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    IsocinĂ©tisme et complexe articulaire de l’épaule.

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    1. MISE AU POINT METHODOLOGIQUE – INTRODUCTION La fonction musculaire de l’épaule conditionne sa stabilitĂ© et participe au niveau de performance sportive [2,3,7]. L’évaluation de la force maximale apparaĂźt essentielle dans divers contextes pathologiques : conflit sous-coraco-acromial, Ă©paule instable, atteinte neurologique, contexte chirurgical et transfert musculaire, surmenage sportif ou professionnel. Si la littĂ©rature apparaĂźt consensuelle dans le cas du genou, l’exploration isocinĂ©tique de l’épaule s’avĂšre peu standardisĂ©e, particuliĂšrement lors du choix des groupes musculaires Ă©tudiĂ©s, de l’installation du sujet ainsi que du positionnement de l’articulation proprement dite. La reproductibilitĂ© des mesures pourrait dĂ©pendre de la position sĂ©lectionnĂ©e pour Ă©valuer un groupe musculaire dĂ©terminĂ© [1]. Le choix des mouvements Ă  explorer devra s’inspirer du contexte pathologique ou sportif. Le conflit sous-coraco-acromial et l’instabilitĂ© de l’épaule reprĂ©sentent deux entitĂ©s pathologiques majeures et concernent principalement les muscles de la coiffe des rotateurs (rotateurs internes ou externes, abducteurs). La motricitĂ© et la stabilitĂ© de l’épaule lors des phases d’armer ou de lancer dĂ©pendent des muscles rotateurs, en association avec les groupes abducteurs et adducteurs, dans le cadre d’actions concentriques ou excentriques [10,11,12]. En consĂ©quence, l’évaluation isocinĂ©tique des rotateurs internes (RI) et externes (RE), parfois associĂ©e Ă  l’exploration des abducteurs (ABD) et adducteurs (ADD), semble essentielle. Nous recommandons, lors de l’évaluation des RE et RI, les positions qui permettent une reproductibilitĂ© de qualitĂ© (CV infĂ©rieur Ă  13 %). Sur base d’études prĂ©liminaires de reproductibilitĂ© [5,8], nous avons identifiĂ© deux positions : le sujet est positionnĂ© en dĂ©cubitus dorsal, bras dans le plan d’abduction frontale, soit Ă  90° pour la spĂ©cificitĂ© du geste d’armer-lancer, soit Ă  45° en cas de douleur ou d’insĂ©curitĂ©. La position assise, Ă  l’origine de CV trop Ă©levĂ©s pour les RE (nombreuses compensations), combinĂ©s Ă  la restriction des amplitudes en rotation interne et Ă  la difficultĂ© d’amener le bras en rotation externe maximale (action dĂ©favorable de la pesanteur), ne peut ĂȘtre retenue. L’exploration courante des rotateurs de l’épaule sĂ©dentaire utilise le seul mode concentrique dans un registre de vitesses entre 60°/s (3 rĂ©pĂ©titions) et 240°/s (5 rĂ©pĂ©titions). Des vitesses plus Ă©levĂ©es et le mode excentrique seront Ă©tudiĂ©s dans le cadre de l’épaule sportive. Afin de limiter l’élĂ©vation du centre articulaire de l’épaule au-dessus de l’axe de rotation et le porte-Ă -faux du coude, nous proposons une position originale pour l’évaluation des ABD-ADD : le sujet en dĂ©cubitus latĂ©ral, contre-appui fixĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© distale du bras et amplitude limitĂ©e Ă  90° d’abduction dans le plan frontal. Le spectre des vitesses concentriques s’établit entre 60°/s et 180°/s. Dans ces conditions d’installation et de vitesse, la reproductibilitĂ© du MFM et des ratios apparaĂźt satisfaisante avec des CV entre 6 % et 13 %. Le calcul de limites