7 research outputs found

    Syndrome de déficit de l’attention: recherche et perspectives

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    Die beim Aufmerksamkeitsdefizitsyndrom (ADS) aufscheinenden kontroversen Positionen sind in der Regel durch den desolaten Forschungsstand begründet, und zwar sowohl durch die strittige Ätiologie als auch durch die Symptomatik und die Diagnostik. Vor diesem Hintergrund ist besonders das medizinische Vorgehen äußerst kritisch zu betrachten und die Psychotherapie neu zu positionieren. Um das zu verwirklichen, wird angeregt, das von Pädagogen, Medizinern und Psychotherapeuten anerkannte Modell der Salutogenese für die konzeptionelle Gestaltung einer neuen ADS-Sichtweise zu verwenden. Damit verschiebt sich der Fokus der Psychotherapie von der Krankheit auf die Gesundheit, und es kommt zu einem Paradigmenwechsel. Diese neue Sichtweise wird auch auf andere Disziplinen ausstrahlen und ermöglichen, offene Fragen beim Forschungsstand zu klären, vor allem aber die ständig wachsende Zahl betroffener Menschen zu stärken.Schlüsselwörter: Aufmerksamkeitsdefizitsyndrom; Aufmerksamkeitsdefizit- und Hyperaktivitätssyndrom; Hyperkinetisches Syndrom; Hyperaktivität; Ätiologie; Symptomatik; Diagnose; Therapie; Salutogenese.The controversial positions regarding the attention deficit disorder (ADD) are based on the desolate current research, caused by both the controversial aetiology and the symptomatic and diagnosis. Against this background, particularly the medical proceeding has to be considered as critical and a repositioning of psychotherapy has to be reached. To achieve this, it is advised to use the model of salutogenese accepted by pedagogues, physicians, and psychotherapists for the conceptional design of a new view on ADD. Therefore the focus of psychotherapy shifts from disease to well-being, which finally leads to a paradigm change. This new perception will also influence other disciplines and help to solve open issues concerning the research, and mainly to strengthen the constantly increasing number of affected individuals.Key words:Attention deficit disorder; Attention deficit and hyperactivity disorder; Hyperkinetic syndrome; Hyperactivity; Aetiology; Symptomatic; Diagnosis; Therapy; SalutogeneseLes controverses entourant le syndrome de déficit de l'attention et les différences de position à ce sujet sont en général dues au fait que très peu d'études ont été menées, que ce soit en rapport avec son étiologie (contestée), avec ses symptômes, ou avec son diagnostic et sa thérapie. Dans ce contexte, il faut évaluer de manière très critique le traitement médical et repositionner les traitements psychothérapeutiques. Dans ce but, nous proposons que le modèle de salutogenèse généralement accepté par les pédagogues, les médecins et les psychothérapeutes serve de fondement à une redéfinition de la position que peut occuper la psychothérapie par rapport au syndrome de déficit de l'attention. Ceci signifierait que l'on se concentre moins sur l'aspect maladie que sur l'aspect santé et que l'on choisisse un autre paradigme. Cette nouvelle manière de percevoir le syndrome pourrait avoir des effets sur d'autres disciplines et permettrait que le nombre croissant de personnes en souffrant soient mieux soutenues ; elle permettrait aussi de répondre aux nombreuses questions demeurées ouvertes.Nous recommandons et esquissons une approche stratégique qui est, à la base, parfaitement compatible avec le point de vue des médecins puisque l'on considère que des facteurs psychosociaux jouent toujours un rôle. Dans ce sens, mais surtout compte tenu de l'état de la recherche, la psychothérapie peut offrir une contribution importante et bienvenue par rapport au traitement du syndrome de déficit de l'attention, surtout si elle réussit à établir un modèle de type salutogenèse. Des potentiels d'avenir pourraient ainsi être libérés, des recherches menées par les psychothérapeutes et les résultats des travaux effectués par d'autres disciplines pourraient y être intégrés de manière fructueuse. Compte tenu du nombre élevé d'enfants, d'adolescents et d'adultes touchés par le syndrome, l'élaboration de ce modèle doit prendre en compte le fait que depuis des décennies on s'est contenté de pratiquer une thérapie permettant d'atténuer les symptômes, mais ne permettant pas de guérison et provoquant un nombre considérable d'effets secondaires pendant toute la durée de la prise de médicaments. Il s'agit donc d'un défi particulier lancé à toutes les orientations psychothérapeutiques, ainsi d'ailleurs qu'à la psychologie clinique, sa « petite sœur académique »

    In memoriam Paul Watzlawick

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    Le mythe de Pygmalion en psychothérapie

