’évaluation de l’aspect macroscopique des lĂ©sions et la biopsie ont Ă©tĂ© faites par cavoscopie sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale et sous nasofibroscopie dans 12 cas (37,5%) chacune. Il s’agissait d’une tumeur bourgeonnante et infiltrante dans 21 cas (65,63%). La tomodensitomĂ©trie crânio-faciale a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans 6 cas (18,75%) notant dans 4 cas une extension cĂ©rĂ©brale. Le lymphome non hodgkinien Ă©tait retrouvĂ© dans 14 cas (43,75%) et le carcinome Ă©pidermoĂŻde dans 11 cas (34,38%). L’évolution Ă©tait caractĂ©risĂ©e par les pertes de vue et le dĂ©cès.Conclusion : les aspects relevĂ©s dans cette Ă©tude nous font dire que les cancers du cavum, bien que rares, pourraient reprĂ©senter Ă  eux seuls la vitrine du système de prise en charge des cancers non chirurgicaux au Togo. Mots-clĂ©s : cavum, cancer du cavum, carcinome du cavum, Togo.   English Title: Nasopharyngeal cancers in Togo:  Epidemiological, diagnostic and evolving aspects Objective: the general objective of this work was to take stock of nasopharyngeal cancers in Togo by describing the epidemiological, diagnostic aspects and by underlying the difficulties of treatment.Methodology: This was a retrospective descriptive study of all nasopharyngeal cancers diagnosed in the ENT department over a period of 27 years. Were included in our study all cases of nasopharyngeal cancer documented histologically in the department during the study period. Immunohistochemistry and radiotherapy are not currently available in Togo.Results: Nasophanryngeal cancers represented 0.168‰ of consultations. The sex ratio was 1.46. The lateral cervical mass was the most frequent reason for consultation followed by rhinological signs. The average time of evolution of symptoms before the first consultation was 10 months. A neurological syndrome was found in 33.34% of the cases. The gross appearance of the lesions and the biopsy were evaluated by cavoscopy under general anesthesia and nasofibroscopy in 12 cases (37.5%) each. It was a budding and infiltrating tumor in 21 cases (65.63%). The cranio-facial CT scan was performed in 6 cases (18.75%), noting in 4 cases a cerebral extension. Non-Hodgkin's lymphoma was found in 14 cases (43.75%) and squamous cell carcinoma in 11 cases (34.38%). The development was characterized by loss of sight and death.Conclusion: the aspects noted in this study make us say that nasopharyngeal cancers, although rare, could represent by themselves the showcase of the non-surgical cancers management system in Togo. Keywords: nasopharynx, nasopharyngeal cancer, nasopharyngeal carcinoma, Togo.&nbsp
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