dĂ©finissant le caractĂšre normal d’une population et notre expĂ©rience clinique permettent de fixer le seuil pathologique de la comparaison bilatĂ©rale Ă  15 % ; Ă  60°/s, les ratios RE/RI et ABD/ADD devenant anormaux respectivement sous les valeurs de 0,71 et 0,54 (Ă©valuation sur un Cybex Norm). Plus confidentiellement, le dispositif en chaĂźne fermĂ©e de certains dynamomĂštres isocinĂ©tiques (Biodex systĂšme 3) autorise l’évaluation des performances musculaires maximales des antĂ©projecteurs (ANT) et rĂ©troprojecteurs (RET) de la scapula. Le sujet est assis, il saisit le dispositif en chaĂźne fermĂ©e et effectue des ANT et RET de l’épaule (2 x 3 rĂ©pĂ©titions Ă  12,2 cm/s), le coude restant tendu. L’étude des muscles scapulaires apparaĂźt intĂ©ressante dans certains contextes pathologiques (scapula alata) et sportifs. MalgrĂ© les difficultĂ©s mĂ©thodologiques, l’évaluation Ă  vitesse lente (12,2 cm/s) montre une bonne reproductibilitĂ© pour les paramĂštres force et ratio [6]. 2. PARTICULARITES DE L’EPAULE SPORTIVE L’encadrement du sportif de haut niveau devrait s’accompagner de mesures objectives de la force des muscles de l’épaule afin d’optimaliser la performance sportive et la prĂ©vention lĂ©sionnelle [4]. L’évaluation isocinĂ©tique des rotateurs d’épaule du sportif requiert, en complĂ©ment au protocole de rĂ©fĂ©rence (couchĂ© dorsal, bras Ă  90° d’abduction plan frontal, vitesses concentriques de 60°/s (3 rĂ©pĂ©titions) et 240°/s (5 rĂ©pĂ©titions)), le mode excentrique Ă  60°/s (4 rĂ©pĂ©titions). Cette exploration autorise l’élaboration d’un ratio mixte fonctionnel, combinant le MFM excentrique des RE (60°/s) et le MFM concentrique des RI (240°/s). De façon surprenante, la pratique sportive intense ne modifie guĂšre la force relative des muscles rotateurs de l’épaule (N.m/kg masse corporelle) [8]. Les ratios RE/RI et particuliĂšrement le ratio mixte de l’épaule dominante du sportif entraĂźnĂ© restent infĂ©rieurs Ă  ceux des sportifs occasionnels. Les RI plus forts ne s’accompagnent pas de RE majorĂ©s. Ces modifications de ratios pourraient gĂ©nĂ©rer, dans le concept de coaptation articulaire associĂ©e Ă  l’équilibre agoniste / antagoniste, des lĂ©sions tendineuses ou d’instabilitĂ©. L’évaluation isocinĂ©tique contribue Ă  orienter l’entraĂźnement musculaire du sportif et Ă  la prĂ©diction de certaines performances. Les MFM absolus des RI et/ou des RE de l’épaule dominante des joueurs de volley-ball et des lanceurs de javelot prĂ©sentent des relations intĂ©ressantes avec les performances spĂ©cifiques de terrain [3,9]. Les relations Ă©tablies entre rĂ©sultats isocinĂ©tiques et performances de terrain suggĂšrent le renforcement spĂ©cifique des RE Ă  vitesse concentrique Ă©levĂ©e en javelot et des RI (concentrique et/ou excentrique) en javelot et en volley-ball. Cette musculation orientĂ©e, en complĂ©ment des stratĂ©gies classiques d’entraĂźnement, devrait nĂ©anmoins respecter l’équilibre agonistes – antagonistes. La vitesse de la balle au service (tennis) ou au smash (volley-ball) apparaĂźt en relation avec les ratios RE/RI concentriques ou mixte (relation positive en tennis et nĂ©gative en volley-ball). Le respect d’un ratio Ă©quilibrĂ© semble nĂ©anmoins primordial dans la prĂ©vention des lĂ©sions de l’épaule. 