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    Die 1950 von Alan Turing (1912-1954) aufgeworfene Frage „Können Maschinen denken?“ trug mit dazu bei, den Mythos der denkenden Maschine für das Computerzeitalter neu zu beleben. 16 Jahre später entwickelte Joseph Weizenbaum (1923-2008) in den Vereinigten Staaten ein Computerprogramm, das als Simulation eines Psychotherapeuten populär wurde. Dieses Programm erregte großes Aufsehen und motivierte auch andere Computerexperten, ähnliche Programme zu entwickeln, die heute im Internet als Chat bot firmieren und als Künstliche Intelligenz menschliche Gesprächspartner simulieren. In den 1960er Jahren erschien die Idee der „Simulation eines Psychotherapeuten“ noch abwegig. Seit den 90er Jahren etablieren sich allerdings im Internet explosionsartig Online-Angebote mit psychotherapeutischem Anliegen und provozieren insofern auch wesentlich gehaltvoller die Frage: „Ist die Simulation eines Psychotherapeuten bereits in greifbare Nähe gerückt?“ Auf der Suche nach einer Antwort erörtere ich zunächst die vorhandenen psychotherapeutischen Online-Angebote, bevor ich die Konstruktionsbedingungen und die Möglichkeiten einer Künstlichen Intelligenz in dem virtuellen Spektrum der psychotherapeutischen Dienste aufzeige und etabliere.Schlüsselwörter Psychotherapie; Grenzen der Psychotherapie; Psychotherapie im Internet; Online-Beratung; Online-Therapie; Künstliche Intelligenz; Automatisierte Psychotherapie; Entwicklung der Psychotherapie.The question “Are machines able to think?” raised in 1950 by Alan Turing (1912-1954) contributed to the revival of the myth of thinking machines for the computer age. 16 years later Joseph Weizenbaum (1923-2008) developed a computer program in the United States which became popular as the simulation of a psychotherapist. This program caused enormous sensation and also motivated other computer experts to develop similar programs which today run in the Internet as Chat bot and as Artificial Intelligence simulate human communicators. In the sixties the idea ofthe “simulation of a psychotherapist” seemed to be eccentric. Since the nineties, however, online offers with a psychotherapeutic matter of concern have been established in the Internet dynamically and thus provoke the question with substance: “Has the simulation of a psychotherapist already come very close?” Searching an answer, I first discuss the available psychotherapeutic online offers and then present and establish the terms of construction and the possibilities of Artificial Intelligence in the virtual spectrum of psychotherapeutic services.Keywords Psychotherapy; Boundaries of psychotherapy; Psychotherapy in the Internet; Online consultation; Online therapy; Artificial intelligence, Automated psychotherapy; Development of the psychotherapy.La demande croissante en psychothérapie fait apparaître de plus en plus clairement les limites de cette discipline. Parallèlement, des offres relevant de la psychothérapie sont faites de plus en plus souvent sur Internet. Dans ce contexte, il faut donc se poser la question suivante : « le psychothérapeute simulé - le psychothérapeute virtuel » sont-ils proches de devenir réalité ? En tentant de répondre à cette question notre discipline aborde une « terre inconnue », un domaine non étudié dans lequel de nombreux éléments doivent être conciliés.Dans notre étude, nous avons choisi de prendre pour point de départ la méthode de la psychothérapie conventionnelle, puis de décrire ce qui caractérise les consultations et thérapies en ligne et d’en débattre. Nous nous demandons ensuite quelles sont les exigences structurelles posées à une intelligence artificielle, quels sont les potentiels et comment cette dernière pourrait-elle remplir le rôle de psychothérapeute virtuel. Tous ces aspects ayant été pris en compte en tant que composantes d’un tout, nous pourrons alors répondre à notre question de départ - compte tenu du fait que les réseaux numériques se développent de manière exponentielle et que l’ordinateur est devenu une part intégrante de notre réalité quotidienne.Notre travail a montré que l’offre de thérapie actuelle, fondée sur une tradition freudienne, a de nombreuses limites. Pensons, par exemple, aux restrictions posées par des facteurs de temps, de quantité et de qualité, aux caractéristiques de la communication face-à-face continuant à définir la psychothérapie conventionnelle, aux facteurs qui retiennent de faire appel à elle et à l’aspect financier - puisque les coûts sont souvent relativement élevés. À ceci s’ajoute le fait qu’avec l’augmentation de la demande, ces limites deviennent de plus en plus claires et sensibles, du moins en ce qui concerne les personnes auxquelles les traitements s’adressent.Pour répondre au problème des limites naturelles inhérentes aux traitements psychothérapeutiques, un grand nombre de projets ont été développés depuis un certain temps, sous la désignation mal définie et donc difficile à saisir de « consultation en ligne » et « thérapie en ligne ». Il s’agit de projets dans lesquels des éléments spécifiques et les qualités particulières de la communication virtuelle sont exploités pour offrir des prestations psychothérapeutiques complémentaires. Des tentatives ont également été faites pour déclarer la communication virtuelle