25 research outputs found

    Varroosis and others honey bee diseases : major causes for colony mortality in France

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    Various investigations carried out in France since 1987 have shown the correlation between winter mortality and diseases in bees. In 2008, very high mortality rates are back despite the removal from the market of the systemic insecticides Gaucho NT and Regent NT. The overall clinical picture observed in the colonies has not changed since the late 80s. The syndrome includes a small cluster of dead bees in the upper part of the frames, large quantities of honey, and often of bee bread. Laboratory examinations show the presence of Varroa destructor, viruses and concomitant diseases such as nosemosis. The most important treatment period to minimize winter mortality is the very beginning of autumn, when effective acaricidal treatments must be carried out. Information and training of beekeepers play a crucial role and must be implemented as soon as possible.Différentes enquêtes réalisées en France depuis 1987 ont montré une corrélation entre la mortalité hivernale et les maladies des abeilles. En 2008, les taux de mortalité sont de nouveau très importants malgré la suppression des insecticides systémiques Gaucho(NT) et Régent(NT) Les symptômes rencontrés dans les colonies, et qui ont très peu évolué au cours du temps, sont principalement une petite grappe d'abeilles mortes à la partie supérieure des cadres, de fortes réserves de miel et souvent de pain d'abeille. Les analyses de laboratoire mettent en évidence la présence de Varroa destructor, de virus et de maladies concourantes comme la nosémose. La période la plus importante à prendre en compte, afin de minimiser le risque de mortalité hivernale, est le tout début de l'automne, période où des traitements acaricides efficaces doivent être appliqués. L'information et la formation des apiculteurs sont primordiales et doivent être mises en place le plus rapidement possible

    Pesticide residues in beeswax samples collected from honey bee colonies (Apis mellifera L

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    Abstract: In 2002 a field survey was initiated in French apiaries in order to monitor the health of honey bee colonies (Apis mellifera L.). Studied apiaries were evenly distributed across five sites located in continental France. Beeswax samples were collected once a year over 2 years from a total of 125 honey bee colonies. Multiresidue analyses were performed on these samples in order to identify residues of 16 insecticides and acaricides and two fungicides. Residues of 14 of the searched-for compounds were found in samples. Tau-fluvalinate, coumaphos and endosulfan residues were the most frequently occurring residues (61.9, 52.2 and 23.4% of samples respectively). Coumaphos was found in the highest average quantities (792.6 µg kg −1 ). Residues of cypermethrin, lindane and deltamethrin were found in 21.9, 4.3 and 2.4% of samples respectively. Statistical tests showed no difference between years of sampling, with the exception of the frequency of pyrethroid residues. Beeswax contamination was the result of both in-hive acaricide treatments and, to a much lesser extent, environmental pollution

    Detection of chronic honey bee (Apis mellifera L.) paralysis virus infection: application to a field survey

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    Chronic paralysis of honey bees is a viral disease caused by chronic paralysis virus (CPV). As its clinical signs are similar to those observed in intoxications or during intense work, it requires sensitive and specific diagnostic tests to identify the infection in colonies. In this report, a rabbit polyclonal antiserum against CPV was obtained after purification of the virus in a Renografin gradient. The viral polypeptide composition was analysed by SDS-PAGE and Western blotting. Four viral-associated polypeptides of molecular weights 75 kDa, 50 kDa, 30 kDa and 20 kDa were identified. Western blotting and an agar gel immunodiffusion test were used for the diagnosis of CPV during a field survey of the prevalence of CPV infection. The two tests demonstrated the presence of the virus in several colonies in the south-east of France.Détection des infections par le virus de la paralysie chronique de l'abeille domestique (Apis mellifera L.) : application lors d'une enquête de terrain. Le virus de la paralysie chronique (CPV) a été l'un des premiers virus isolés chez l'abeille domestique [3]. Le CPV est responsable d'une maladie infectieuse et contagieuse des abeilles adultes, la paralysie chronique de l'abeille connue par les apiculteurs français sous le nom de "Maladie noire "[16]. à l'origine de mortalités, cette pathologie affaiblit les colonies et provoque des pertes de production. Elle se manifeste au niveau de la colonie par la présence d'abeilles traînantes, tremblantes, incapables de voler et dans certains cas d'abeilles mortes, noires et aux ailes écartées. La recrudescence de symptômes imputables à cette virose dans le sud-est de la France a motivé la reprise des recherches sur ce sujet. Cependant, l'ensemble de ces symptômes peut être confondu avec ceux d'intoxications aiguës ou chroniques par des pesticides ou d'un surmenage de la ruche particulièrement durant les périodes estivales. Le diagnostic de la paralysie chronique par reproduction expérimentale de la maladie [16], n'est pas envisageable en routine. Dans le but de déterminer l'importance des infections par le CPV dans les pertes observées à l'heure actuelle, il est apparu nécessaire de mettre au point des techniques d'étude et de diagnostic plus sensibles. Afin de sélectionner des abeilles naturellement infectées, des prélèvements d'abeilles présentant les symptômes de la paralysie chronique ont été testés (i) par infection expérimentale, afin de reproduire les symptômes et les mortalités caractéristiques de la maladie, (ii) par diagnostic en immunodiffusion en gélose (IDG) utilisant un sérum anti-CPV. Le CPV a ensuite été multiplié par inoculation à des abeilles saines par voie intra-thoracique de préparations issues de ces abeilles contaminées, à la dilution causant 100 % de mortalité une semaine après injection, comme décrit par Bailey et Woods [8, 9]. Le virus a été purifié sur gradient de Rénografine (Fig. 1) et ceci a permis la production d'un antisérum polyclonal de lapin anti-CPV. La composition polypeptidique de cette purification virale a été analysée en SDS-PAGE (Fig. 2B) et en Western blot. Quatre polypeptides associés à l'infection virale et de poids moléculaires 75 kDa, 50 kDa, 30 kDa et 20 kDa ont été identifiés (Fig. 3). Un diagnostic simple de détection du CPV par immunodiffusion en gélose (IDG) a ensuite été mis au point (Fig. 5) et comparé avec la technique de Western blot comme référence (Fig. 4). Lors de tests sur des abeilles infectées expérimentalement ces deux techniques ont permis de détecter la présence du CPV depuis le premier jour post inoculation avant même l'apparition des symptômes, jusqu'au sixième jour correspondant à la mort des abeilles. Une enquête de terrain utilisant ces deux tests diagnostics (Tab. I), a été réalisée afin de déterminer la prévalence du CPV, et a démontré la présence du virus dans six ruchers sur les onze compris dans l'étude qui présentaient tous des symptômes attribuables à la paralysie chronique