3. EPAULE PATHOLOGIQUE ET EVALUATION ISOCINETIQUE L’évaluation isocinĂ©tique de certaines Ă©paules pathologiques apparaĂźt indispensable afin d’identifier et de quantifier les dĂ©ficits musculaires (comparaison bilatĂ©rale), les dĂ©sĂ©quilibres agonistes / antagonistes ou la force maximale relative dans le cadre d’atteinte pathologique. Le dĂ©pistage d’éventuelles anomalies musculaires permet alors une prise en charge rĂ©Ă©ducative individualisĂ©e, afin d’optimaliser la rĂ©cupĂ©ration musculaire. Le suivi longitudinal autorise le contrĂŽle rĂ©gulier de l’efficacitĂ© de la rĂ©Ă©ducation [8]. L’évaluation des RE et RI s’effectue en dĂ©cubitus dorsal, bras Ă  90° d’abduction dans le plan frontal si l’épaule s’avĂšre asymptomatique (suture de coiffe, stabilisation de Latarjet). Si l’épaule prĂ©sente des signes cliniques positifs, elle est positionnĂ©e Ă  45° d’abduction afin d’assurer une sĂ©curitĂ© et une indolence maximale (transposition du grand dorsal, neuropathie du supra-scapulaire). L’analyse des performances des ABD et ADD s’établit dans la position d’installation modifiĂ©e en dĂ©cubitus latĂ©ral selon une amplitude de 90° d’abduction frontale. Le protocole comprend des vitesses concentriques lentes (60°/s) et rapides (240°/s pour les RE-RI et 180°/s pour les ABD-ADD). L’évaluation en chaĂźne fermĂ©e des muscles stabilisateurs de la scapula (2 x 3 rĂ©pĂ©titions Ă  12,2 cm/s) apporte des informations quantitatives intĂ©ressantes dans certains contextes neurologiques. Les rĂ©sultats de l’évaluation isocinĂ©tique varient suivant la pathologie concernĂ©e. Ils apparaissent souvent logiques par rapport au contexte lĂ©sionnel. Sept mois aprĂšs suture chirurgicale de la coiffe, un dĂ©ficit significatif moyen de 20 % persiste Ă  60°/s sur les ABD et les RE, la rĂ©paration tendineuse s’adressant majoritairement aux supra- et infra-Ă©pineux. Il en rĂ©sulte une rĂ©duction des ratios au membre opĂ©rĂ© (0,63 versus 0,74 Ă  l’épaule saine pour le ratio RE/RI et 0,66 versus 0,76 du cĂŽtĂ© sain pour le ratio ABD/ADD Ă  60°/s) [7]. Les Ă©paules opĂ©rĂ©es selon la technique de Latarjet montrent des dĂ©ficits des RE (12 % Ă  60°/s) plus marquĂ©s Ă  45° d’abduction frontale. Les RI apparaissent significativement dĂ©ficitaires, mais exclusivement Ă  90° d’abduction (8 % Ă  60°/s). Par consĂ©quent, seuls les ratios RE/RI Ă©tablis Ă  45° d’abduction prĂ©sentent une rĂ©duction (0,72 versus 0,79 du cĂŽtĂ© sain Ă  60°/s). La transposition du muscle grand dorsal cause une insuffisance significative des performances des RI et des ADD (entre 21 et 37 % Ă  60°/s), six mois aprĂšs l’intervention. Au sixiĂšme mois, les Ă©paules prĂ©sentent Ă©galement un dĂ©ficit des ABD de 18 % par rapport au cĂŽtĂ© sain. Les ratios RE/RI et ABD/ADD, trĂšs Ă©levĂ©s Ă  chaque stade d’évaluation post-chirurgicale, valent respectivement 0,96 et 0,83 Ă  60°/s (versus 0,71 et 0,63 Ă  l’épaule non opĂ©rĂ©e) aprĂšs six mois. La neuropathie du supra-scapulaire entraĂźne un dĂ©ficit significatif des RE (27 %) et des ABD (21 %), ces muscles correspondant au territoire neurologique moteur. Les ratios RE/RI et ABD/ADD subissent une rĂ©duction significative (respectivement 0,49 versus 0,68 du cĂŽtĂ© sain et 0,47 versus 0,58 Ă  l’épaule saine Ă  60°/s). Les performances isocinĂ©tiques se rĂ©vĂšlent corrĂ©lĂ©es aux paramĂštres d’amplitude et/ou de latence mesurĂ©s en Ă©lectromyographie de surface. L’évaluation en chaĂźne fermĂ©e de patients prĂ©sentant une scapula