10 research outputs found
Une sépulture remarquable du Ier s. av. J.-C. à Servanes (Mouriès, B.-du-Rh.)
Cette tombe est située sur le domaine de Servanes, au pied de l’oppidum des Caisses. Elle est placée à l’écart de la nécropole principale de la fin de l’âge du Fer, distante de 500 m. En 1988, une fouille clandestine a provoqué le pillage et la destruction de son mobilier. Depuis lors, celui-ci a été presque totalement récupéré, en même temps que pouvaient être recueillies des informations sur les conditions de sépulture. Par rapport aux autres tombes à incinération connues dans les Alpilles, cette sépulture se singularise par les dimensions inhabituelles du caisson, la présence d’une épée qui a été sacrifiée et celle de plusieurs objets liés à la cérémonie du symposion : amphore, instruments de bronze (cruche et poêlon). On est ainsi amené à s’interroger sur l’appartenance sociale du défunt, ainsi que sur le degré de romanisation des élites dans le premier quart du Ier s. av. J.-C.A remarkable first century BC burial at Servanes (Mouriès, B.-du-Rh.). This tomb is located on the Servanes domain at the foot of the oppidum at Caisses. It is situated 500 m away from the main necropolis at the end of the Iron Age. In 1988 a clandestine excavation resulted in the pillage and destruction of its archaeological material. Since then most of this material has been recovered which has allowed us to gather information on the condition of the grave. In comparison with other cremations from the Alpilles, this burial is distinguished by ; the unusual dimensions of the chamber, the presence of an epee and several objects associated with the symposion (ritual banquet) : amphorae, bronze objects (jug and pan). This material thus allows us to consider the social status of the deceased and also discuss the level of Romanisation of the elite classes during the first quarter of the first century BC
Chapitre 3. Les activités
I- Gestion de l’eau (Frédéric Marty, Brice Chevaux, Sophie Ledrole, Jean-Marc Féménias) L’approvisionnement en eau est assuré par cinq puits. Leur localisation et leur faible diamètre permettent de leur attribuer un statut privé. Deux sont clairement localisés dans l’angle d’une cour (bât. 1 : 2196 ; bât. 11 : 185). Le puits 3082 se trouve coincé entre le hangar 52 et la pièce 54, dans un espace ouvert étroit correspondant à la cour du bâtiment 16, considérablement réduite après la constructi..
Une agglomération rurale gallo-romaine des rives de l’Étang de Berre
En 2011, une fouille archéologique préventive réalisée à Istres, au pied de la colline du Castellan n, a mis au jour les vestiges d’une agglomération rurale gallo-romaine, qui prend la suite d’une agglomération de hauteur des premier et second âges du fer, avant d’être démantelée par des récupérateurs de matériaux à la fin du IVe siècle ou au début du Ve siècle. Idéalement située dans l’environnement varié à proximité de l’étang de Berre, de la plaine de la Crau, des zones humides de Camargue et de la Méditerranée, cette agglomération a su tirer parti des ressources naturelles disponibles et de sa proximité avec le port antique de Fos, lieu d’échange des produits du commerce maritime. Les bâtiments, leurs aménagements et le mobilier révèlent la vie quotidienne et les pratiques culturelles d’une population gauloise rurale. La découverte de deux sépultures et d’un bûcher placés au plus près des vivants témoigne également des coutumes funéraires locales. Au total, ces investigations renouvellent profondément notre vision de l’occupation du territoire et des modes de peuplement à l’ouest de l’étang de Berte. Aux villae, établissements et bergeries viennent désormais s’ajourer de petites agglomérations qui trouvent leur place dans le maillage territorial
Évolution urbaine d'un secteur de l'agglomération antique d'Intaranum : Entrains-sur-Nohain, 16 route d'Etais : rapport de fouille
