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    Aspects épidémiologique et clinique de la démence associée au VIH au CHU du point G

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    Introduction La démence est une réalité au cours de l’infection au virus immunodéficience humaine. Au Mali aucune étude spécifique n’a été réalisée pour déterminer cette fréquence. L’objectif de cette étude est de : Déterminer la fréquence de la démence associée au virus immunodéficience humaine au Centre Hospitalier Universitaire du Point G Déterminer le profil clinique et les facteurs de risque de la démence associée au virus immunodéficience humaine. Méthodologie : Il s’agit d’une étude prospective allant de la période de juillet 2009 à Aout 2010. Au Total 113 patients séropositifs âgés de 16 ans et plus ont été colligés dans les services de maladies infectieuses et tropicales, le service de neurologie et le service des urgences du CHU point G. Les données ont été collectées en utilisant une fiche d’enquête clinique préétablie. Les patients étaient interviewés et évalués en utilisant l’Echelle International d’Evaluation des Troubles démentiels du malade VIH Le score total est égal à 12 points, un score inférieur ou égal à 10 est considéré comme anormal pouvant faire évoquer une démence chez un malade séropositif. . Résultats : La fréquence de la démence associée au virus immunodéficience était de (69,9%). L’état clinique très avancé, l’altération des activités de la vie quotidienne, le faible niveau d’étude, le stade du Syndrome Immunodéficience Acquis, et le taux de lymphocytes CD4 ont été retenus comme des facteurs ayant des influences très considérables sur la survenue de la démence liée au virus immunodéficience humaine Conclusion : L’échelle internationale d’évaluation des troubles démentiels du malade VIH est un test qui permet le dépistage de la démence au cours de l’infection au virus immunodéficience humaine. Soixante-dix pourcent des patients de notre série étaient déments avec un score inférieur ou égal à 10. La tranche d’âge de 25à 35 ans était la plus touchée avec 34,51% des cas

    Change in dominance determines herbivore effects on plant biodiversity

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    Herbivores alter plant biodiversity (species richness) in many of the world’s ecosystems, but the magnitude and the direction of herbivore effects on biodiversity vary widely within and among ecosystems. One current theory predicts that herbivores enhance plant biodiversity at high productivity but have the opposite effect at low productivity. Yet, empirical support for the importance of site productivity as a mediator of these herbivore impacts is equivocal. Here, we synthesize data from 252 large-herbivore exclusion studies, spanning a 20-fold range in site productivity, to test an alternative hypothesis—that herbivore-induced changes in the competitive environment determine the response of plant biodiversity to herbivory irrespective of productivity. Under this hypothesis, when herbivores reduce the abundance (biomass, cover) of dominant species (for example, because the dominant plant is palatable), additional resources become available to support new species, thereby increasing biodiversity. By contrast, if herbivores promote high dominance by increasing the abundance of herbivory-resistant, unpalatable species, then resource availability for other species decreases reducing biodiversity. We show that herbivore-induced change in dominance, independent of site productivity or precipitation (a proxy for productivity), is the best predictor of herbivore effects on biodiversity in grassland and savannah sites. Given that most herbaceous ecosystems are dominated by one or a few species, altering the competitive environment via herbivores or by other means may be an effective strategy for conserving biodiversity in grasslands and savannahs globally

    Malformations anorectales avec fistule dans le Service de Chirurgie Pédiatrique du CHU Gabriel Touré

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    Le but de cette étude était de décrire les aspects cliniques et diagnostiques des malformations anorectales avec fistule et d’analyser les modalités thérapeutiques de ces affections dans notre service. Ils’agissait d’une étude rétrospective réalisée du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2008 dans le service de chirurgie pédiatrique au CHU Gabriel Touré. Tous les enfants traités pour malformation anorectale avec fistule,âgés de 0 à 14 ans ont été inclus dans notre étude. Le nombre de MAR avec fistule a été de 15 cas/an. L’âge moyen de nos patients a été de 10 mois. Le sexratio a été de 3,1 en faveur des filles. 59 malades(75,6%) étaient reçus pour émission de selles par la vulve, 13 malades (16,7%) avaient les urines noires en plus de l’absence d’anus et 6 malades (7,7%) avaient une fistule périnéale. L’exploration au styleta permis de définir la forme chez 10 patients. La fistulographie réalisée chez 68 patients a trouvé une fistule urinaire chez 8 garçons, une fistule rectovestibulaire chez 50 filles, un cloaque chez 2 filles. Le trajet fistuleux n’a pu être défini dans 8 cas. La malformation a été classée basse dans 50 cas (64,1%), intermédiaire dans 12 cas (15,4%) et haute dans 16cas (20,5%). Dix malades (13%) avaient été l’objet d’une anorectoplastie en un temps. La colostomie suivie de l’anorectoplastie et du rétablissement de la continuité a été réalisée chez 66 patients (84,6%). Elle a été suivie de l’anorecto-vagino-uretroplastie dans 2 cas (2,5%). Les suites opératoires immédiates ont été simples chez 50 patients (64,1%). Le taux de morbidité a été 31,9 % avec un taux de mortalité à 4%. Conclusion. L’épidémiologie des malformations ano-rectales avec fistule dans notre travail souligne la prédominance des formes basses. Le résultat fonctionnel à terme résume tout l’enjeu de la chirurgie des MAR.Mots clés : Malformations anorectales, fistules, diagnostic, traitement

