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    Citando Mario Juruna: imaginário linguístico e a transformação da voz indígena na imprensa brasileira

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    Authenticities: A Semiotic Exploration

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    Charles Taylor has called ours an “Age of Authenticity”, and authenticity is a popular object of scholarly examination, not least in anthropology. A considerable number of scholars have even proposed models for multiple “authenticities”. None, however, has brought a modified Peircean theoretical tool-kit together with ethnographic evidence that “the natives know” that there are many authenticities. This article seeks to fill that gap. Working with Peirce’s model of the sign and with postmodern theories of originals and replicas, we draw on Wilce’s Finnish fieldwork to analyze what we consider clear evidence of four authenticities arising in recent debates surrounding traditional Karelian lament and particularly highly organized attempts in Finland to “revive” the practice. We call performances arising out of the revival “neolaments”. We treat authenticities as strictly relational, metasemiotic, and ideological phenomena. Authenticities that appear salient to actors on the revivalist scene may involve the following relationships : that between any neolament performance and any particular Karelian lament performances, with the question being whether the former is adequately “traditional” (i.e. relationship between replica and original); between a particular lament performance and the generic essence of that which makes lament a lament (i.e. token and type); between a lament performance and emotion – a relationship ideologically construed as “expressive” (i.e. sign and object); and finally, a relationship between some sort of dynamic interpretant of particular old Karelian laments (lament1) and new dynamic interpretants generated in and through new lament performances (lament2 or habitual participation in such performance) that in some way replicates the old dynamical interpretant (interpretant1 and interpretant2).Charles Taylor a baptisé notre époque “l’Âge de l’Authenticité”. Certes, l’authenticité est un sujet populaire dans la recherche académique, surtout en anthropologie. Un nombre important de chercheurs sont allés jusqu’à proposer des modèles “d’authenticités multiples”. Aucun, cependant, n’a offert jusqu’à présent une “boîte à outils théorique peircéenne modifiée” qui mettrait en évidence le fait que les “autochtones savent” qu’il existe de nombreuses authenticités. Le présent article vise à combler cette lacune.En combinant le modèle sémiotique de Peirce avec les théories postmodernes sur les originaux et les copies, nous nous sommes appuyés sur le travail mené sur le terrain en Finlande par Wilce pour analyser ce qui nous semble être une évidence, à savoir que quatre formes d’authenticités sont présentes dans les récents débats sur la lamentation carélienne et, en particulier, dans les tentatives entreprises en Finlande pour “faire revivre” cette pratique. Nous appelons “néolamentations” les expressions issues de ce renouveau et traitons les questions d’authenticité qu’elles suscitent comme des phénomènes strictement relationnels, metasémiotiques et idéologiques. Les authenticités qui paraissent saillantes aux acteurs de la scène revivaliste font émerger les rapports suivants : 1) le rapport entre l’usage de la néolamentation et celui de toute autre forme de lamentation carélienne, dans le but de déterminer si la première est adéquatement “traditionnelle” (soit : la relation entre la copie et l’original); 2) le rapport entre la performance d’une lamentation et l’essence même qui lui octroie son identité de lamentation (soit : la relation du token et du type); 3) le rapport entre performance et émotion – une relation idéologiquement interprétée comme ‘expressive’ (soit : la relation du signe à son objet); 4) enfin, le rapport entre une sorte d’interprétant dynamique d’anciennes lamentations caréliennes (lamentation1) et des interprétants dynamiques nouveaux produits par des performances nouvelles de la lamentation (lamentation2 ou participation habituelle dans pareilles performances) et qui, d’une certaine manière, visent la reproduction de l’interprétant dynamique ancien (soit : la relation entre un interprétant1 et interprétant2)
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