alata objective un dĂ©ficit significatif de 28,5 % sur les antĂ©projecteurs de la scapula et, en consĂ©quence, les ratios ANT/RET de ces patients restent plus bas du cĂŽtĂ© pathologique (0,70 versus 0,81 du cĂŽtĂ© sain). La faiblesse des antĂ©projecteurs en isocinĂ©tisme est en relation avec la diminution de l’amplitude de la rĂ©ponse motrice Ă©voquĂ©e du dentelĂ© antĂ©rieur Ă  l’examen neurophysiologique [6]. Dans ces contextes pathologiques, les dĂ©ficits musculaires en comparaison bilatĂ©rale, et les ratios RE/RI et ABD/ADD prĂ©sentent une variabilitĂ© interindividuelle importante. Cette observation dĂ©coule du genre du sujet et de l’activitĂ© sportive ou professionnelle variables ainsi que des dĂ©lais post-chirurgicaux ou post-lĂ©sionnels hĂ©tĂ©rogĂšnes. Un tel profil confirme l’indispensable individualisation de la prise en charge thĂ©rapeutique et rĂ©Ă©ducative. Un recul d’une annĂ©e au moins aprĂšs la lĂ©sion ou la chirurgie apparaĂźt nĂ©cessaire avant de fixer le niveau de rĂ©cupĂ©ration de force et d’observer l’établissement d’éventuelles synergies musculaires compensatrices. Cette observation indique l’intĂ©rĂȘt d’un suivi longitudinal de la cinĂ©tique de rĂ©cupĂ©ration des performances musculaires. En raison de la spĂ©cificitĂ© de l’exercice et des conditions de sĂ©curitĂ©, l’isocinĂ©tisme pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un outil rĂ©Ă©ducatif. Des travaux ultĂ©rieurs selon une approche critique permettraient dĂšs lors d’en Ă©tudier l’efficacitĂ©. RĂ©fĂ©rences 1. Dvir Z, ed. Isokinetics. Muscle testing, interpretation and clinical applications. 2nd edition; Churchill Livingstone: Elsevier Science; 2004. 2. Fleisig GS, Barrentine SW, Escamilla RF, Andrews JR. – Biomechanics of overhand throwing with implications for injuries. Sports Med 1996;21:421-35. 3. Forthomme B, Crielaard JM, Forthomme L, Croisier JL. Field performance of javelin throwers: Relationship with isokinetic findings. Isokinet Exerc Sci 2007;15:195-202. 4. Forthomme B, Delvaux F, Crielaard JM, Croisier JL. Advances in preventing shoulder sports injuries. Isokinet Exerc Sci 2008;16:167. 5. Forthomme B, Maquet D, Crielaard JM, Croisier JL. Shoulder isokinetic assessment: A critical analysis. Isokinet Exerc Sci 2005;13:59-60. 6. Forthomme B, Wang FC, Sternon AC, Crielaard JM, Croisier JL. Evaluation isocinĂ©tique des muscles scapulaires : application Ă  une neuropathie. Abstract Book de la 6Ăšme JournĂ©e Belge d’IsocinĂ©tisme du GIBL (Bruxelles), 2008;19. 7. Forthomme B, Willems S, Hurlet S, Berger JP, Houben G, Croisier JL. Shoulder isokinetic profile after Latarjet’s technique. Isokinet Exerc Sci 2005;13:71-6. 8. Forthomme B. Exploration musculaire isocinĂ©tique de l'Ă©paule. FacultĂ© de MĂ©decine. LiĂšge, UniversitĂ© de LiĂšge. ThĂšse de Doctorat en KinĂ©sithĂ©rapie et RĂ©adaptation, 2005. 9. Forthomme B, Croisier JL, Ciccarone G, Crielaard JM, Cloes M. Factors correlated with volleyball spike velocity. Am J Sports Med 2005;33:1513-9. 10. Glousman R, Jobe F, Tibone J, Moynes D, Antonelli D, Perry J. Dynamic electromyographic analysis of the throwing shoulder with glenohumeral instability. J Bone Joint Surg 1988;70:220-6. 11. Meister K. Injuries to the shoulder in the throwing athlete. Part one: Biomechanics / pathophysiology / classification of injury. Am J Sports Med 2000;28:265-275; 587-601. 12. Pappas AM, Zawacki RM, Sullivan TJ. Biomechanics of baseball pitching. A preliminary report. Am J Sports Med 1985;13:216-22

