38 research outputs found

    Were the first Bantu speakers south of the rainforest farmers? A first assessment of the linguistic evidence

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    Popular belief has it that the Bantu Expansion was a farming/language dispersal. However, there is neither conclusive archaeological nor linguistic evidence to substantiate this hypothesis, especially not for the initial spread in West-Central Africa. In this chapter we consider lexical reconstructions for both domesticated and wild plants in Proto-West-Coastal Bantu associated with the first Bantu speech communities south of the rainforest about 2500 years ago. The possibility to reconstruct terms for five different crops, i.e. pearl millet (Pennisetum glaucum), okra (Hibiscus/Abelmoschus esculentus), cowpea (Vigna unguiculata), Bambara groundnut (Vigna subterranea) and plantain (Musa spp.), indicates that by that time Bantu speakers did know how to cultivate plants. At the same time, they still strongly depended on the plant resources that could be collected in their natural environment, as is evidenced by a preliminary assessment of reconstructible names for wild plants. Agriculture in Central Africa was indeed “a slow revolution”, as the late Jan Vansina once proposed, and certainly not the principal motor behind the early Bantu Expansion

    Local perspectives on Ebola during its tenth outbreak in DR Congo: A nationwide qualitative study

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    Background The Democratic Republic of Congo (DR Congo) struggled to end the tenth outbreak of Ebola virus disease (Ebola), which appeared in North Kivu in 2018. It was reported that rumors were hampering the response effort. We sought to identify any rumors that could have influenced outbreak containment and affected prevention in unaffected areas of DR Congo. Methods We conducted a qualitative study in DR Congo over a period of 2 months (from August 1 to September 30, 2019) using in-depth interviews (IDIs) and focus group discussions (FGDs). The participants were recruited from five regional blocks using purposeful sampling. Both areas currently undergoing outbreaks and presently unaffected areas were included. We collected participants’ opinions, views, and beliefs about the Ebola virus. The IDIs (n = 60) were performed with key influencers (schoolteachers, religious and political leaders/analysts, and Ebola-frontline workers), following a semi-structured interview guide. FGDs (n = 10) were conducted with community members. Interviews were recorded with a digital voice recorder and simultaneous note-taking. Participant responses were categorized in terms of their themes and subthemes. Results We identified 3 high-level themes and 15 subthemes (given here in parentheses): (1) inadequate knowledge of the origin or cause of Ebola (belief in a metaphysical origin, insufficient awareness of Ebola transmission via an infected corpse, interpretation of disease as God’s punishment, belief in nosocomial Ebola, poor hygiene, and bathing in the Congo River). Ebola was interpreted as (2) a plot by multinational corporations (fears of genocide, Ebola understood as a biological weapon, concerns over organ trafficking, and Ebola was taken to be the result of business actions). Finally Ebola was rumored to be subject to (3) politicization (political authorities seen as ambivalent, exclusion of some community leaders from response efforts, distrust of political authorities, and distrust in the healthcare system). Conclusions Due to the skepticism against Ebola countermeasures, it is critical to understand widespread beliefs about the disease to implement actions that will be effective, including integrating response with the unmet needs of the population

    Brevets pharmaceutiques et accès aux médicaments dans les pays francophones d'Afrique subsaharienne

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    L'impact des droits de la propriété intellectuelle, particulièrement des brevets d'invention, sur l'accès aux médicaments à des prix abordables est au centre d'un grand débat depuis quelques années. L'étude analyse l'évolution des droits des brevets dans les pays membres de l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) ainsi que du Burundi, de la République démocratique du Congo et du Rwanda. Face à une mise en œuvre du droit des brevets d’une manière qui ne tient pas compte des impacts négatifs que peuvent avoir sur les marchés des monopoles non justifiés, la thèse analyse les mesures de sauvegardes qui sont susceptibles de créer un équilibre entre les intérêts des détenteurs des brevets et ceux de la collectivité dans son ensemble. L’obligation d’exploiter les brevets, la licence obligatoire, l’épuisement des droits des brevets, les importations parallèles, la disposition Bolar et le traitement des renseignements non divulgués y sont analysés tour à tour. La thèse conclut sur la nécessaire prise en compte de l’équilibre du système des brevets comme fondement du système africain des brevets, et invite à une révision de ce système dans le sens de prendre en compte ce besoin d’équilibre en vue de préserver les intérêts des consommateurs des objets d’invention.(DROI 3) -- UCL, 200

