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Labour Supply and Home Ownership: the Impact of Borrowing Constraints on Female Activity in France
French housing policy has been seeking to promote home ownership. After a fairly robust rise until the early 1990s, first-time home-buying stalled for about ten years. Eighty-five percent of buyers take out loans, but households must meet two requirements in order to qualify: they need to provide a down payment and their loan cannot exceed 30% of income. By using infra-national fluctuations in real-estate prices and interest rates as sources of exogenous variation of debt, we can determine whether a household raises its labour supply when its income gearing nears the income ceiling. The data for a sample of couples in the 2004 Household Wealth Survey show that, up 25% of income, household income gearing does not influence female labour supply behaviour. When repayments cross that threshold, the female partner is 14% more likely to work. The combination of a weaker labour market and credit requirements can inhibit home ownership.Female Labour Supply, Home Ownership, Credit Constraints
EU-Silc / SRCV, ambition et apport d'une approche longitudinale et transversale des revenus et des conditions de vie, en France et en Europe
En consacrant ce numéro au dispositif EU-Silc / SRCV ("European Union - Statistics on Income and Living Conditions" / "Statistiques sur les ressources et les conditions de vie"), Économie et Statistique renoue avec une pratique qui date déjà de 2001 où le numéro 349-350 était centré dans son entier sur le Panel européen des ménages. EU-Silc/SRCV s'inscrit en effet dans la montée en puissance, en France comme en Europe et depuis environ trois décennies, des dispositifs longitudinaux d'observation et de suivi des ménages en vue de mieux connaître et analyser les conditions de vie de ces derniers. [Premier paragraphe de l'article
Offre de travail et accession à la propriété : l’impact des contraintes d’emprunt sur l’activité des femmes en France
[ger] Seit fast dreiĂźig Jahren zielt die Wohnungsbaupolitik in Frankreich auf die Förderung des Eigenheimerwerbs ab. Die Zunahme des Erwerbs von Eigenheimen, die bis Anfang der 1990er Jahre sehr ausgeprägt war, hat sich jedoch in den letzten zehn Jahren verlangsamt. Der Kauf von Eigenheimen wird in 85 % der Fälle mit Darlehen fi nanziert. Um einen Kredit zu erhalten, mĂĽssen die Haushalte aber zwei Voraussetzungen erfĂĽllen: Sie mĂĽssen ĂĽber Eigenmittel verfĂĽgen und dĂĽrfen sich nur bis zu 30 % ihrer EinkĂĽnfte verschulden. Anhand der Schwankungen der Immobilienpreise und der Zinsen, die exogene Variationsquellen der Verschuldung darstellen, kann beurteilt werden, ob ein Haushalt sein Arbeitsangebot erhöht, wenn sich die Quote seiner Belastung (Verhältnis zwischen Tilgung und EinkĂĽnften) dem von den Kreditinstituten festgesetzten Schwellenwert nähert. Die Daten einer Stichprobe von Ehepaaren der Vermögenserhebung 2004 zeigen, dass eine Belastung der Haushalte unter 25 % der EinkĂĽnfte keinen Einfl uss darauf hat, ob eine Frau einer Erwerbstätigkeit nachgeht. Wird diese Schwelle aber ĂĽberschritten, ist die Wahrscheinlichkeit, dass die Frau arbeiten muss, um 14 % größer. Dieser nicht lineare kausale Zusammenhang zwischen Belastungsquote und Erwerbstätigkeit der Frauen kann mit den Kreditaufl agen erklärt werden. Die Kombination von schlechten Arbeitsmarktbedingungen und Darlehensaufl agen kann daher ein Hindernis fĂĽr den Eigenheimerwerb durch die Haushalte darstellen. Die Aufl agen in Frankreich lassen sich mit denjenigen anderer Länder vergleichen, wie beispielsweise Kanadas oder des Vereinigten Königreichs. [spa] Desde hace unos treinta años, la polĂtica de vivienda llevada a cabo en Francia se esfuerza por impulsar el acceso a la propiedad. La progresiĂłn del acceso, que fue muy pronunciada hasta principios de los años 1990, dejĂł no obstante de prosperar durante una dĂ©cada. El acceso se efectĂşa en el 85% de los casos recurriendo al prĂ©stamo, pero para obtener un crĂ©dito los hogares tienen que satisfacer dos requisitos: disponer de la