Cette opération a permis de comprendre l’organisation et l’évolution d’un quartier urbain de l’agglomération d’Intaranum sur les cinq premiers siècles de notre ère.Située immédiatement à l’est d’une voie reliant Entrains à Auxerre, la parcelle fouillée semble n’être investie que vers le début du Ier s. Les premiers indices d’occupation livrent l’image d’un paysage rural, peu anthropisé, centré chronologiquement sur la période augustéenne. La zone va bénéficier très rapidement de la mise en place d’une voie est-ouest, implantée de manière non perpendiculaire à l’axe principal, et qui semble polariser l’organisation générale du quartier. De part et d’autre, elle est équipée de portiques derrières lesquels s’installent des bâtiments formant des unités construites rectangulaires de 4 m par 8 m. Ces bâtiments sont souvent associés à des caves, parfois très grandes. L’ensemble du bâti est construit en matériaux périssables, terre et bois sur sablière basse. Pour cette phase, les vestiges d’activités métallurgiques sont très importants, fonctionnant pour certains dès l’époque tibérienne, mais le pic d’activité se situe à l’époque flavienne. Ces forges ont laissé de nombreuses traces bien marquées sédimentant certains espaces sur plus de 80 cm. L’organisation des ateliers présente une certaine standardisation. L’ensemble du quartier subit l’action de plusieurs incendies qui ne remettront toutefois pas en cause la forme générale de l’urbanisme et les bâtiments touchés seront reconstruits à l’identique.Dès le début du IIe s., on note un changement progressif mais radical dans l’urbanisme du quartier. La voie est-ouest semble perdre sont rôle majeur au profit de l’axe principal. Les bâtiments sont repris en pierres et mortier cette fois selon les règles de nouvelles normes urbanistiques. L’unité parcellaire, toujours rectangulaire, s’inscrit ainsi dans un module directeur basé sur l’actus romain. Le secteur est essentiellement constitué de parcelles non bâties, sortes de clos laissés en jardin équipés de puits, de fosses d’aisance et de caniveaux. Les seuls espaces occupés par des bâtiments se trouvent malheureusement en façade de la rue principale et n’ont donc été qu’effleurés par la fouille. En revanche, dans l’angle sud-est, de l’autre côté de la rue secondaire, il faut noter l’installation d’un riche bâtiment à péristyle rhodien. Les espaces artisanaux ont totalement disparu durant cette phase.Enfin, la dernière installation se met en place au milieu du IIe s. Il s’agit d’un espace monumental constitué d’une place dallée encadrée d’un portique qui dessert une série de pièces en arrière. Les modules ne sont pas parfaits et le bâti utilise de manière opportuniste la patte d’oie formée entre les deux rues. La fouille du puits de cet ensemble a livré des ensembles statuaires de belle qualité évoquant une fonction religieuse bien marquée. L’abandon semble se faire ici vers la fin du IVe s. ou au début du Ve s. Par la suite, la parcelle va subir l’action des récupérateurs et ne sera plus jamais urbanisée. Elle sera remise en culture et enfin en prairie avant d’être occupée par l’ancienne scierie Mannevy
Évolution urbaine d'un secteur de l'agglomération antique d'Intaranum : Entrains-sur-Nohain, 16 route d'Etais : rapport de fouille
Cette opération a permis de comprendre l’organisation et l’évolution d’un quartier urbain de l’agglomération d’Intaranum sur les cinq premiers siècles de notre ère.Située immédiatement à l’est d’une voie reliant Entrains à Auxerre, la parcelle fouillée semble n’être investie que vers le début du Ier s. Les premiers indices d’occupation livrent l’image d’un paysage rural, peu anthropisé, centré chronologiquement sur la période augustéenne. La zone va bénéficier très rapidement de la mise en place d’une voie est-ouest, implantée de manière non perpendiculaire à l’axe principal, et qui semble polariser l’organisation générale du quartier. De part et d’autre, elle est équipée de portiques derrières lesquels s’installent des bâtiments formant des unités construites rectangulaires de 4 m par 8 m. Ces bâtiments sont souvent associés à des caves, parfois très grandes. L’ensemble du bâti est construit en matériaux périssables, terre et bois sur sablière basse. Pour cette phase, les vestiges d’activités métallurgiques sont très importants, fonctionnant pour certains dès l’époque tibérienne, mais le pic d’activité se situe à l’époque flavienne. Ces forges ont laissé de nombreuses traces bien marquées sédimentant certains espaces sur plus de 80 cm. L’organisation des ateliers présente une certaine standardisation. L’ensemble du quartier subit l’action de plusieurs incendies qui ne remettront toutefois