    Problématique du risque résiduel transfusionnel du VIH et des hépatites B et C en République Démocratique du Congo: un problème de santé publique

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    IntroductionLa transfusion sanguine est un acte médical, qui a pour but d’apporter au malade du sang ou ses dérivés. Elle est le résultat d’une chaîne d’activités complexes au cours de laquelle interviennent différentes catégories de personnel médical et paramédical, par conséquent elle ne peut pas être considérée comme un acte anodin. Elle reste entachée de beaucoup de risques, qui peuvent être, de type infectieux, immunologiques, hémodynamiques et métaboliques.Afin de lutter contre ces risques, la sécurité transfusionnelle (l’ensemble des mesures visant à éliminer les risques immunologiques et infectieux liés à la transfusion des produits sanguins a été définie par l’OMS qui de surcroit en a précisé les 3 composantes principales qui sont: a) la disponibilité du sang. b) l’innocuité du sang. c) l’utilisation judicieuse de produits sanguins labiles.Notre travail s’est focalisé sur l’un de ces aspects à savoir l’innocuité du sang. En effet, tandis que les pays du Nord sont à la recherche des virus émergents et commencent à déclarer que les risques viraux sont de plus en plus maîtrisés, l’Afrique se trouve encore dans la phase d’implantation de politiques et stratégies de sécurité transfusionnelle sous l’impulsion de l’OMS .L’incidence des risques viraux globalement supérieures à celle des pays du Nord est différente d’un pays à un autre. Le risque résiduel (qui est un risque qui subsiste après la réponse au risque ou après l'application de mesures d'atténuation du risque) viral transfusionnel peut être attribué à quatre facteurs :a) l’erreur technique la plupart du temps humaine ;b) un variant viral non reconnu par certains réactifs ;c) un don infectieux séronégatif chez un porteur chronique ;d) ou un don réalisé chez un sujet très récemment infecté (« fenêtre silencieuse »).Hypothèses :Les hypothèses émises pour ce travail étaient :- La connaissance, les attitudes et les pratiques de la population générale, des donneurs de sang et des prestataires de soins ne sont pas adéquates vis-à-vis de la sécurité transfusionnelle.- La sécurité transfusionnelle en RDC n’est pas suffisante associée à un taux élevé des dons familiaux, une prévalence élevée des marqueurs viraux, le risque résiduel de virus de VIH, VHB et VHC devrait être considérable.Objectif :Contribuer à l’amélioration de la transfusion sanguine en RD Congo en apportant des informations évidentes et actualisées, susceptibles de contribuer à la réduction de la morbidité liée aux maladies transmissibles par le sang.MéthodologieCe travail regroupe huit études. Une première étude retrace l’historique de l’implantation des services de transfusion sanguine et les différents résultats obtenus. Les 3 études suivantes évaluent la connaissance, l’attitude et la pratique des différents intervenants (la population générale, les donneurs de sang et les prestataires de soins) de la chaine de la transfusion sanguine. Deux études se focalisent sur la séroprévalence des hépatites et l’estimation du risque résiduel des hépatites B, C et du VIH. Les deux dernières études ont porté sur les séroprévalences des hépatites B, C et du VIH chez les receveurs (femmes enceintes et enfants de 6-59 mois).La première étude fut une synthèse des données des rapports annuels du Centre National de Transfusion Sanguine avec comme objectif de jeter un regard sur l’organisation du système transfusionnel et ses réalisations. La deuxième étude était une étude transversale menée d’une manière aléatoire auprès de 416 personnes âgées de 18 à 65 ans, résidant dans les trois zones de santé de la ville de Bukavu à l’Est de la RDC. Elle avait comme objectif l’évaluation des connaissances, attitudes et pratiques en matière de don de sang dans la population générale.La troisième étude transversale descriptive et analytique a concerné 595 donneurs de sang de la ville de Bukavu. Son objectif était d’évaluer les connaissances, attitudes, pratiques et comportements chez les donneurs de sang du Sud-Kivu et identifier les facteurs de risque des marqueurs viraux. La quatrième étude qui était transversale, a porté sur tout le personnel des soins :médecins, infirmiers, sage femmes, agents de formation rapide en activité dans les services hospitaliers du Sud-Kivu. Elle a eu comme objectif l’évaluation des connaissances, attitudes et pratiques des prestataires en matière de transfusion sanguine, d’infections VIH et d’hépatites B et C dans la province du Sud-Kivu.La cinquième étude fut celle de suivi de cohorte des donneurs de sang bénévoles et non rémunérés. Son objectif était d’évaluer la séroprévalence des hépatites B et C chez les donneurs de sang bénévoles et non rémunérés. La sixième étude a consisté aussi à l’étude de cohorte de donneurs de sang bénévoles à Bukavu. Son l’objectif était de déterminer les taux d’incidences du VIH, AgHBs et VHC chez les donneurs bénévoles du sang et estimer le risque résiduel du VIH, AgHBs et VHC chez les donneurs de sang de Bukavu.La septième étude était une étude transversale sur les femmes enceintes de la communauté de Maniema (RD Congo). Elle avait comme objectif de