aportaciĂłn de capital personal y no endeudarse más del 30% de los ingresos. Usando las fluctuaciones de los precios del sector inmobiliario y los tipos de interĂ©s como fuentes de variaciĂłn exĂłgenas del endeudamiento, es posible evaluar si un hogar aumenta su oferta de trabajo cuando su Ăndice de esfuerzo (relaciĂłn entre la carga de reembolso y los ingresos) se acerca al umbral impuesto por las entidades de crĂ©dito. Los datos de una muestra de parejas de la encuesta . Patrimonio 2004 demuestran que, por debajo del 25% de los ingresos, el Ăndice de esfuerzo del hogar no influye en el comportamiento de actividad de la mujer. En cambio, cuando supera este umbral, la mujer tiene un 14% más de probabilidades de ser activa. Esta relaciĂłn causal no lineal entre el Ăndice de esfuerzo y la actividad de las mujeres puede explicarse por la existencia de dichas obligaciones de crĂ©dito. La combinaciĂłn de un mercado de trabajo degradado y la existencia de estas obligaciones pueden ser, por consiguiente, un freno al acceso a la propiedad de los hogares. En Francia, estas obligaciones desempeñan un papel importante en comparaciĂłn con lo observado en otros paĂses como Canadá o el Reino Unido. [eng] For nearly thirty years now, French housing policy has been seeking to promote home ownership. After a fairly robust rise until the early 1990s, first-time homebuying stalled for about ten years. Eighty-fi ve percent of buyers take out loans, but households must meet two requirements in order to qualify: they need to provide a down payment and their loan cannot exceed 30% of income. By using fluctuations in real-estate prices and interest rates as sources of exogenous variation of debt, we can determine whether a household raises its labour supply when its income gearing (ratio of loan repayments to income) nears the ceiling set by credit institutions. The data for a sample of couples in the 2004 Household Assets Survey show that, up 25% of income, household income gearing does not infl uence female economic-activity behaviour. But when repayments cross that threshold, the female partner is 14% more likely to work. This non-linear causal relationship between income gearing and female activity can be explained by credit requirements. The combination of a weaker labour market and credit requirements can therefore inhibit first-time homebuying. In France, these constraints are as powerful as those observed in other countries such as Canada and the United Kingdom. [fre] Depuis près de trente ans, la politique du logement menĂ©e en France s’efforce d’encourager l’accession Ă la propriĂ©tĂ©. La progression de l’accession qui avait Ă©tĂ© assez prononcĂ©e jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1990 a cependant marquĂ© le pas pendant une dizaine d’annĂ©es. L’accession s’effectue dans 85 % des cas par recours Ă l’emprunt, mais pour obtenir un crĂ©dit les mĂ©nages doivent satisfaire deux contraintes: disposer d’un apport personnel et ne pas s’endetter au-delĂ de 30 % de leurs revenus. En utilisant les fluctuations des prix de l’immobilier et des taux d’intĂ©rĂŞt comme sources de variation exogènes de l’endettement, il est possible d’évaluer si un mĂ©nage augmente son offre de travail lorsque son taux d’effort (le rapport entre les charges de remboursement et ses revenus) s’approche du seuil imposĂ© par les organismes de crĂ©dit. Les donnĂ©es d’un Ă©chantillon de couples de l’enquĂŞte Patrimoine 2004 montrent qu’en deçà de 25 % des revenus, le taux d’effort du mĂ©nage n’influence pas les comportements d’activitĂ© des femmes. Dès qu’il dĂ©passe ce seuil en revanche, la femme a 14 % de chances supplĂ©mentaires d’être active. Cette relation causale non linĂ©aire entre le taux d’effort et l’activitĂ© des femmes peut s’expliquer par l’existence de contraintes de crĂ©dit. La combinaison d’un marchĂ© du travail dĂ©gradĂ© et de l’existence de contraintes d’emprunt peut donc constituer un frein Ă l’accession Ă la propriĂ©tĂ© des mĂ©nages. En France, ces contraintes ont un rĂ´le d’ampleur comparable Ă ce que l’on constate dans d’autres pays comme le Canada ou le Royaume-Uni.
