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    A non-syndromic case of maxillo-mandibular keratocysts

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    Introduction: Odontogenic keratocysts (OKCs) are frequent, aggressive lesions with a strong tendency to recur, particularly in their para-keratinized majority form. Although they are mainly non-syndromic, these lesions are found in a large majority of patients with Gorlin syndrome. Thus, multiple forms are almost always associated with this syndrome and require investigation to prevent the risk of various cancers. Non-syndromic multiple forms are exceptional. Observation: A 20-year-old patient presented with dual localization of maxillary and left mandibular OKC at consultation. Under general anesthesia, excision of the lesions and extraction of the impacted wisdom teeth 28 and 38 were performed. The patient showed no clinical sign of Gorlin syndrome. Discussion: The OKC or epidermoid cyst is derived from the dental lamina or its remnants and from the basal part of the oral epithelium and represents between 10 and 20% of all cystic lesions in the maxillae. Its peak of incidence is between the second and fourth decade (or earlier in case of association with basal cell necrosis). OKC occurs mainly in the mandible and preferentially at the Ramus, where its frequency can reach 70% depending on the series. Conclusion: The management of OKC by oral surgeons must be conducted in a multidisciplinary setting in close collaboration with dermatologists, geneticists, and anatomic pathologists. Due to the strong recidivating character of OKCs, patient monitoring is essential

    Evaluation de l’efficacité de l’hypno-sédation par rapport à une anxiolyse pharmacologique sur la qualité de vie et la douleur en post-opératoire de l’avulsion de dents de sagesse sous anesthésie locale : une étude prospective randomisée

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    Introduction : L’anxiété est associée à une haute intensité de douleur post-opératoire. Les méthodes pharmacologiques anxiolytiques ont prouvé leur efficacité. L’hypnose, qui a montré un bénéfice sur L’anxiété et la douleur per-opératoire et sur le post-interventionnel, est une alternative simple et dénuée d’effets secondaires. Il existe peu de comparaison entre sédation hypnotique et anxiolyse pharmacologique. L’objectif de cette étude est de montrer que L’hypnose est aussi efficace que l’association Hydroxyzine-MEOPA dans la prévention de L’anxiété et de la douleur post-opératoire en chirurgie orale. Matériel et méthodes 30 patients adressés dans le service d’Odontologie de la Pitié Salpêtrière pour avulsion de dents de sagesse homolatérales sous anesthésie locale ont été aléatoirement répartis en 3 groupes de 10 patients : un groupe bénéficiant de l’association Hydroxyzine-MEOPA, le second d’une hypno-sédation et le troisième était le groupe contrôle. Le protocole chirurgical était standardisé et les prescriptions post¬opératoires identiques. La chirurgie était réalisée par un opérateur et un hypnothérapeute uniques. Le critère principal de jugement était la qualité de vie post-opératoire. Un questionnaire évaluant par 17 items le dysfonctionnement, le malaise et le handicap oraux (score OHIP : 0 à 80 de la meilleure qualité de vie à la plus dégradée) était rempli par le patient à H0, H6, J, J2, J3, J7 et remis lors de la consultation de contrôle à J7. Les critères secondaires évaluaient la quantit 1 d’anesthésie per- opératoire, la durée opératoire, la douleur et L’anxiété post-opératoire et la durée de consommation d’antalgiques. Discussion L’étude poursuit l’inclusion de patients. Les résultats préliminaires sur 30 patients comparant les groupes Hydroxyzine-MEOPA et hypnose au groupe contrôle montrent une qualité de vie post-opératoire significativement meilleure dans le groupe hypnose à H6 (44.3[25.4-63.2] vs. 61.4[37.4-85.4], p=0.0048), J1 (p=0.0034), J2 (p=0.0037), J3 (p=0.0005), J7 (p=0.0003). La douleur y est également significativement plus faible dès J1 (EVA 4.3[1.8-6.8] vs. 6.8[3.9-9.7], p=0.0021), tout comme la quantité d’anesthésique per-opératoire (3.4[2.9-3.9] cartouches vs. 4.1[3.8-4.4], p=0.001), la durée d–intervention (49[44-54] minutes vs. 61[53-69], p=0.0008) et la durée de prise d’antalgiques post- opératoire (3.6[2.9-3.3] jours vs. 4.4[4.2-4.6], p=0.005). Conclusion : L’hypno-sédation semble être une méthode de gestion de L’anxiété au moins aussi efficace que l’association Hydroxyzine-MEOPA pour l’avulsion des dents de sagesse. Son effet protecteur sur le post-opératoire est un réel bénéfice pour le patient : réduction de la quantité d’anesthésie et du temps opératoire, diminution de la douleur post- opératoire et de la durée de prise d’antalgiques

    Découverte fortuite d’une lésion mandibulaire, un cas de kyste anévrismal

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    Introduction : Les kystes et tumeurs des maxillaires représentent une multitude d’entités pour lesquelles le diagnostic est parfois difficile. L’examen anatomopathologique permet dans la majorité des cas de donner un diagnostic de certitude mais il est parfois nécessaire de confronter ces résultats à l’imagerie voir de réaliser des marquages d’immunohistochimie pour mieux caractériser la lésion. Le diagnostic différentiel apparaît comme primordial devant certaines entités dont l’évolution guide une prise en charge très différente. Cas clinique : Il s’agissait d’une jeune patiente de 25 ans sans antécédent médical, adressée par son chirurgien-dentiste à la suite de la découverte fortuite d’une lésion osseuse au niveau de l’angle mandibulaire droit. Une exploration radiographique de type CBCT ainsi qu’une biopsie osseuse ont été réalisées. La confrontation de l’imagerie et du diagnostic histologique ne permettait pas de dissocier deux diagnostics possibles, la lésion pouvant correspondre à une tumeur à cellules géantes (TCG) ou à un kyste osseux anévrismal (KOA). Devant cette incertitude, un marquage par immunohistochimie de la protéine p63 ainsi qu’une imagerie par résonance magnétique ont été demandés. Un marquage négatif à la p63 ainsi que l’analyse de l’ensemble des images radiologiques nous a permis de poser le diagnostic de kyste anévrismal. Devant le caractère asymptomatique de la lésion et de l’absence d’évolution à 9 mois, une attitude de surveillance a été décidée. Discussion : Les deux entités que sont le KOA et la TCG sont des lésions dont le diagnostic différentiel est complexe mais impératif du fait de leurs évolutions très différentes. Le KOA correspond à une dystrophie osseuse bénigne qui forme une lésion cavitaire constituée d’un réseau riche en fibroblastes et cellules géantes plurinucléés parfois bordées par un endothélium. Cette lésion est bénigne d’évolution lente. Le traitement consiste le plus souvent en un curetage de la cavité kystique lorsque la lésion entraîne déformation et/ou symptomatologie. La TCG présente de nombreuses caractéristiques histologiques en commun avec le kyste osseux anévrismal, avec un nombre de cellules géantes plus important. Toutefois la TCG présente un risque de récidive de l’ordre de 50% ainsi qu’un risque de transformation maligne (sarcome) de 10 à 20 %. Son évolution peut également être rapide. Le traitement doit être radical et consiste en une exérèse chirurgicale avec marges. Il a été montré par plusieurs auteurs que le marquage de p63, une protéine nucléaire de la famille du gène suppresseur p53, retrouvée dans différents tissus permettait de distinguer ces deux entités dans plusieurs localisations. Conclusion : Le marquage de la protéine p63 peut apparaît donc très utile dans le diagnostic différentiel de ces lésions dont les pronostics sont très différents lorsque l’imagerie et le marquage en HES ne sont pas suffisants
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