déterminer la prévalence de VHB, VHC et VIH chez la femme enceinte et identifier les facteurs de risque.Enfin la huitième étude était aussi une étude transversale sur les enfants de 6 à 59 mois de la communauté de Maniema (RD Congo). Elle avait comme objectif de déterminer la prévalence de VHB, du VHC et du VIH chez les enfants de 6 à 59 mois et en déterminer les facteurs de risque.RésultatsLe système transfusionnel en République Démocratique du Congo est en phase d’implantation. En douze ans, c'est-à-dire de 2 001 à 2 012, il y a eu 112 882 donneurs bénévoles de sang mobilisés, plus de 80 % de produits sanguins sécurisés et plus de 80% des besoins couverts. Par ailleurs 89 688 infections du VIH ont pu être évitées par la qualification systématique des produits sanguins. Pendant la même période, 8 461 personnes ont pu être formées en transfusion sanguine. Mais il y a eu surtout une régression des marqueurs viraux. C’est ainsi que pour le VIH la prévalence est passée de 4,7% à 2,1 % entre 2 001 et 2 012 tandis que l’hépatite B a connu une régression de 7,1% à 3,5% pendant la même période. Pour l’hépatite C, ce taux est passé de 11,8% à 2,3% entre 2 004 et 2 012. Dans la population générale la pratique de don de sang est très peu connue, nos travaux ont montré que :61% de la population ne connaissaient pas la pratique de don de sang. Certains aspects (risque infectieux viral) de la sécurité transfusionnelle ne sont pas très connus par le premier maillon de la chaine transfusionnelle (donneur de sang) et les prestataires de soins. En effet les résultats de nos études ont montré que 23,5% de donneurs de sang avaient un bon score de connaissance sur les aspects de la sécurité transfusionnelle et 11,7% prestataires avaient un bon score de la connaissance et de la pratique sur la sécurité transfusionnelle. Notre travail a montré que la prévalence des trois virus chez les donneurs de sang est importante :dans une série la séroprévalence était pour le VHB de 4,8%, pour le VHC de 3,9% et pour le VIH de 1,6%. Dans une autre série la prévalence était de 4,2% et 3,8% respectivement pour les hépatites B et C tandis que la coïnfection VHB et VHC a été évaluée à 2,2%. L’estimation du risque résiduel a montré que le risque résiduel est très élevé dans notre pays. Ce risque résiduel est de 1/1 515 dons pour le VIH soit 6 dons de sang sur 10 000 seraient séropositifs alors qu’ils étaient testés négatifs. Pour les hépatites B et C, le risque résiduel était de 1/329 pour le VHC et de 1/126 dons pour l’hépatite B. Pour 1 000 dons de sang testés au virus de l’hépatite B, 8 seraient séropositifs alors qu’ils avaient été déclarés négatifs au test. Pour le virus de l’hépatite C, ce sont 3 personnes pour 1 000 dons de sang. Au niveau des principaux receveurs :la séroprévalence du VIH chez les femmes enceintes était de 4,1 %, mais elle était plus importante, 15,6%,chez les femmes enceintes qui avaient un antécédent de transfusion sanguine (OR =4,9 et p=0,02).La prévalence du VHB était de 5,9 % mais plus élevée chez la femme enceinte avec antécédent de transfusion (12,5%) et de tatouage (24,2%) et la prévalence du VHC était de 4,1% et plus élevée chez la femme avec antécédent de transfusion sanguine (12,5%).Chez les enfants les résultats étaient les suivants :la prévalence du VHB observée dans notre étude était de 3,6%, mais cette prévalence était de 6,6% chez les enfants avec un antécédent de transfusion sanguine. Elle était de 5,7% chez les enfants dont la mère avait eu une transfusion sanguine lors de la grossesse. La prévalence du VHC était de 2,8%. Elle était plus élevée chez les enfants qui avaient un antécédent de transfusion (7,6%) et dont la mère avait un antécédent de transfusion sanguine (11,1%). La séroprévalence du VIH était de 3,7%. Une prévalence plus élevée du VIH était observée chez les enfants avec une histoire personnelle de transfusion sanguine (11,4%) et une histoire maternelle de transfusion (9,8%).ConclusionLes résultats de ce travail montrent que la sécurité transfusionnelle est précaire. Cette précarité se situe à plusieurs niveaux :au niveau des services ayant la transfusion en charge par suite d’insuffisance dans l’organisation et dans le financement. Ensuite au niveau des acteurs c.-à-d. la population générale et les institutions sanitaires, par l’insuffisance des notions de base de la sécurité transfusionnelle et de prévention des maladies virales transmissibles par le sang.Les résultats de ce travail montrent que la séroprévalence des marqueurs du VIH, des hépatites B et C est importante et leur risque résiduel est considérable. Il est utile de procéder au renforcement des capacités de tous les acteurs de la chaine transfusionnelle en appliquant certaines stratégies innovantes proposées dans ce travail (utilisation des sociologues, anthropologues dans les séances de sensibilisation de la population…), l’éducation de la population, des techniques éfficaces de dépistage afin d’espérer réduire le risque infectieux lié à la transfusion sanguine.Doctorat en Sciences de la santé publiqueinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Estimation des risques résiduels de transmission du VIH, des virus des hépatites B et C par la transfusion sanguine à Lubumbashi, République Démocratique du Congo (RD Congo)