pas en cause la forme générale de l’urbanisme et les bâtiments touchés seront reconstruits à l’identique.Dès le début du IIe s., on note un changement progressif mais radical dans l’urbanisme du quartier. La voie est-ouest semble perdre sont rôle majeur au profit de l’axe principal. Les bâtiments sont repris en pierres et mortier cette fois selon les règles de nouvelles normes urbanistiques. L’unité parcellaire, toujours rectangulaire, s’inscrit ainsi dans un module directeur basé sur l’actus romain. Le secteur est essentiellement constitué de parcelles non bâties, sortes de clos laissés en jardin équipés de puits, de fosses d’aisance et de caniveaux. Les seuls espaces occupés par des bâtiments se trouvent malheureusement en façade de la rue principale et n’ont donc été qu’effleurés par la fouille. En revanche, dans l’angle sud-est, de l’autre côté de la rue secondaire, il faut noter l’installation d’un riche bâtiment à péristyle rhodien. Les espaces artisanaux ont totalement disparu durant cette phase.Enfin, la dernière installation se met en place au milieu du IIe s. Il s’agit d’un espace monumental constitué d’une place dallée encadrée d’un portique qui dessert une série de pièces en arrière. Les modules ne sont pas parfaits et le bâti utilise de manière opportuniste la patte d’oie formée entre les deux rues. La fouille du puits de cet ensemble a livré des ensembles statuaires de belle qualité évoquant une fonction religieuse bien marquée. L’abandon semble se faire ici vers la fin du IVe s. ou au début du Ve s. Par la suite, la parcelle va subir l’action des récupérateurs et ne sera plus jamais urbanisée. Elle sera remise en culture et enfin en prairie avant d’être occupée par l’ancienne scierie Mannevy
Évolution urbaine d'un secteur de l'agglomération antique d'Intaranum : Entrains-sur-Nohain, 16 route d'Etais : rapport de fouille
Cette opération a permis de comprendre l’organisation et l’évolution d’un quartier urbain de l’agglomération d’Intaranum sur les cinq premiers siècles de notre ère.Située immédiatement à l’est d’une voie reliant Entrains à Auxerre, la parcelle fouillée semble n’être investie que vers le début du Ier s. Les premiers indices d’occupation livrent l’image d’un paysage rural, peu anthropisé, centré chronologiquement sur la période augustéenne. La zone va bénéficier très rapidement de la mise en place d’une voie est-ouest, implantée de manière non perpendiculaire à l’axe principal, et qui semble polariser l’organisation générale du quartier. De part et d’autre, elle est équipée de portiques derrières lesquels s’installent des bâtiments formant des unités construites rectangulaires de 4 m par 8 m. Ces bâtiments sont souvent associés à des caves, parfois très grandes. L’ensemble du bâti est construit en matériaux périssables, terre et bois sur sablière basse. Pour cette phase, les vestiges d’activités métallurgiques sont très importants, fonctionnant pour certains dès l’époque tibérienne, mais le pic d’activité se situe à l’époque flavienne. Ces forges ont laissé de nombreuses traces bien marquées sédimentant certains espaces sur plus de 80 cm. L’organisation des ateliers présente une certaine standardisation. L’ensemble du quartier subit l’action de plusieurs incendies qui ne remettront toutefois pas en cause la forme générale de l’urbanisme et les bâtiments touchés seront reconstruits à l’identique.Dès le début du IIe s., on note un changement progressif mais radical dans l’urbanisme du quartier. La voie est-ouest semble perdre sont rôle majeur au profit de l’axe principal. Les bâtiments sont repris en pierres et mortier cette fois selon les règles de nouvelles normes urbanistiques. L’unité parcellaire, toujours rectangulaire, s’inscrit ainsi dans un module directeur basé sur l’actus romain. Le secteur est essentiellement constitué de parcelles non bâties, sortes de clos laissés en jardin équipés de puits, de fosses d’aisance et de caniveaux. Les seuls espaces occupés par des bâtiments se trouvent malheureusement en façade de la rue principale et n’ont donc été qu’effleurés par la fouille. En revanche, dans l’angle sud-est, de l’autre côté de la rue secondaire, il faut noter l’installation d’un riche bâtiment à péristyle rhodien. Les espaces artisanaux ont totalement disparu durant cette phase.Enfin, la