    Apport des ondes de choc dans le traitement kinésithérapeutique des fasciites plantaires chroniques

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    peer reviewedINTRODUCTION : La littĂ©rature est encore assez contradictoire concernant les effets de la thĂ©rapie par ondes de choc radiales appliquĂ©es aux fasciites plantaires. L’objet de notre Ă©tude est d’évaluer l’efficacitĂ© de la thĂ©rapie par ondes de choc ajoutĂ©e Ă  un traitement de kinĂ©sithĂ©rapie classique dans la prise en charge des fasciites plantaires chroniques. MATERIEL ET METHODE : Au dĂ©part d’une population de 22 sujets, nous avons formĂ© deux groupes de maniĂšre randomisĂ©e : le groupe E qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un traitement combinĂ© d’ondes de choc radiales et de kinĂ©sithĂ©rapie et le groupe T qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge kinĂ©sithĂ©rapeutique classique (standardisĂ©e pour les 2 groupes : US, MTP, Ă©tirements, renforcement du tibial antĂ©rieur, massage et cryothĂ©rapie). Les tests utilisĂ©s lors de l’évaluation comprenaient : l’échelle visuelle analogique, 2 questionnaires validĂ©s («Index de FonctionnalitĂ© du Pied» et «InvaliditĂ© du Pied»). Les patients ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s avant le traitement (prĂ©-test), 2 semaines (tests intermĂ©diaires) et 6 semaines (post-tests) aprĂšs le dĂ©but du traitement. RESULTATS : Nous observons de maniĂšre gĂ©nĂ©rale des amĂ©liorations dans les deux groupes. Le groupe E enregistre cependant une amĂ©lioration plus rapide des paramĂštres Ă©tudiĂ©s que le groupe T. Au niveau de la douleur et de l’invaliditĂ©, c’est le traitement par les ondes de choc qui induit l’évolution la plus positive. Pour la fonctionnalitĂ©, le traitement de kinĂ©sithĂ©rapie conventionnelle montre l’amĂ©lioration la plus grande. La comparaison des Ă©volutions entre les 2 groupes entre-eux ne dĂ©montre aucune diffĂ©rence statistiquement significative, mais l’observation des valeurs chiffrĂ©es tend Ă  montrer une amĂ©lioration plus rapide durable pour le groupe E. CONCLUSION : La combinaison thĂ©rapie du traitement kinĂ©sithĂ©rapeutique des fasciites plantaires chroniques au traitement par ondes de choc semble diminuer la douleur et l’invaliditĂ© ainsi qu’amĂ©liorer la fonctionnalitĂ© du pied plus rapidement. Le traitement de kinĂ©sithĂ©rapie seul, quant Ă  lui, permettrait, de maniĂšre plus lente, d’amĂ©liorer Ă©galement les paramĂštres douloureux et de la fonctionnalitĂ©, mais ce n’est qu’aprĂšs la prise en charge kinĂ©sithĂ©rapeutique que les patients ressentent une amĂ©lioration de leur invaliditĂ©. Cependant, lorsque l’on compare les 2 groupes entre eux 6 semaines aprĂšs l’initiation du traitement, nous n’observons pas de diffĂ©rence significative pour les 3 critĂšres Ă©tudiĂ©s

    Programme excentrique dans la pathologie du coude : tendinopathie Ă©picondylienne