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    Introduction: La transfusion sanguine est acte salvateur mais plusieurs risques parsèment son processus parmi lequel le risque infectieux aux agents viraux. Buts et objectifs: Estimer le risque résiduel de transmission du VIH, des virus hépatites B et C par la transfusion sanguine à Lubumbashi à l’est de la RD Congo.Méthodes: Une étude de cohorte rétrospective à visée exploratoire, s’était déroulée à Lubumbashi entre janvier 2012 et décembre 2014, sur 3149 donneurs de sang. Le risque résiduel de transmission virale lié à la période fenêtre sérologique était égal au taux d’incidence multiplié par la durée de la période fenêtre sérologique divisée par 365.Résultats: Les incidences cumulées observées étaient de 9.5 pour le VIH, de 108 pour le VHB et de 6.4 pour le VHC entre 2012 et 2014. Les taux d’incidence obtenus étaient de 3.5 pour 1000 personnes- années [0.7/1000-10.2/1000], de 39.6 pour 1000 per-sonnes-années [27.4/1000-55.3/1000] et 2.4 pour 1000 personnesannées [0.2/1000-8.4/1000] respectivement pour le VIH, le VHB et le VHC. Le risque résiduel était de 1/4761 dons pour le VIH (soit 0.00021), de 1/164 dons pour le VHB (soit 0.0061) et de 1/2380 dons pour le VHC (soit 0.00042).Conclusion: Les risques résiduels de transmission des virus par la transfusion sanguine à Lubumbashi étaient encore importants, surtout pour l’hépatite B. Pour une bonne sécurité transfusionnelle, un accent particulier doit être mis dans la sélection des donneurs de sang et dans l’approvisionnement des tests de dépistage de ces marqueurs viraux.Mots cles: Risque résiduel, VIH, VHB, VHC, transfusion sanguineEnglish Title: Estimation of the residual risk of transmission of HIV, Hepatitis B and C viruses by blood transfusion in Lubumbashi, Democratic Republic of CongoEnglish AbstractIntroduction: Blood transfusion is a saving act, but several risks dot its process, including the risk of infection with viral agents.Goals and objective: To estimate the residual risk of transmission of HIV, HBV and HCV by blood transfusion in Lubumbashi in the east of DR Congo.Methods: Retrospective cohort study designed for exploratory purposes, which took place in Lubumbashi between January 2012 and December 2014, among 3149 blood donors. The residual risk of viral transmission associated the serological window was equal to the incidence rate multiplied by the duration of the serological window divided by 365.Results: The accumulated incidences observed were 9.5 for HIV, 108 for HBV and 6.4 for HCV between 2012 and 2014. The incidences rates obtained were 3.5 for 1000 person-years [0.7/1000- 10.2/1000], 39.6 for 1000 person-years [27.4/1000-55.3/1000] and 2.4 for 1000 person-years [0,2/1000-8,4/1000] respectively  for the HIV, HBV and HCV. The residual risk was 1/4761 donations for the HIV (or 0.00021), 1/164 donations for HBV (or 0.0061) and 1/2380 donations for the HCV (or 0.00042).Conclusion: Residual risks of transmission of HIV, HBV and HCV by blood transfusion in Lubumbashi were important, especially for HBV. For transfusion safety, particular attention should be paid to the selection of blood donors as well as to availability of screening tests for these viral markers