    Productivité et biomasse des savanes africaines : l'apport de l'atelier SAVAFOR

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    International audienceDans un effort de synthèse pour capitaliser les résultats de la recherche sur la productivité des savanes à l’échelle régionale, une école-chercheurs, baptisée Savafor, s’est rassemblée à Bamako au Mali, du 19 au 27 octobre 2005. Elle a réuni plus de 20 participants de la sous-région autour de communications orales, de débats (entre chercheurs et avec les acteurs du développement), de travaux communs sur des jeux de données et de sorties sur le terrain. Cette école-chercheurs avait deux objectifs :▪ Faire le point sur les méthodes pour estimer la biomasse et la productivité des formations savanicoles, en confrontant les expériences respectives de chercheurs de différents pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale.▪ Favoriser une synergie, à l’échelle régionale, entre les chercheurs travaillant sur le sujet. Le présent article vise à rendre compte des principales conclusions obtenues lors de cette écolechercheurs

    Rupture traumatique du diaphragme au CHU Gabriel Touré de Bamako, Mali

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    La rupture traumatique du diaphragme représente une entité classique en matière de traumatologie thoraco- abdominale. Nos objectifs étaient de déterminer la fréquence hospitalière, les facteurs étiologiques et les circonstances de survenue, ainsi que les modalités thérapeutiques. Il s’agissait d’une étude rétrospective et prospective sur 17 ans allant du 1er janvier 1999 au 31 décembre 2015, réalisée dans le Service de Chirurgie Générale au CHU Gabriel TOURE de Bamako (Mali). Elle a porté sur tous les patients ayant une rupture diaphragmatique consécutive à un traumatisme abdominal et/ou thoracique ouvert ou fermé. Nous avons colligé 30 patients ayant des lésions diaphragmatiques sur 803 patients victimes de traumatisme thoracique et/ou abdominal (soit 3,73 %). Il y avait 21 (70%) hommes pour 9 (30%) femmes (soit un sex-ratio de 2,33) avec un âge moyen de 28,8 ans (Ecart type : 8,18 et des extrêmes de 16 ans et 60 ans). Parmi les circonstances de survenu, les agressions par arme blanche avec 73,4% (22 cas) étaient les plus fréquents. La lésion pariétale était de siège thoracique dans 46,7 % (14 cas), abdominal dans 33,3% (10 cas), et thoraco abdominale dans 20% (6 cas). Le diagnostic de lésion diaphragmatique était préopératoire dans 16,7 % (5 cas), les autres représentaient des hémopéritoines instables avec ou sans hémothorax dans 46,6% (14 cas), et des éviscérations traumatiques dans 36,7% (11cas). La brèche diaphragmatique siégeait à gauche dans 60 % (18 cas) et la taille moyenne était de 3,36 cm. Le geste chirurgical avait consisté en une réduction des viscères herniés dans 17,2% (5cas) et une suture du diaphragme par des fils non résorbables dans 80 % (24 cas). Le drainage thoracique a été réalisé dans 73,3% des cas. Le taux de morbidité était de 10 % et la mortalité de 16,7 %. En guise de conclusion, les ruptures traumatiques du diaphragme atteignent surtout les hommes jeunes et son traitement est exclusivement chirurgical.Mots clés : rupture diaphragmatique, traumatisme thoraco abdominal, Bamako, MaliEnglish AbstractTraumatic diaphragm injury is a classical entity in thoraco- abdominal traumatology. Our objectives were to determine the hospital frequency, describe the aetiological factors and the mechanisms of occurrence, analyze the therapeutic modalities. It was a retrospective and prospective 17- year study from January 1, 1999 to December 31, 2015, carried out in the General Surgery department at CHU Gabriel TOURE Bamako, Mali. It covered all patients with a diaphragmatic lesion following open or closed abdominal and / or thoracic trauma. We collected 30 patients with diaphragmatic lesions in 803 patients with thoracic and / or abdominal trauma (3.73%). There were 21 (70%) men for 9 (30%) women (a sex ratio of 2.33) with an average age of 28.8 years (Standard deviation: 8.18 and extremes of 16 years and 60 years). Among the mechanisms that occurred, stabbings with 73.4% (22 cases) were the most frequent. The thoracic squamous lesion was found in 46.7% (14 cases), abdominal in 33.3% (10 cases), and abdominal thoraco in 20% (6 cases). The diagnosis of diaphragmatic lesion was preoperative in 16.7% (5 cases), the others were hemoperitoneous unstable with or without haemothorax in 46.6% (14 cases), and traumatic eviscerations in 36.7% (11 cases). The diaphragmatic breccia was left in 60% (18 cases) and the mean size was 3.36 cm. The surgical procedure consisted at a reduction of the herniated viscera in 17.2% (5 cases) and suture of the diaphragm by no absorbable yarns in 80% (24 cases). The Thoracic drainage was performed in 73.3%. The morbidity rate was 10% and mortality was 16.7%. The Traumatic diaphragm injuries mainly affect young men, the treatment is exclusively surgical.Key words: Diaphragmatic wound, thoracoabdominal trauma, Bamako, Mali
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