Commentaire de Cédric Houdré et Salvatore Serravalle. L’évaluation des dépenses fiscales en France Deux apports de l’économie publique pour rationaliser la fiscalité dérogatoire
Houdré Cédric, Serravalle Salvatore. Commentaire de Cédric Houdré et Salvatore Serravalle. L’évaluation des dépenses fiscales en France Deux apports de l’économie publique pour rationaliser la fiscalité dérogatoire. In: Economie et statistique, n°427-428, 2009. pp. 123-126
Commentaire de Cédric Houdré et Salvatore Serravalle. L’évaluation des dépenses fiscales en France Deux apports de l’économie publique pour rationaliser la fiscalité dérogatoire
Houdré Cédric, Serravalle Salvatore. Commentaire de Cédric Houdré et Salvatore Serravalle. L’évaluation des dépenses fiscales en France Deux apports de l’économie publique pour rationaliser la fiscalité dérogatoire. In: Economie et statistique, n°427-428, 2009. pp. 123-126
Estimation des inégalités dans l'enquête Patrimoine 2004
International audienceDans les enquêtes sur le patrimoine, les questions sur les montants, celles où le ménage doit par exemple donner un montant détenu sur tel ou tel produit financier ou immobilier, proposent souvent de fournir un intervalle plutôt qu'un montant précis. Cette stratégie permet de réduire le taux de non-réponse. En contrepartie, les montants déclarés ne sont plus des valeurs ponctuelles permettant de calculer directement des indicateurs d'inégalités. Cet article décrit une procédure générale permettant l'estimation ponctuelle d'indices d'inégalité et l'obtention d'intervalles de confiance. Cette méthode est adaptée à une collecte par sondage et à des données en intervalles. Elle repose sur une modélisation des indices d'inégalité à deux ou trois " étages ", qui constituent, par emboîtement, un modèle " hiérarchique ". Le premier étage décrit le sondage, les deux autres le processus de génération des données de patrimoine total. La modélisation de ce processus utilise, outre les observations de variables socio-démographiques disponibles dans l'enquête, différents ensembles d'information : les intervalles déclarés par les ménages pour les encours de patrimoine et des informations auxiliaires telles que l'imposition à l'Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF). La procédure permet d'obtenir des intervalles de confiance tenant compte de l'aléa de sondage et de l'incertitude sur les montants qui sont observés de manière imprécise. L'article discute plus particulièrement la modélisation de la variable de patrimoine brut total et deux modèles sont considérés : un modèle décrivant directement la variable de patrimoine brut total qui est recueillie dans l'enquête, ainsi qu'un modèle à équations simultanées décrivant simultanément plusieurs composantes agrégées du patrimoine brut total. En utilisant l'ensemble d'information le plus complet, le patrimoine brut moyen se situerait début 2004 autour de 205 000 euros et l'indice d'inégalité de Gini vaudrait environ 0,65, ce qui constitue un niveau d'inégalité comparable à celui estimé par le passé sur les enquêtes Patrimoine. Toutefois, l'ajout d'information sur l'imposition à l'ISF permet de réduire significativement la largeur des intervalles de confiance
EU-Silc / SRCV, ambition et apport d'une approche longitudinale et transversale des revenus et des conditions de vie, en France et en Europe
En consacrant ce numéro au dispositif EU-Silc / SRCV ("European Union - Statistics on Income and Living Conditions" / "Statistiques sur les ressources et les conditions de vie"), Économie et Statistique renoue avec une pratique qui date déjà de 2001 où le numéro 349-350 était centré dans son entier sur le Panel européen des ménages. EU-Silc/SRCV s'inscrit en effet dans la montée en puissance, en France comme en Europe et depuis environ trois décennies, des dispositifs longitudinaux d'observation et de suivi des ménages en vue de mieux connaître et analyser les conditions de vie de ces derniers. [Premier paragraphe de l'article
Comment le revenu imposable des ménages aisés réagit-il à sa taxation ? Une estimation sur la période 1997-2004
International audienc
EU‑Silc/SRCV, ambition et apport d’une approche longitudinale et transversale des revenus et des conditions de vie, en France et en Europe
En consacrant ce numéro au dispositif EU‑Silc / SRCV, c’est‑à ‑dire «European Union – Statistics on Income and Living Conditions / Statistiques sur les ressources et les conditions de vie » , Économie et Statistique renoue avec une pratique qui date déjà de 2001 où le numéro 349‑350 était centré dans son entier sur le Panel européen des ménages. EU‑Silc / SRCV s’inscrit en effet dans la montée en puissance, en France comme en Europe et depuis environ trois décennies, des dispositifs longitudinaux d’observation et de suivi des ménages en vue de mieux connaître et analyser les conditions de vie de ces derniers.Burricand Carine, Houdré Cédric, Vallet Louis-André. EU‑Silc/SRCV, ambition et apport d’une approche longitudinale et transversale des revenus et des conditions de vie, en France et en Europe . In: Economie et statistique, n°469-470, 2014. pp. 5-18
How taxable income of affluent households react to its taxation? an estimate for the period 1997-2004
To assess the impact of tax reform, it is necessary to take into account the way households adjust their taxable income to tax rates. The key parameter is the elasticity of taxable income to the marginal tax rate or its complementarity to one, a rate called "retention". This elasticity is estimated using individual data for the period 1997-2004. This period saw legislative changes to income tax (reduction of the ceiling of the family quotient and cuts in scale rates) which are "natural experiments" suitable for measuring the elasticity of taxable income with respect to the marginal rate, drawing on the estimation strategy used by Gruber and Saez (2002). Across all taxable households, the estimated elasticity of taxable income to the marginal retention rate is very low, in the order of 0.02. But there is a fairly strong heterogeneity of reactions, since it is 0.31 for the 10% of households with the highest taxable income. To illustrate, we examine the implications of such an elasticity in the context of a model to determine the maximum rate for the highest income, the Saez model (2001). This calculation is only indicative, however, because the Saez model is designed to assess the optimal rates on the assumption that income tax is the only redistributive instrument and the only source of revenue for public finances. It does not give clues as to the optimal rate to be applied in a tax system where income tax plays only a minor role