    Joni na Joni bamulobola

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    Transfusion sanguine en République démocratique du Congo: Efforts réalisés et défis à relever

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    The authors trace the history of blood transfusion in the Democratic Republic of Congo, as inherited through the colonial organization of the health system. The current configuration of transfusion system begins with the drafting of the national blood transfusion policy and the establishment of a national technical office within the Ministry of Health to coordinate transfusion activities and of its agents in each province. Despite countless difficulties, several positive points were noted. These involve essentially the drafting of all the necessary documents and standards and the integration of the blood safety system into the country’s health system. Initially, the blood transfusion system applied a vertical approach, but with the reform of the country’s health system, the performance of blood safety became transversal. In the 12 years from 2001 to 2012, it mobilized 112,882 volunteer blood donors; more than 80% of blood products were checked for safety and covered all blood needs; and 81,806 HIV infections were avoided by routine testing of blood products. During the same period, 7560 people were trained in blood transfusion. The prevalence of viral markers among donors has diminished sharply. Thus, HIV prevalence decreased from 4.7% to 2.1% between 2001 and 2012 that of hepatitis B dropped from 7.1% to 3.5% during the same period, and hepatitis C from 11.8% to 2.3% from 2004 to 2012. Despite this performance, enormous efforts are still required, for the organization of blood safety monitoring, the establishment of a safe supply of reagents and supplies, for sustaining the dynamics of voluntary associations of blood donors, and finally for providing stable funding for these blood safety activities.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Chinshi nlelila Mandelema

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    Hepatitis B virus infection in the Democratic Republic of Congo: a systematic review of prevalence studies (2000–2016)

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    AIMS The Democratic Republic of Congo (DRC) is a country with a high endemicity of hepatitis B virus (HBV) even if no national survey of prevalence has been performed. Data are based on extrapolations or limited studies. This review aimed to summarize all information about HBV infection in DRC during the period 2000–2016 to provide refined estimates and contribute to a better knowledge of its epidemiology. SUBJECT AND METHODS We conducted a systematic search in electronic databases of all prevalence studies published between January 1st, 2000 and September 30th, 2016. Additional data from manual search or gray literature were also considered. We included only moderate or high quality studies using the JBI’ tools for qualitative evaluation of researches. HBsAg prevalence was estimated at 95% confidence interval (CI) as result of simple pooling analysis. RESULTS Twenty-eight studies were included with data providing from 154,926 subjects: in the majority of these studies (18 out of 28), results were obtained from blood donors. The estimated HBsAg prevalence was 4.9% (95% CI 4.2–5.0). The prevalence was estimated at 5.0% (95% CI 4.9–5.1) in blood donors and at 5.0% (95% CI 3.0–5.9) in pregnant women. CONCLUSION This review suggests that DRC is a country characterized by an intermediate level of HBV infection endemicity rate. It remains however an important public health problem and efforts should continue in prevention and in policy to control this viral disease
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