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    Lateral epicondylitis represents a common overuse injury caused by repetitive gestures through sports activity, industrial work and hobby activities. In spite of many conservative treatment procedures, prolonged symptoms and relapse are frequently reported. The goal of our study was to compare the outcome of patients performing an adapted isokinetic eccentric training with that of patients receiving a non-strengthening classical rehabilitation. Results, dealing with pain score evaluation, disability questionnaire, muscle strength measurement and ultrasonographic examination, highlight the relevance of implementing isokinetic adapted eccentric training in the management of lateral epicondylitis

    One-year follow-up of platelet-rich plasma infiltration to treat chronic proximal patellar tendinopathies

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    Infiltration of Platelet-Rich Plasma (PRP) may be considered as a recent therapeutic option for chronic tendinopathies. The aim of this study is to evaluate the clinical status and the return to sports activities in patients with chronic proximal patellar tendinopathies. Twenty subjects with chronic proximal patellar tendinopathy benefited from 1 infiltration of PRP coupled with a standardized eccentric rehabilitation. The follow-up (up to 1 year) was assessed by means of a Visual Anologue Scale (VAS), the International Knee Documentation Committee (IKDC) form and the Victorian Institute of Sport Assessment (VISA-P) score. Moreover, subjects had to answer an information questionnaire concerning their life and sports activities. Seventy percents of the patients reported a favourable evolution with decrease of pain, and returned to sports activities. With time, VAS dropped significantly and both IKDC and VISA-P scores improved also significantly. This study confirms that a local injection of PRP coupled with a program of eccentric rehabilitation for treating a chronic jumper’s knee, improves pain symptoms and the functionalit

    Physiotherapy Intervention for Joint Hypermobility in Three Cases with Heritable Connective Tissue Disorders

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    peer reviewedIntroduction: In Joint Hypermobility Syndromes, chronic pain is the most disabling symptom. Its origin can be multiple (i.e. subluxations, sprains, pathologies of tendons, ligaments, peripheral nerves, multiple operations). The goal of this article was intended to discuss appropriate physiotherapy in hyperlax patients. Patients and Method: The recovery process was analyzed in three cases (Marfan Syndrome, Ehlers-Danlos Syndrome and Osteogenesis Imperfecta). Hypermobility was assessed using the Brighton scale, pain using the Visual Analogue Scale and quality of life using the Medical Outcome Study Short Form-36. Bone density was evaluated by QDR X-ray absorptiometry. We emphasized that it was important to avoid stretching and to train the patient within a controlled range of motion. Submaximal eccentric exercises within a safe range of motion were incorporated to increase the active control of the joint positioning. Thus, in one patient, isokinetic rehabilitation was successfully undertaken. Each treatment had to be adapted to the individual patient and had to include specific home exercises. Conclusion: In each case, physiotherapy gave good results in relation to pain, quality of life and stability of rehabilitated joints. Safety must be assured and specific evaluations such osteodensitometry, cardiac explorations and interventions of bracing, proprioceptive and functional strengthening can be very helpful
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