comme équivalente à la communication face-à-face.Les modèles élaborés démontrent que la communication virtuelle peut parfaitement bien devenir un égal de la communication face-à-face. Ils exploitent en priorité les méthodes de la thérapie brève mais peuvent inclure des stratégies axées sur la salutogenèse, transférant ainsi l’attention de la maladie à la santé (« de quoi l’homme a-t-il besoin pour être en bonne santé ? »). Ces projets se centrent sur toutes les modalités possibles, de la consultation à la thérapie de maintien, en passant par des interventions directes isolées. De plus, cette évolution s’accompagne dans un contexte plus large de nombreux projets qui font l’objet de critiques - comme les « forums de suicide sur Internet » - ou d’appréciation -   comme, par exemple, la « présence sur Internet d’offres de soutien de type la Main tendue ».Cette évolution est favorisée par la croissance de la demande de psychothérapie, par les problèmes financiers rencontrés en conséquence par les assureurs et par le fait que, compte tenu du contexte, les praticiens de chaque méthode de psychothérapie devraient réfléchir à ce qui se passe et s’engager de manière durable dans ce domaine. Il est vrai que les études qui ont été faites sur les « interventions ayant le Net pour support » comportent souvent des lacunes méthodiques ; mais certaines d’entre elles mettent en évidence les effets positifs d’une démarche qui permet en outre de faire ou de viser des économies considérables au niveau des coûts. Il faut donc s’attendre à ce que la question soit bientôt posée de savoir pourquoi il faudrait payer un psychothérapeute coûteux alors qu’une machine fait un aussi bon travail à moindre coût.Toute une série d’exemples montre que, jusqu’à un certain point, la machine peut remplacer l’homme. Alors qu’autrefois, une armée de spécialistes se chargeait de la comptabilité des grandes entreprises, c’est maintenant une machine qui assume cette tâche - avec des capacités en réserve. Les avions sont conduits à leur destination par des systèmes d’autopilotage de manière plus sûre qu’ils ne l’étaient par un pilote humain. Des ordinateurs de bord installés sur nos voitures nous guident vers presque n’importe quelle destination - lorsque l’itinéraire idéal est bloqué, ils calculent un trajet alternatif. Et dès que nous entendons « vous avez atteint votre destination », nous savons que nous nous trouvons devant l’hôtel cherché, devant notre domicile ou à l’adresse recherchée. Pourquoi une machine spécialisée dans la communication ne pourrait-elle pas guider nos clients de leur état présent vers l’état auquel ils aspirent ?La construction d’une telle machine peut être considérée aujourd’hui comme « techniquement faisable » ; il serait possible d’intégrer dans sa conception les points positifs des offres en ligne existantes. L’examen de ces dernières et le fait qu’elles sont utilisées avec des résultats positifs impose forcément cette conclusion. Ceci d’autant plus qu’il faut considérer que de nombreuses personnes sont suffisamment familiarisées avec l’interaction homme-machine pour utiliser cette offre. Après tout, techniquement parlant, il n’y aurait pas beaucoup de différence avec la réservation d’un voyage sur Internet, ou la commande d’un livre ou une transaction bancaire en ligne. Et en fait, cela ressemblerait beaucoup à ce qui se passe lorsque quelqu’un est connecté à un conseiller humain par le biais d’un interlocuteur virtuel (un robot).Mais quelle est la contribution spécifique que peut apporter l’intelligence artificielle dans le domaine de la psychothérapie ? D’abord, ce type de machine a, en soi, un effet salutaire car il peut accomplir quelque chose que l’homme ne réussit pratiquement pas : la machine fait ce que l’intelligence naturelle lui dicte et non pas ce que celle-ci souhaite. Elle n’est pas aussi courtoise que la machine biologique, elle ne sait pas ce que ses interlocuteurs souhaitent. Elle ne se fonde pas sur des mélanges de mots pour comprendre ce que ceux-ci veulent dire. Elle apprend à ceux qui lui parlent à s’exprimer et à « penser » de manière claire. Dans ce sens, l’intelligence artificielle permet de mettre de l’ordre dans la communication et dans la perception de la réalité.Elle est en outre disponible indépendamment de facteurs temporels, spatiaux et quantitatifs et, comme nous l’avons mentionné pour les offres en ligne, l’individu la consultera plus facilement. Elle peut être une option viable pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer, mais aussi pour celles qui voient ou qui entendent mal ; elle peut construire un pont entre la psychothérapie conventionnelle et le quotidien des patients. L’intelligence artificielle offre de plus à l’individu une possibilité supplémentaire d’exprimer et de décrire ses ressentis. Il est probable que cette liste va s’allonger une fois que l’on aura acquis de premières expériences avec des « psychothérapeutes virtuels » et lorsque, dans un proche avenir, l’intelligence artificielle en viendra à constituer un équivalent efficace et avantageux du point de vue des coûts à la psychothérapie conventionnelle et trouvera sa place parmi toutes les offres de psychothérapie déjà offertes en ligne

    In memoriam Paul Watzlawick

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