dernière installation se met en place au milieu du IIe s. Il s’agit d’un espace monumental constitué d’une place dallée encadrée d’un portique qui dessert une série de pièces en arrière. Les modules ne sont pas parfaits et le bâti utilise de manière opportuniste la patte d’oie formée entre les deux rues. La fouille du puits de cet ensemble a livré des ensembles statuaires de belle qualité évoquant une fonction religieuse bien marquée. L’abandon semble se faire ici vers la fin du IVe s. ou au début du Ve s. Par la suite, la parcelle va subir l’action des récupérateurs et ne sera plus jamais urbanisée. Elle sera remise en culture et enfin en prairie avant d’être occupée par l’ancienne scierie Mannevy
Évolution urbaine d'un secteur de l'agglomération antique d'Intaranum : Entrains-sur-Nohain, 16 route d'Etais : rapport de fouille
Cette opération a permis de comprendre l’organisation et l’évolution d’un quartier urbain de l’agglomération d’Intaranum sur les cinq premiers siècles de notre ère.Située immédiatement à l’est d’une voie reliant Entrains à Auxerre, la parcelle fouillée semble n’être investie que vers le début du Ier s. Les premiers indices d’occupation livrent l’image d’un paysage rural, peu anthropisé, centré chronologiquement sur la période augustéenne. La zone va bénéficier très rapidement de la mise en place d’une voie est-ouest, implantée de manière non perpendiculaire à l’axe principal, et qui semble polariser l’organisation générale du quartier. De part et d’autre, elle est équipée de portiques derrières lesquels s’installent des bâtiments formant des unités construites rectangulaires de 4 m par 8 m. Ces bâtiments sont souvent associés à des caves, parfois très grandes. L’ensemble du bâti est construit en matériaux périssables, terre et bois sur sablière basse. Pour cette phase, les vestiges d’activités métallurgiques sont très importants, fonctionnant pour certains dès l’époque tibérienne, mais le pic d’activité se situe à l’époque flavienne. Ces forges ont laissé de nombreuses traces bien marquées sédimentant certains espaces sur plus de 80 cm. L’organisation des ateliers présente une certaine standardisation. L’ensemble du quartier subit l’action de plusieurs incendies qui ne remettront toutefois pas en cause la forme générale de l’urbanisme et les bâtiments touchés seront reconstruits à l’identique.Dès le début du IIe s., on note un changement progressif mais radical dans l’urbanisme du quartier. La voie est-ouest semble perdre sont rôle majeur au profit de l’axe principal. Les bâtiments sont repris en pierres et mortier cette fois selon les règles de nouvelles normes urbanistiques. L’unité parcellaire, toujours rectangulaire, s’inscrit ainsi dans un module directeur basé sur l’actus romain. Le secteur est essentiellement constitué de parcelles non bâties, sortes de clos laissés en jardin équipés de puits, de fosses d’aisance et de caniveaux. Les seuls espaces occupés par des bâtiments se trouvent malheureusement en façade de la rue principale et n’ont donc été qu’effleurés par la fouille. En revanche, dans l’angle sud-est, de l’autre côté de la rue secondaire, il faut noter l’installation d’un riche bâtiment à péristyle rhodien. Les espaces artisanaux ont totalement disparu durant cette phase.Enfin, la dernière installation se met en place au milieu du IIe s. Il s’agit d’un espace monumental constitué d’une place dallée encadrée d’un portique qui dessert une série de pièces en arrière. Les modules ne sont pas parfaits et le bâti utilise de manière opportuniste la patte d’oie formée entre les deux rues. La fouille du puits de cet ensemble a livré des ensembles statuaires de belle qualité évoquant une fonction religieuse bien marquée. L’abandon semble se faire ici vers la fin du IVe s. ou au début du Ve s. Par la suite, la parcelle va subir l’action des récupérateurs et ne sera plus jamais urbanisée. Elle sera remise en culture et enfin en prairie avant d’être occupée par l’ancienne scierie Mannevy
Évolution urbaine d'un secteur de l'agglomération antique d'Intaranum : Entrains-sur-Nohain, 16 route d'Etais : rapport de fouille
