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    Impact De L’urbanisation Sur La Qualité Physico-Chimique Des Eaux Souterraines : Cas De La Commune De Djougou Au Nord-Ouest Du Bénin

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    Les populations de la commune de Djougou utilisent les puits et les forages pour avoir accès aux eaux souterraines. Cependant, aucun contrôle n’est apporté à ces eaux, ce qui fait qu’elles sont souvent de qualité douteuse. L’objectif de ce travail est d’apprécier l’impact de l’urbanisation sur la qualité physico-chimique des eaux souterraines de la commune de Djougou. Pour cela, les données démographiques, les données physico-chimiques des eaux de puits et forages de Djougou et les images satellitaires de 2005 et de 2015 ont été utilisées. Grâce aux images satellitaires, les cartes d’occupation du sol de la commune de Djougou ont été réalisées. Ces cartes ont prouvé que de 2005 à 2015 Djougou a connu une extension de 2,78 % de la superficie occupée par les habitats. De plus, les graphes d’évolution temporelle des paramètres physico-chimiques ont révélé que les eaux souterraines des trois arrondissements de Djougou ont connu en 2017 une augmentation de leur conductivité électrique, de leurs concentrations en chlorures et surtout en nitrates

    Evolution Spatio-Temporelle Et Les Conséquences Environnementales Du Barrage De l’Okpara A Tchaourou Au Bénin

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    Le barrage de l’Okpara fait partie des barrages du Nord-Bénin. Installé dans un sous bassin versant du fleuve Okpara dans la commune de Tchaourou, il est d'une grande utilité non seulement pour les populations autochtones mais surtout constitue la réserve d'eau potable pour la commune de Parakou. L’objectif de cette recherche est d’étudier l’évolution spatio-temporelle et les conséquences environnementales du barrage de l’Okpara dans la commune de Tchaourou. La méthodologie a consisté à une collecte des données de terrain, aux MNT, aux relevés GPS et à l’analyse diachronique des images satellites des missions 2000, 2010 et 2020 de landsat par la classification supervisée et au traitement de ces données au moyen des SIG. De l’analyse des résultats, il ressort que dans l’espace de vingt ans (2000 à 2020), le sous bassin du barrage de l’Opkara a connu une dégradation due aux activités humaines, qui se traduit par une évolution des champs et jachères (333ha : 9%), habitats et sols nus (136ha : 4%) avec une nette régression des forêts claires et savanes (196ha : 5%), des formations marécageuses (174ha : 5%) et des cours d’eau (99ha : 3%) du sous bassin versant. L’intensification des activités agricoles due à la forte pression humaine autour du barrage va générer le dénudement des sols déjà soumis à une forte pente, facilitant ainsi leur exposition au phénomène d’érosion. Le barrage s’envase avec une accumulation de sédiments et des produits chimiques provenant de l’agriculture. La retenue s’élargit en surface envahie par la jacinthe d’eau et sa profondeur devient faible. Des mesures de conservation des sols et de gestion rationnelle du barrage sont donc nécessaires pour répondre durablement à la fourniture en eau des populations de Parakou
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