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Variabilité des propriétés physico-chimiques et dénombrement de la flore fermentaire du tchapalo, une bière traditionnelle de sorgho en Côte d’Ivoire
Une étude portant sur la variabilité des propriétés physico-chimiques etmicrobiologiques, l’évolution de ces propriétés au cours de la fermentation alcoolique a été réalisée sur des échantillons de moût sucré (produit intermédiaire) et de tchapalo (bière de sorgho) prélevés dans une zone de production massive à Abobo, commune située au Nord-Est d’Abidjan. Il ressort de cette étude que la qualité des moûts et tchapalo produits était constante. Le pH (3,4), les teneurs en sucres (3,6 g/100 g), en protéines (2,9 mg/mL) et en vitamine C (1,5 mg/100 mL) des moûts sucrés étaientstatistiquement les mêmes chez toutes les brasseuses et ne variaient pas d’une production à l’autre. Le tchapalo obtenu après fermentation contenait en moyenne 5,2 % d’éthanol. Le méthanol et le propanol n’ont pas été détectés. Les levures avec 1.9×108 ufc/mL constituaient la microflore dominante du tchapalo. Les bactéries lactiques isolées appartenaient aux genres Lactobacillus et Leuconostoc.Mots-clés : Tchapalo, bière traditionnelle, propriétés physico-chimiques, fermentation
Comparaison de deux techniques de replantation cacaoyère sur antécédents culturaux non-forestiers en Côte d’Ivoire
Le verger de cacaoyers de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est vieillissant et doit être régénéré pour assurer une production durable de cacao. Mais, les réserves de forêt utilisées autrefois pour l’extension des plantations sont épuisées. Les terres cultivables disponibles sont les jachères et les cacaoyères dégradées. Malheureusement, la plupart des tentatives de plantation sur ces antécédents culturaux dégradés échouent. En vue de proposer aux producteurs des itinéraires techniques adaptés, deux techniques de replantation ont été comparées sur 40 parcelles replantées dont 20 après des vieux cacaoyers âgés de plus de 30 ans avec moins de 700 arbres ha-1 et 20 autres après des jachères de durée inférieure à 10 ans. Ces parcelles ont été installées entre 2004 et 2006 dans 10 régions productrices de cacao. Les résultats ont montré que la replantation sous vieux cacaoyers est plus efficace. L’efficacité de cette technique est liée à la fertilité des sols relativement meilleure et au niveau d’enherbement plus faible sous les vieux cacaoyers par rapport aux jachères. Il est cependant nécessaire de bien gérer l’ombrage des vieux cacaoyers, en effectuant des éclaircies avant 6 et 24 mois après la mise en place des jeunes cacaoyers.Mots Clés: Cacao, itinéraires techniques, jachère, régénérationEnglish AbstractCocoa farms of Côte d’Ivoire, the world’s largest cocoa producer, are getting older and must be regenerated for sustainable cocoa production. However, forest reserves formerly used for the expansion of plantations are finished. Available cultivable land parcels are fallows with poor soil and degraded cocoa farms. Unfortunately, most attempts of replanting on these poor lands fail. In order to provide producers with appropriate replanting techniques, two replanting techniques were compared on a 40 replanted plots, including 20 plots after more than 30 years-old cocoa farms with less than 700 trees ha-1 and 20 other plots after fallows of less than 10 years. These plots were installed between 2004 and 2006 in 10 cocoa producing areas. Replanting under the old cocoa trees is more effective. The effectiveness of this practice is related to the relatively better soil fertility and lower level of the weeds proliferation under the old cocoa trees as compared to the fallows. It is, however, necessary to reduce the shade of the old cocoa trees before 6 and 24 months after the establishment of the young cocoa trees.Keywords: Cocoa, fallow, previous land, regeneratio