    Les antibiotiques et l'apiculture. Conséquences sur la qualité sanitaire des miels

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    International audienceL'utilisation des antibiotiques en apiculture peut être à l'origine de la contamination du miel. Plusieurs études ont mis en évidence la présence de résidus de tétracyclines dans le miel. Cependant, aucune limite maximale en résidus n'est définie pour ces substances dans cette matrice. Dans cet article, nous rappelons les mesures réglementaires qui encadrent les médicaments vétérinaires ainsi que les méthodes d'analyse appliquées pour la recherche de ces résidus dans le miel. Dans le cadre des concours de miels organisés chaque année en France, certains règlements ne prévoient aucun contrôle de résidus de contaminants. Par onséquent, un échantillonnage de miels de concours récoltés en 2007 a été réalisé. Les résidus de tétracyclines ont été recherchés à l'aide de deux méthodes d'analyse (ELISA et LC/MS/MS). Les résultats montrent la présence de résidus de tétracycline dans certains échantillons à des teneurs parfois élevées, ce qui entache l'image de marque du miel. Il ressort de cette étude que la recherche de résidus de contaminants devrait être prise en compte dans les règlements des concours et que l'harmonisation des méthodes d'analyse est indispensable. Sur le plan de la pratique apicole, les apiculteurs doivent être à nouveau sensibilisés des risques de contamination du miel lors de l'utilisation des antibiotiques

    Use of differential scanning calorimetry (DSC) as a new technique for detection of adulteration in honeys. 1. Study of adulteration effect on honey thermal behavior

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    International audienceDifferential scanning calorimetry (DSC) was used to study the thermal behavior of authentic honeys (Lavandula, Robinia, and Fir honeys) and industrial sugar syrups. Thermal or thermochemical parameters such as the glass transition temperature (Tg), enthalpies of fusion (DeltaH(fus)), and heat capacity variation (DeltaC(p)) were measured. The syrups and honeys showed significant differences in thermal phenomena, as well as in their amplitude and position on the temperature scale. Results showed good reproducibility of the method for all samples studied. The effect of adulteration of honey with different amounts of syrup (5, 10, 20, 40, and 60%) was investigated. A linear relationship was found between the percentage of added syrup and the glass transition temperature. A similar relationship was obtained from the enthalpy of fusion results in the temperature range of 40-90 degrees C. Under applied conditions, the effects of adulteration of honeys by industrial syrups appeared to be detectable from a level as low as 5%

    Molecular diagnosis of chronic bee paralysis virus infection

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    A new RT-PCR test was developed for the diagnosis of chronic bee paralysis virus (CBPV) infection. Used in parallel with an experimental infection test, the RT-PCR test was less fastidious and allowed the detection of latent CBPV infection in colonies. The new test is based on the fact that clinical CBPV infections (but not latent infections) yield a high viral antigen load that can be easily revealed using the agarose gel immunodiffusion (AGID) test. The combination of the AGID and the RT-PCR tests allowed us to characterise the CBPV status of hives from various apiaries in France as non infected, latently infected or clinically infected. The RT-PCR test proved highly sensitive for detecting inapparent infections. It may be a useful tool for studying the epidemiology of the disease
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