Cette opération a permis de comprendre l’organisation et l’évolution d’un quartier urbain de l’agglomération d’Intaranum sur les cinq premiers siècles de notre ère.Située immédiatement à l’est d’une voie reliant Entrains à Auxerre, la parcelle fouillée semble n’être investie que vers le début du Ier s. Les premiers indices d’occupation livrent l’image d’un paysage rural, peu anthropisé, centré chronologiquement sur la période augustéenne. La zone va bénéficier très rapidement de la mise en place d’une voie est-ouest, implantée de manière non perpendiculaire à l’axe principal, et qui semble polariser l’organisation générale du quartier. De part et d’autre, elle est équipée de portiques derrières lesquels s’installent des bâtiments formant des unités construites rectangulaires de 4 m par 8 m. Ces bâtiments sont souvent associés à des caves, parfois très grandes. L’ensemble du bâti est construit en matériaux périssables, terre et bois sur sablière basse. Pour cette phase, les vestiges d’activités métallurgiques sont très importants, fonctionnant pour certains dès l’époque tibérienne, mais le pic d’activité se situe à l’époque flavienne. Ces forges ont laissé de nombreuses traces bien marquées sédimentant certains espaces sur plus de 80 cm. L’organisation des ateliers présente une certaine standardisation. L’ensemble du quartier subit l’action de plusieurs incendies qui ne remettront toutefois pas en cause la forme générale de l’urbanisme et les bâtiments touchés seront reconstruits à l’identique.Dès le début du IIe s., on note un changement progressif mais radical dans l’urbanisme du quartier. La voie est-ouest semble perdre sont rôle majeur au profit de l’axe principal. Les bâtiments sont repris en pierres et mortier cette fois selon les règles de nouvelles normes urbanistiques. L’unité parcellaire, toujours rectangulaire, s’inscrit ainsi dans un module directeur basé sur l’actus romain. Le secteur est essentiellement constitué de parcelles non bâties, sortes de clos laissés en jardin équipés de puits, de fosses d’aisance et de caniveaux. Les seuls espaces occupés par des bâtiments se trouvent malheureusement en façade de la rue principale et n’ont donc été qu’effleurés par la fouille. En revanche, dans l’angle sud-est, de l’autre côté de la rue secondaire, il faut noter l’installation d’un riche bâtiment à péristyle rhodien. Les espaces artisanaux ont totalement disparu durant cette phase.Enfin, la dernière installation se met en place au milieu du IIe s. Il s’agit d’un espace monumental constitué d’une place dallée encadrée d’un portique qui dessert une série de pièces en arrière. Les modules ne sont pas parfaits et le bâti utilise de manière opportuniste la patte d’oie formée entre les deux rues. La fouille du puits de cet ensemble a livré des ensembles statuaires de belle qualité évoquant une fonction religieuse bien marquée. L’abandon semble se faire ici vers la fin du IVe s. ou au début du Ve s. Par la suite, la parcelle va subir l’action des récupérateurs et ne sera plus jamais urbanisée. Elle sera remise en culture et enfin en prairie avant d’être occupée par l’ancienne scierie Mannevy
L'eau à découvert
Indispensable à la régulation du climat, au développement de la vie sur Terre, au maintien des écosystèmes, aux populations, au développement de l'agriculture, de l'industrie comme à la production d'énergie, l'eau est un élément vital. Il convient donc, dans un contexte de changement global, d'analyser dans toute sa diversité la place et le rôle de l'eau et de se donner ainsi les moyens de mieux la préserver. Autour de cet enjeu qui engage toute l'humanité, Agathe Euzen, Catherine Jeandel et Rémy Mosseri ont réuni près de cent cinquante contributions, visant à apporter un éclairage sur chacun des domaines et des approches que couvre cette thématique. Quelle est l'origine de l'eau ? Son rapport avec l'apparition de la vie ? Quel rôle a-t-elle joué dans l'histoire de la planète et dans le développement de la vie végétale, animale et humaine ? Quel est son cycle ? Quelles sont ses propriétés chimiques ? Comment les sociétés se sont-elles emparées de cet élément précieux ? Allons-nous manquer d'eau ? L'eau est-elle source de conflits ? Comment l'eau est-elle gérée ? Comment recycle-t-on une eau polluée ? Quels sont les risques pour la santé mondiale ? Quels sont les grands enjeux liés à l'eau au xxie siècle ? Comprendre et proposer des solutions à ces défis majeurs est l'intention de cet ouvrage